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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Mobilisation : le social brûle

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1312, 1er au 14 mars 2022, p. 10.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travailleur social, Financement, Mouvement social, Conditions de travail, Valeur sociale, Marseille

En profond désaccord avec la marchandisation du social, un collectif de travailleurs sociaux marseillais se mobilise pour penser comment panser. Attachés à leur métier, ils cherchent à l’exercer autrement dans le respect de leurs valeurs et des publics concernés.

À quoi sert l’expertise usagère ?

Article de Claire Heijboer

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 149-155.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Expert, Relation professionnelle, Savoir, Compétence, Coopération, Pratique professionnelle, Participation, Intervention sociale, Expérience

Si l’on parle facilement de savoirs usagers, ou de savoirs d’expérience pour décrire les connaissances, capacités et compétences des personnes usagères d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, la notion d’expertise usagère est plus difficilement employée, voire même souvent décriée. Cependant, cette dernière démontre les opérationnalités de ce savoir que nous entendons dévoiler

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La Croix-Rouge au secours des Ukrainiens

Article de Olivier Van Caemerbeke

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 265, Mars 2022, pp. 29-32.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action humanitaire, ONG, Guerre, Conflit, Exil, Solidarité, Réfugié, Croix rouge française, Ukraine

Par sa présence en Ukraine et sa mobilisation internationale, la Croix-Rouge apporte soutien et réconfort aux civils confrontés à cette guerre. La Croix-Rouge française prend une part importante dans la solidarité internationale qui s'exprime.

Comment la droite s’est emparée des esprits

Article de Michel Eltchaninoff, Alexandre Lacroix, Gérard Noiriel, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 157, mars 2022, pp. 38-61.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Vie politique, Parti politique, Pouvoir, Classe sociale, Capitalisme, Gramsci (Antonio), Fourmies, Nord

Où est passée la gauche ? Comment se fait-il qu’elle soit désormais si basse dans les sondages, tandis que le match de la présidentielle semble se jouer entre centre droit et extrême droite ? Telles sont les questions qui traversent ce dossier. Nous avons enquêté dans deux directions. D’abord, nous nous sommes demandé comment la droite a préparé et mené, au cours des décennies écoulées, la bataille des idées. Ensuite, nous nous sommes interrogés sur la dynamique sociologique, sur l’état des rapports de domination qui a encouragé la diffusion des idées de droite.
Et pour commencer, nous vous invitons à découvrir le parcours et la pensée du philosophe italien Antonio Gramsci (1891-1937), qui, à travers son grand concept d’« hégémonie » et bien d’autres notions qu’il a forgées au fond d’une prison des Pouilles, donne des outils pour comprendre les mécanismes de toute prise de pouvoir.
Partant des hypothèses de Gramsci, l’historien Gérard Noiriel propose son diagnostic implacable sur la gauche française actuelle : c’est parce qu’elle a cédé aux sirènes américaines de la politique identitaire, de la défense des minorités, et qu’elle s’est désintéressée de la lutte des classes, que la gauche a perdu son électorat.
Pour en avoir le cœur net, notre reporter Nicolas Gastineau s’est rendu à Fourmies, dans le Nord. Jadis fief de la gauche, cette ville a basculé du côté de la droite républicaine : une métamorphose qui s’explique largement par les séquelles de la désindustrialisation.
Les philosophes Stéphanie Roza, spécialiste du rapport de la gauche aux Lumières, et Laetitia Strauch-Bonart, élève de Jean-Claude Michéa mais inspirée par le conservatisme anglais, ont débattu de cette question ouverte depuis la Révolution : quelle devrait être l’attitude des classes populaires face au marché et au capitalisme – plutôt hostile, comme en France, ou favorable, comme en Grande-Bretagne ?

Le fanatisme technocratique : obstacle à une approche systémique vertueuse

Article de Jean Claude Bernadat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 548-549, janvier-février 2022, pp. 59-74.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche systémique, Accompagnement, Posture professionnelle, Établissement social et médicosocial, Protection de l'enfance, ITEP, MECS, CPOM, Projet d'établissement

La conduite du changement qui touche depuis deux décennies le secteur médico-social apparaît sur le principe d'une nécessité absolue. A l'inverse, le rythme de sa mise en oeuvre, sa faible prise en compte de l'expertise de terrain et les défectuosités des systèmes déployés la rend, chaque jour, un peu plus illégitime.

