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Consentir à l’inceste : un oxymore

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Jean Luc Viaux
Titre de la revue
Dialogue
Titre du dossier
Violences faites aux enfants
numéro
232
Mentions d'édition
juin 2021
Dates
2021
Pages début-fin
pp. 39-55
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Enfance-Famille
Mots-clés Prisme
Inceste, Consentement, Père, Fratrie, Abus sexuel, Loi, Violence, Mineur
Présentation de l'éditeur

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

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