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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 71 à 80 sur un total de 177

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Mineurs non accompagnés : filiation et affiliations d’un pays à l’autre

Article de Benjamin Assayag, Olivier Taieb, Marie Rose Moro, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 340-349.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Pays d'origine, Pays d'accueil, Lien social, Filiation, Migration, Adolescent, Relation familiale

Les mineurs non accompagnés constituent une population vulnérable au carrefour de deux situations critiques : adolescence et migration. Nous nous sommes intéressés aux modalités de filiation, d’affiliations et de gestion des différences des liens entre le pays d’origine et le pays d’accueil et avons rencontré pour cette étude cinq jeunes suivis en psychothérapie. La méthode a consisté en deux entretiens semi-structurés avec interprète et l’utilisation d’un outil narratif, le self dialogique. L’analyse phénoménologique des entretiens permet de déterminer plusieurs thèmes. D’une part, le lien aux éducateurs est comparé aux liens aux parents alors que les liens aux amis s’apparentent à des liens fraternels. D’autre part, les liens à l’école et au travail semblent centrés sur la performance. Enfin, l’étude des différences entre le pays d’origine et le pays d’accueil a fait apparaître plusieurs notions : une non comparabilité, les notions de perte et de gain, une relative stabilité des représentations antérieures, ainsi qu’une tentative d’explication des différences et des stratégies d’adaptation à l’œuvre.

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Une ONG en analyse : étude psychosociologique des relations interculturelles

Article de Emmanuel Gratton, Nolhan Bansard

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 327-339.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, ONG, Acculturation, Interculturel, Psychologie, Stagiaire, Intégration, Action humanitaire

Une organisation non gouvernementale africaine menant des actions en direction des enfants des rues accueille régulièrement des stagiaires occidentaux, notamment en psychologie, qui participent à son activité aux côtés d’éducateurs salariés locaux. Cela pose la question de l’acculturation et des relations interculturelles à l’œuvre. Une demande d’analyse de la pratique a été réalisée par la direction de cette ONG. Une analyse psychosociologique et clinique de l’ONG a été réalisée à partir des observations des stagiaires et ex-stagiaires et des discours des participants à cette analyse de la pratique. Le modèle théorique principal choisi est celui de l’emboitement des sept instances qu’Eugène Enriquez présente dans L’organisation en analyse (2003). Par ailleurs, la prise en compte de la dimension interculturelle entre un pays anciennement colonisé et un pays anciennement colonisateur permet de mettre en exergue certains dysfonctionnements organisationnels et des dynamiques intergroupes.

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Combien de générations reste-t-on « immigrants » ? Réflexion critique sur une terminologie porteuse d’une identité imposée

Article de Imen Ben Cheikh, Abdelwahed Mekki Berrada

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 318-326.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Sémiologie, Vocabulaire, Interprétation, Identité, Représentation sociale, Enfant de migrant

La terminologie « deuxième génération » d’immigrants demeure largement utilisée par les chercheurs pour désigner les enfants de parents immigrants. Dans cet article, nous critiquons la normalisation de cette terminologie et son potentiel d’extension infinie selon une perspective historique. Nous analysons ses différents sens selon le contexte social et politique, mais aussi selon le pays d’origine des parents et enfin selon le lien historique entre le pays de naissance et le pays d’origine. Alors que la construction identitaire des enfants d’immigrants est complexe et singulière, cette terminologie peut représenter une affirmation identitaire positive pour certains, alors que, pour d’autres elle peut au contraire porter un poids de souffrance sociale.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Du traumatisme de l'exil à la bientraitance : accompagner les familles

Article de Alexandrine Sanchez

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 379, juillet-août 2020, pp. 73-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Immigré, Traumatisme, Thérapie familiale, Transmission

L’association de soutien à la fonction parentale « Vivre en Famille » accompagne notamment des personnes issues de l’immigration. Devant le constat d’un manque de savoir-faire spécifique pour suivre ces familles souvent marquées par l’exil, la précarité et l’isolement, l’auteure ainsi que l’équipe d’accompagnement ont suivi une formation. Ils ont également mis en place un projet collectif sur la transmission, entre les acteurs sociaux et les familles accompagnées, cela avec un seul but : redonner confiance aux parents suivis, d’où qu’ils viennent, et où qu’ils soient.

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Santé des migrants

Article de Virginie Halley des Fontaines, Dominique Kerouedan

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 111, juin 2020, pp. 14-62.

Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Santé, Santé mentale, Immigré, Droit d'asile, Statistiques, Statut juridique, Pathologie, Femme, Enfant, Mineur non accompagné, Politique sanitaire, Prise en charge, Grossesse, Union européenne, Accès aux soins, Assurance maladie, Aide médicale, Hôpital, Traumatisme, Psychopathologie, Soin, Équipe soignante, CIMADE

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 8 % des personnes vivant en Europe sont des personnes migrantes. En 2012, la section Europe de l’OMS lance le projet Phame. Phame (Public Health Aspects of Migrations in Europe, Migration et santé publique en Europe) soutient les services de santé publique des pays soumis à d’importants flux migratoires. Ses objectifs sont au nombre de trois : compenser l’impact négatif du parcours migratoire, réduire les inégalités des états de santé en facilitant l’accès aux soins, et garantir les droits à la santé des personnes migrantes. En recensant les meilleures pratiques et les éventuelles lacunes des services de santé publique, le projet sollicite la coordination des interventions et l’établissement de plans d’urgence adaptés. Certes, les services de santé ne peuvent, à eux seuls, assurer une prise en charge globale de la santé des personnes migrantes et agir sur l’ensemble des déterminants sociaux tels que le logement, l’éducation, l’emploi et la protection sociale. L’OMS Europe insiste donc sur la nécessité de mettre en place des actions intersectorielles en réponse aux enjeux spécifiques à la santé de ces personnes, d’autant que l’ensemble des déterminants sociaux ont un impact sur l’état de santé des personnes. [...]

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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Politiques d'expulsion

Article de Claudia Charles, Patrick Henriot, Claire Rodier, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 125, juin 2020, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Expulsion, Droit d'asile, Législation, Enfermement, Répression, Droits de l'homme, Retour au pays, Contrainte, Droit européen, France, Royaume-Uni, Europe

Expulser à tout prix : tel est le credo qui inspire la politique d’immigration et d’asile de l’Union européenne et de ses États membres. Un credo devenu obsession comme en témoigne l’adoption, en 2008, de la directive « Retour » qui pose des règles communes en matière d’éloignement des ressortissant·es de pays tiers et systématise le recours à l’enfermement pour pallier le « risque de fuite » des personnes à expulser, tandis que des pouvoirs croissants sont parallèlement accordés à l’agence Frontex pour améliorer l’« efficacité » des « éloignements ». Si le taux des expulsions finalement réalisées est loin d’être à la hauteur des moyens mis en œuvre, ces politiques toujours plus coercitives vont de pair avec la violation des obligations internationales des États et l’aggravation constante des atteintes portées aux droits fondamentaux des personnes migrantes.

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Jeunes migrants isolés : comment aider à la reconstruction, après le traumatisme destructeur

Article de Cécile Flaget

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 378, juin 2020, pp. 59-63.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Traumatisme, Psychothérapie

Dans ce texte très personnel, l’auteure rend compte de son expérience en tant que psychologue auprès de jeunes migrants isolés. Arrivés en France après de très longs et douloureux périples, ces patients, adolescents, sont souvent en perte de repères. Cécile Flaget leur offre un espace de parole libérée, où ils peuvent déposer leurs souffrances et leurs espoirs, afin de se reconstruire, tout doucement.

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Les populations étrangères face au numérique

Article de Lise Faron

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 135-144.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Technologie numérique, Internet, Exclusion sociale, Accès aux droits, Titre de séjour, Illectronisme

L’usage de l’Internet est aujourd’hui devenu un passage incontournable dans la majorité des préfectures pour les personnes étrangères qui souhaitent s’informer, demander ou faire renouveler un titre de séjour. Si la dématérialisation des démarches administratives est certainement avantageuse pour une grande partie de la population, elle peut être au contraire une source de rupture d’accès aux droits pour les personnes les plus précaires, notamment si cette dématérialisation devient exclusive de l’usage d’autres modes d’accès au service public, comme c’est très souvent le cas pour les démarches liées au droit au séjour. Bien loin des engagements pris dans la charte Marianne qui parle de « faciliter l’accès des usagers dans les services », les préfectures sont amenées par mesure de restrictions budgétaires à fermer de plus en plus leurs portes aux personnes étrangères, contraintes d’attendre des mois voire des années pour ne serait-ce que réussir à déposer une demande de titre de séjour, en violation du principe d’égalité de tous dans l’accès au service public.

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