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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 179

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Illégaliser, régulariser

Article de Sara Casella Colombeau, Nathalie Ferré, Emeline Zougbédé, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 126, octobre 2020, pp. 3-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Législation, Titre de séjour, Admission, Décision, Indicateur, Action collective, Contestation, Grève, Résistance, Association, Syndicat, Insertion professionnelle, Intégration, Modèle, Droit d'asile, Illégalité, France, Royaume-Uni

Jusque dans les années 2000, de grandes opérations de régularisation ont été menées dans les pays européens pour légaliser la présence, sur leur territoire, d’une population étrangère certes maintenue dans l’ombre mais néanmoins indispensable. Présentées comme une contrepartie à une législation sur l’entrée et le séjour de plus en plus restrictive, elles ont cédé le pas au « cas par cas », à l’« admission exceptionnelle ». Mais le passage à l’examen individuel « à bas bruit » ne s’est pas accompagné d’une clarification des critères pensés hors du cadre de la loi.
Au flou juridique, médiatique et même statistique qui entourent ces régularisations, s’oppose la sélection drastique que les syndicats et associations de soutien aux sans-papiers opèrent dans les dossiers présentés aux préfectures, intériorisant leurs normes, parfois illégales. Entre « raison humanitaire » et « utilitarisme migratoire », les régularisations apparaissent plus que jamais comme la récompense d’un parcours forcément méritoire de personnes étrangères bien endurantes.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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MNA est mon nom, enfant est mon prénom !

Article de Emmanuel Okounholla

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 528-529, mai/juin 2020, pp. 237-241.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Droits de l'enfant, Protection de l'enfance

Tout enfant a des droits : droits à l'éducation, droit au respect de son intimité, droit à... La Convention internationale des droits de l'enfant nous engage, mais aussi et surtout nous oblige !

A Lille, un front uni pour défendre les immigrés

Article de Gérard Minet

Paru dans la revue Plein droit, n° 125, juin 2020, pp. 40-44.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Solidarité, Action collective, Syndicat, Association, Approche historique, Nord, Pas de Calais, Lille

Le Nord-Pas-de-Calais a été très tôt une terre d’immigration. Si les vagues migratoires ont changé de nature au fil du temps, la présence d’un population immigrée importante imprime aujourd’hui encore sa marque aux luttes militantes. À côté de l’engagement des syndicats auprès des travailleurs immigrés et des associations luttant pour la reconnaissance des droits des personnes étrangères, la place occupée par l’organisation autonome des immigrés, depuis le Mouvement des travailleurs arabes, dans les années 1970, jusqu’au Comité des sans-papiers né en 1996, est significative. Comme quoi, la diversité des acteurs n’empêche pas de mener des combats unitaires.

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Politiques d'expulsion

Article de Claudia Charles, Patrick Henriot, Claire Rodier, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 125, juin 2020, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Expulsion, Droit d'asile, Législation, Enfermement, Répression, Droits de l'homme, Retour au pays, Contrainte, Droit européen, France, Royaume-Uni, Europe

Expulser à tout prix : tel est le credo qui inspire la politique d’immigration et d’asile de l’Union européenne et de ses États membres. Un credo devenu obsession comme en témoigne l’adoption, en 2008, de la directive « Retour » qui pose des règles communes en matière d’éloignement des ressortissant·es de pays tiers et systématise le recours à l’enfermement pour pallier le « risque de fuite » des personnes à expulser, tandis que des pouvoirs croissants sont parallèlement accordés à l’agence Frontex pour améliorer l’« efficacité » des « éloignements ». Si le taux des expulsions finalement réalisées est loin d’être à la hauteur des moyens mis en œuvre, ces politiques toujours plus coercitives vont de pair avec la violation des obligations internationales des États et l’aggravation constante des atteintes portées aux droits fondamentaux des personnes migrantes.

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Migrations et création littéraire

Article de Marie Poinsot, Odile Richard Pauchet, Alexis Nuselovici, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, vol. 1329, avril-juin 2020, 190 p..

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Création, Littérature, Motivation, Exil, Mémoire collective, Milieu urbain, Corps, Identité, Poésie, Créativité, Imaginaire, Langue, Esthétique, Norme sociale, Représentation sociale

Le dossier publie des articles de spécialistes autour de questionnements communs : pourquoi le déplacement est-il le moteur de la création littéraire ? Quel imaginaire singulier, dans le vaste domaine littéraire, produit l’exil ? Quels sont les registres et les langues à mobiliser pour inventer des formes stylistiques radicales ? Enfin, si « gagner sa langue d’écrivain » dépend des scènes littéraires, à quel prix faut-il se soumettre aux codes esthétiques et aux procédures qui font la célébrité du moment ? Nécessité existentielle pour l’écrivain, l’acte d’écriture interroge nos certitudes et nos représentations ; c’est son regard subversif sur les réalités migratoires dont nous avons besoin en ce moment.

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Traduire l'exil : l'enjeu central des langues

Article de Alexandra Galitzine Loumpet, Marie Caroline Saglio Yatzimirsky, Moayed Assaf, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 3-38.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Langue étrangère, Droit d'asile, Demande, Dossier administratif, Interprétariat, Besoin, Accès aux droits, Non-recours, Droit des étrangers, Violence institutionnelle, Médiation, Trafic d'être humain

En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction.

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Menace sur l’aide médicale d’État

Article de Caroline Izambert

Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 43-46.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Aide médicale, Illégalité, Clandestinité, Accès aux soins, Réforme, Droit d'asile, Approche historique

A l’automne 2019, à l’approche du vote du budget, l’aide médicale d’État, dispositif de couverture maladie des personnes en situation irrégulière, a été au centre de tous les débats. Alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à préserver le dispositif pendant la campagne présidentielle, son gouvernement n’a pas résisté à la tentation de réformer l’accès aux soins des étrangers, malgré les vives protestations des associations et du monde médical. Il a en outre mis en place un délai de carence pour l’accès à l’assurance maladie des demandeurs et demandeuses d’asile. Autant de mesures qui invitent à revenir sur l’histoire d’un dispositif – l’AME – écartelé entre politique migratoire, combat pour les droits, et santé publique.

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Les réfugiés dans l'impasse

Article de Isabelle Lendrevie, Catherine Wihtol de Wenden, Joseph Krulié, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, vol. 1328, janvier-mars 2020, pp. 8-154.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Droit d'asile, Réfugié, Droit des étrangers, ONG, Magistrat, Avocat, Droit international, Droit européen, Trafic d'être humain, Mineur non accompagné, Témoignage, Droits de l'homme, Europe, Afrique, Asie, Moyen orient

La revue ouvre l’année 2020 sur la problématique des réfugiés en explorant les réalités des nouvelles routes empruntées par les migrants à partir de l’analyse de la perception et des pratiques de ceux qui sont chargés de défendre leur droit à l’asile, à savoir les magistrats, les avocats et les acteurs des ONG qui tentent au quotidien d’accompagner les migrants dans leur traversée du droit.

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