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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Prématurité et oralité perturbée, une odyssée inachevée

Article de Gaëlle Grusse Dagneaux

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 12-17.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Prématurité, Oralité, Nourrisson, Soin, Fœtus, Alimentation

Neuf mois et bébé arrive, muni d’un arsenal lui permettant d’affronter un monde nouveau. Plus de “cathéter” placentaire pour assurer sa nutrition, les poumons déployés, il va pouvoir, après un premier cri, attirer l’attention pour communiquer ses besoins, qui lui étaient, jusqu’à présent, perfusés. Survie et communication, besoins alimentaires et reconnaissance en tant que petit être, le nouveau-né doit investir son oralité alimentaire et verbale pour vivre. L’oralité est comme un “kit de survie”. Mais certains bébés naissent bien avant l’heure. Leur oralité est encore en ébauche, émergente, pas suffisamment opérationnelle pour assurer leur protection. Ils auront besoin de soins spécifiques pour que se développent pleinement toutes les fonctions de leur sphère orale.

Trouble de l’oralité alimentaire du prématuré : pour un travail pluridisciplinaire en libéral

Article de Justine Veyssière, Morgane Le Peintre

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 31-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Pluridisciplinarité, Développement sensoriel, Prise en charge, Orthophoniste, Psychomotricien

Du fait de leur bagage neurologique immature et de leurs premières expériences sensorielles plutôt négatives, les bébés nés prématurément sont plus à risque de développer des troubles de l’oralité alimentaire (TOA). Le travail précoce et pluridisciplinaire est donc primordial pour mener à bien ces prises en charge. Un dispositif de travail pluridisciplinaire spécifique et complémentaire peut permettre d'accompagner au mieux ces enfants prématurés souffrant de TOA.

Un groupe de travail parents-soignants sur les troubles de l’oralité alimentaire

Article de Véronique Leblanc

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 29-30.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Association, Groupe de travail, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Parents, Information, Pluridisciplinarité, Outil, Prévention, Goût, Jeu

Le groupe Miam-Miam est né dans l’espoir de réunir des parents et des soignants de toutes fonctions et de différentes régions, confrontés au quotidien aux troubles de l’oralité alimentaire des enfants. L’association a pour objectifs de partager et d’échanger les connaissances, expériences et outils pour mieux faire connaître, prendre en soins et prévenir ces troubles.

L’oralité chez le nouveau-né et son rôle dans le développement psychique de l’enfant

Article de Lisa Ouss

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 24-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Sexualité infantile, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Psychanalyse, Attachement, Développement cognitif, Psychopathologie

La notion d’oralité est complexe. Si la construction des compétences et de fonctions orales de la bouche, organe ouvert sur l’extérieur et l’intérieur, est plus aisée à décrire, leur implication dans la construction psychique est encore spéculative et dépend de la façon dont nous construisons nos modèles du développement. L’oralité des psychanalystes est ainsi indissociable des théories de la sexualité infantile et de l’attachement. Les incidences de ces notions sont développées en soulignant la part respective de la réalité de l’oralité instrumentale et des dimensions psychiques ou émotionnelles. Les avatars de l’oralité sur le plan psychopathologique sont abordés, en questionnant les catégories diagnostiques actuelles. D’une meilleure caractérisation des troubles de l’oralité alimentaire vers des propositions d’accompagnement, le chemin reste long mais passera nécessairement par une démarche de compatibilité entre approches et disciplines.

Le soutien à l’oralité en service de néonatalogie

Article de Coralie Martin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 18-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prévention, Soin, Développement sensoriel, Alimentation, Trouble du comportement alimentaire, Puéricultrice, Famille, Stimulation, Goût, Sens, Soutien à la parentalité

Le soutien à l’oralité est longtemps resté au second plan dans les services de néonatalogie. Pourtant, des aversions alimentaires et des troubles de l’oralité avec un impact très lourd sur la vie de l’enfant peuvent apparaître. Comment faire en sorte que l’alimentation des enfants les plus vulnérables devienne un plaisir ? Retour d’expérience d’une puéricultrice, référente en oralité, qui travaille sur la prévention des dystimulations orales en néonatalogie, en lien avec la famille.

Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

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Socialisation des enfants : intentions, attentions et injonctions

Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale

La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis

– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena

– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron

– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter

– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin

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Plus-value de la puéricultrice hospitalière

Article de Emilie Courtois, Mathilde Le Garf, Françoise Zammit, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 342, décembre 2020, pp. 11-33.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Hôpital, Individualisation, Équipe soignante, Enfant malade, Compétence professionnelle, Coordination, Hospitalisation, Pédiatrie, Nourrisson, Consultation médicale, Parentalité, Pédagogie, Réduction des risques, Jeu

Si un doute subsistait sur la plus-value de la puéricultrice en milieu hospitalier, la lecture de ce dossier devrait le lever. Prendre le leadership au sein d'un service de soins, monter un projet sur l'optimisation du parcours de soins des enfants avec une hospitalisation programmée, mener des consultations auprès d'enfants et de parents, mettre en place une formation pour prévenir les événements indésirables en service de néonatalogie, former ses collègues aux soins de développement des nouveau-nés en passant par le jeu, etc. sont autant d'exemples qui confirment les bénéfices apportés par la puéricultrice hospitalière.

Entre culture et maternité : accompagner les interactions précoces

Article de Asmaa Cochereau

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 342, décembre 2020, pp. 35-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Culture, Interaction, Maternage, Soin, Migration, Rite de passage, Portage, Hygiène, Massage, Sommeil, Allaitement, Identité

La puéricultrice constitue un vecteur essentiel des premiers liens du bébé avec son parent, son entourage et, pourquoi pas, avec sa culture. En effet, les soins de maternage s’appuient sur la culture d’origine, qui oriente vers le “devenir mère”, le “devenir père” et l’intégration du bébé dans sa lignée, sa langue et son identité propre. Les façons de bercer, porter, modeler, socialiser, nourrir sont aussi riches que les cultures, proches ou lointaines.