Médiateurs, éducateurs et police de rue : entre confrontation, coopération et méfiance réciproque

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 174-189.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Quartier, Quartier prioritaire, Banlieue, Politique de la ville, Intervention sociale, Médiation, Éducateur de rue, Prévention spécialisée, Travail social, Animation, Sécurité, Contrôle social, Discrimination, Partenariat, Coopération, Conflit

Au début des années 2000, deux modèles principaux d’intervention sociale sont en concurrence pour assurer la régulation sociale des désordres dans les quartiers populaires : d’un côté, celui de la « prévention-intégration » incarné par les éducateurs de rue, de l’autre, celui de la « médiation-sécurité » représenté par les médiateurs sociaux. Aujourd’hui, dans un contexte de ghettoïsation socio-ethnique de nombreuses cités d’habitat social, les intervenants sociaux liés aux champs de la médiation-sécurité et de l’animation, bien que socialement moins bien reconnus que les travailleurs sociaux qualifiés, ont en grande partie supplanté les éducateurs pour assurer la paix sociale de ces territoires. Cependant, ces acteurs sociaux ethnicisés, assimilés aux « cités sensibles » dont ils sont issus, vivent des épreuves de stigmatisation et de discrimination de la part d’autres professionnels chargés du contrôle et de la répression des phénomènes de déviance et de délinquance. En effet, des forces de l’ordre ainsi que des travailleurs sociaux patentés se méfient des médiateurs au point de les percevoir comme des adversaires plutôt que des partenaires.

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L’évolution socioéconomique du secteur non lucratif : l’exemple des fédérations de centres sociaux en France

Article de André Decamp

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 262-277.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Centre social, Équipement socioculturel, Éducation populaire, Changement social, Identité professionnelle, Association, Vie associative, Libéralisme, Gestion, Gestion financière, Démocratie, Citoyenneté

Le contexte, en changement constant, oblige les associations en général, et celles du mouvement d’éducation populaire en particulier, à s’adapter et à innover. L’intrusion du système néo-libéraliste et du secteur marchand dans le mouvement d’éducation populaire engendre des tensions au sein des fédérations, ainsi qu’une notion de concurrence entre les acteurs. Ces phénomènes nouveaux rendent nécessaires une réflexion et un débat constructifs pour prendre en compte les enjeux démocratiques. Les fédérations de centres sociaux doivent se réinventer, afin de sortir du schéma réducteur d’un dispositif profitant au pouvoir. Elles doivent montrer et démontrer qu’elles sont aussi partie prenante de la vie démocratique, qui constitue leur principal ressort et leur identité première.
Il s’agit de savoir si les modèles socio-économiques du moment menacent la capacité d’innovation des associations d’éducation populaire, et comment il est possible de financer cette innovation tout en respectant les valeurs et les projets des organisations porteuses.
L’objectif de cet article est d’aborder le questionnement sous un angle critique, positif et constructif, en se centrant sur l’évolution actuelle au regard des valeurs de l’éducation populaire et des alternatives possibles. Il analysera les relations complexes entre l’État et les acteurs de l’éducation populaire, alors qu’il est nécessaire de viser une intervention qui se rapproche des textes fondateurs.

L’évolution socioéconomique du secteur non lucratif : l’exemple des fédérations de centres sociaux en France

Service public : « La guerre des pauvres contre les pauvres »

Article de Brigitte Bègue, Willy Pelletier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3237, 10 décembre 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Secteur public, Privatisation, Libéralisme, Rentabilité, Épidémie, Crise, Hôpital, Solidarité, Inégalité, Violence, Fonction publique, Travailleur social, Risques psychosociaux, Burn out, Terrain, Contrôle, Enseignement supérieur, Abandon, Territoire

La crise de la Covid a montré l’importance de l’hôpital et de la solidarité. Pourtant, sous prétexte de modernisation, les services publics se délitent de plus en plus. Leur privatisation est en marche, au risque d’une explosion de la violence et des inégalités et sociales. Cosigné par Willy Pelletier, l’ouvrage La valeur du service public analyse ce mécanisme destructeur.

Nourrir les pauvres : les quatre âges de l'aide alimentaire

Article de Jean Noël Retière

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Aide alimentaire, Représentation sociale, Bénévolat, Relation travailleur social-usager, Chômage, Action humanitaire, ONG, Précarité, Loi 2016-138 du 11 février 2016, Amendement Coluche

Cet article retrace l’histoire de l’aide alimentaire en France avec un regard particulier sur trois thématiques : la relation entre le monde associatif et l’action de l’État, la question des représentations des bénévoles à l’égard des usagers, leurs motivations et la représentation que peuvent en avoir d’autres acteurs. Enfin, l’article évoque aussi l’histoire récente, marquée par la multiplication des initiatives locales aux côtés des grands organismes que sont les Banques Alimentaires et les ONG historiques.

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Les écoles de service social dans l'entre-deux-guerres : les véritables pionnières de la formation en alternance

Article de Patrick Lechaux

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 116-123.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Organisme de formation, Service social, Approche historique, Formation alternée, Stage, Professionnalisation

Cette contribution entend réparer une injustice de la part des travaux historiens en éducation et formation, qui attribuent la paternité de l’alternance en formation au mouvement des Maisons familiales rurales au tournant des années 1950. En réalité, les écoles de service social françaises, de même que leurs homologues étrangères, ont, dès l’entre-deux-guerres, pratiqué et formalisé une véritable démarche de formation en alternance, ainsi que nous le montrons textes à l’appui.