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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'accompagnement préventif du jeune enfant, une histoire de protection et de mutation

Article de Laurence Rameau

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 296-297, août-septembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Prévention, Approche historique, Protection de l'enfance, Loi, Puériculture, Allaitement, Crèche, PMI, Puéricultrice

Retracer les grandes lignes de la prévention en petite enfance depuis le XIXème siècle en France nous fait voyager dans une histoire en perpétuelle évolution. Du rôle de la nourrice à l'émergence des infrastructures dédiées à la protection sanitaire, un long parcours a été effectué pur parvenir à prendre pleinement conscience des besoins du jeune enfant et à mettre en lace l'accompagnement préventif qui en découle.

Santé et Dignité

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3222, 27 août 2021, pp. 18-23.

Mots clés : Santé-Santé publique, Loi, Bioéthique, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui, Droit, Santé, Fin de vie, IVG, Acharnement thérapeutique, Euthanasie

La nouvelle loi « bioéthique » du 2 août 2021 ouvre l’assistance médicale à la procréation aux couples de femmes et aux femmes célibataires, répondant ainsi à de nouvelles aspirations sociales. Les avancées médicales font ainsi évoluer le droit en s’attachant à préserver la dignité humaine. Notre dossier revient sur les transformations législatives en matière de procréation, de fin de vie et d’avortement.

Violences faites aux femmes et violences intrafamiliales

Article de Florence Jakovenko, Ernestine Ronai, Eugénie Poret Petrucci, Emmanuelle Stephanet al.

Paru dans la revue Soins, n° 857, juillet-août 2021, pp. 11-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Violence, Violence conjugale, Famille, Assistant de service social, Infirmier, Femme, Loi, Droits des femmes

Défendre les droits des femmes pour prendre soin de tous;
Connaitre les violences faites aux femmes pour mieux les accompagner;
De la domination à la violence;
Devenir tuteur de résilience auprès des victimes de violence conjugale;
Les enfants, victimes à part entière des violences conjugales;
L'assistant de service social, un partenaire de la prise en charge infirmière;
La loi pour lutter contre les violences faites aux femmes;
Le rôle des infirmières dans l’accompagnement des femmes victimes de violences;
Coordination des intervenants dans la prise en charge des violences intrafamiliales;
L'attestation clinique infirmière.

La loi Solidarité et renouvellement urbain, vingt ans après. Retour sur son origine, son article 55, sa portée et son actualité

Article de Thibault Tellier, Florence Lerique, Didier Desponds, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 238, avril-juin 2021, pp. 5-98.

Mots clés : Territoire-Logement, Loi, Habitat, Urbanisme, Logement social, Approche historique, Politique de la ville, Milieu urbain, Mixité sociale, Bilan, Évaluation, Bailleur, SRU (Loi), Fondation Abbé Pierre, Nantes

"[...] L’un des principes que nous pouvons retenir de cette loi est qu’elle a introduit dans les politiques publiques la notion d’un repère national et quantifiable à atteindre : avec la loi SRU, partout en France, les communes doivent atteindre la proportion de 20 à 25 % de logements sociaux sur leur territoire. La loi SRU a fait en sorte que la production de logement social soit une norme nationale et que cette norme fasse abstraction de toutes les contingences locales, ce qui constitue l’un des facteurs de réussite de cette loi. L’instauration d’un seuil à atteindre a permis de construire un récit autour de la construction de logement social et a permis, parce qu’il s’agissait d’une norme imposée par l’État, d’aider les élus à s’abstraire des réticences qu’ils pouvaient parfois rencontrer localement. [...]

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La maltraitance dans la relation mère-fille… ou la répétition du « meurtre d’un enfant » à l’adresse d’un Autre

Article de Yolande Govindama, Alexandre Ledrait

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 57-74.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant maltraité, Relation enfant-mère, Fille, Maltraitance, Répétition, Jouissance, PJJ, Psychanalyse, Traumatisme, Fantasme, Transfert, Loi, Infanticide

Cet article aborde, à partir de la répétition des maltraitances sur enfant dans la relation mère-fille, la fonction du processus de cette répétition selon la théorie freudienne et lacanienne dans un dispositif de soin dans le cadre de la PJJ. Une vignette clinique met en évidence que l’insistance de la répétition du fantasme d’infanticide dans la généalogie féminine ne se réduit pas à la narration du traumatisme infantile mais devient une interrogation à l’adresse du Grand Autre pour se définir comme sujet désirant, différent, afin de se soustraire à ce fantasme. Si cette demande sous-jacente à cette répétition n’est pas entendue par les professionnels, les institutions qui sont mis à l’épreuve, dans le transfert et le contretransfert, au profit de la fonction victimaire chez le sujet, les réponses apportées dans la réalité ne pourront que contribuer à assurer la jouissance mortifère de ce dernier dans la transgression, mettant en échec la fonction symbolique de la Loi. Les auteurs montrent, à travers l’efficacité du transfert et de la fonction symbolique de la Loi, que la psychanalyse sans divan peut s’adapter à une clinique du réel, clinique qui peut parfois réinterroger la théorie.

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Consentir à l’inceste : un oxymore

Article de Jean Luc Viaux

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 39-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Inceste, Consentement, Père, Fratrie, Abus sexuel, Loi, Violence, Mineur

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

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Professionnalisation et métier d'assistant familial

Article de Nathalie Coulon, Christine Lentz Gaiani, Corinne Dupont

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 104-105.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant familial, Professionnalisation, DEAF, Loi, Réfèrent, Accompagnement, Stagiaire, Formation professionnelle, Équipe pluridisciplinaire, Implication personnelle, Profession

Nous sommes trois assistantes familiales, nous travaillons pour une association de placement familial depuis une dizaine d'années et depuis 2016 comme référentes professionnelles dans le cadre de l'accompagnement au DEAF.

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Le droit disciplinaire dans le social et le médico-social

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3210, 21 mai 2021, pp. 18-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Droit, Discipline, Sanction, Règle, Loi, Procédure, Établissement social et médicosocial, Habitat, Logement, Contestation, Salarié, Conseil des prud'hommes

Pour appliquer une sanction disciplinaire, l’employeur doit respecter une procédure encadrée par des dispositions légales, conventionnelles et éventuellement par le règlement intérieur de l’entreprise. Présentation des règles applicables au secteur social et médico-social.

Prostitution : une loi aux effets pervers

Article de Brigitte Bègue, Flora Peille, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3205, 16 avril 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Loi, Victime, Violence, Mineur, Technologie, Réseau social, Précarité, Accompagnement, Financement, Souffrance psychique, Vulnérabilité, Hébergement, Réinsertion sociale, Jeune, Conduite à risque, Conscience, Problématique

Dossier composé de 6 articles :
Prostitution : une loi aux effets pervers
Prostitution : cinq ans après, une loi lacunaire
Abolitionnistes ou non
Les personnes prostituées cumulent les vulnérabilités
Parcours de sortie : un système « embolisé »
Prostitution des mineurs : la fin d’un déni ?

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.