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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 76

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Des hommes formés à un métier dit "de femmes"

Article de Béatrice Guglieri, Anne Dominique Bolanos, Marie Hélène Bergoni, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 45, février-avril 2017, pp. 19-20.

Mots clés : Travail social : Formation, Accompagnement de la personne et identité, Formation, Homme, Aide à domicile, Profession, Travailleur social, Accompagnement, Compétence professionnelle, Assistant de vie aux familles, Genre

La place des hommes dans les services d'aide à la personne

Article de David Valmont, Xavier Czaja, Franck Guichet, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 45, février-avril 2017, pp. 10-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Homme, Profession, Travailleur social, Représentation sociale, Conditions de travail, Intimité, Hygiène, Mixité, Accompagnement, Dépendance, Égalité professionnelle, Formation, Vulnérabilité, Genre, FESP (Fédération du service aux particuliers)

Conditionnalités implicites et productions d'inégalités : les coûts cachés de la dématérialisation administrative

Article de Pierre Mazet

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 264, mars 2017, pp. 41-47.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Accès aux droits, Administration, Usager, Travailleur social, Inégalité, Technologie de l'information et de la communication, Exclusion sociale, Autonomie, Technologie numérique

L’accès aux droits se charge aujourd’hui de nouvelles conditionnalités qui sont avant tout implicites. De plus en plus d’institutions publiques imposent à leurs usagers d’adopter un mode de relation numérique dans leurs échanges. L’usage des technologies de l’information emporte des exigences, socialement distribuées. Non préparé, le mouvement récent d’accélération de la numérisation de la relation administrative risque donc de produire des effets inverses à la simplification qu’il prétend conduire.

Contenir les manifestations agressives et les crises de violence : quand la parole ne suffit plus

Article de Claire Boineau, Thierry Queau Sleiman, Gilles Mireault, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, 252 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Agressivité, Usager, Établissement social et médicosocial, PJJ, ITEP, Adolescent, Travail social, Travail éducatif, Émotion, Accompagnement, Affectivité, Communication, Prévention, Formation, Travailleur social

Comment faire face aux manifestations agressives et crises de violence... Ce numéro propose d'examiner à travers différentes grilles de lecture, la manière dont les professionnels appréhendent et mettent en oeuvre les pratiques et les gestes contenants, qu'ils s'inscrivent dans une démarche préventive ou en dernier recours dans le cadre du traitement de situations d'urgence. Il s'agira aussi d'interroger le sens, l'impact et les limites de ces modes d'intervention, eu égard aux recommandations de bonnes pratiques et à la nécessité qu'il y a aujourd'hui de promouvoir des alternatives visant à redonner place à la parole dans un cadre institutionnel suffisamment contenant.

L’intervention sociale auprès des plus démunis : prendre en charge le corps vulnérable et le sentiment de honte

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 85-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Corps, Honte, Stigmatisation, Travailleur social, Relation d'aide, Soins esthétiques, Vulnérabilité

Tous les publics de l’intervention sociale – exclus, désaffiliés ou fragiles – cumulent des précarités qui marquent les corps, les stigmatisent et les discriminent physiquement et socialement. Ces réalités sont souvent associées à un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors, les prises en charge sont nécessaires pour soutenir et faire évoluer les vulnérabilités et les ressentis négatifs de ces personnes. Si les médecins s’occupent prioritairement de l’aspect médical et les psychologues du traitement psychologique, les intervenants sociaux se partagent la prise en charge sociale, appréhendant l’estime de soi et la revalorisation de la personne. L’aide psychosociale peut prendre en charge le corps désocialisé. Les soins esthétiques peuvent soulager le corps éprouvé. Tous contribuent à soulager le corps stigmatisé, et au-delà à contrer la vulnérabilité contemporaine.

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"L'aveu du dégoût est quasiment un interdit professionnel"

Article de Dominique Memmi, Jérôme Vachon

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2987, 09 décembre 2016, pp. 38-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Profession médicale, Profession paramédicale, Travailleur social, Image du corps

Le dégoût de l’autre, de sa saleté, de ses odeurs, reste un sujet sensible dans les professions de l’aide, du soin et du secours. Etre dégoûté par le corps de l’usager ou du patient tout en ayant vocation à l’aider… Un sacré paradoxe ! La chercheuse Dominique Memmi a codirigé un ouvrage sur le sujet, où elle décrit la façon dont les professionnels font face à cette question.

Quand la relation d'aide se conjugue avec la violence

Article de Christelle Goffard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 51-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Relation d'aide, Travailleur social, Majeur protégé, Tutelle

La violence n’est pas une spécificité du milieu sanitaire et médico-social, nous y sommes confrontés au quotidien à différents degrés : un trouble de voisinage, la négligence d’un automobiliste peuvent la faire naître.
Alors pourquoi, la violence exprimée dans les milieux sanitaires et médico–sociaux est-elle si singulière ? Nous, professionnels du secteur sanitaire et médico-social dont la mission principale est d’aider l’usager serions parmi les premiers à la subir ? La relation d’aide, cœur de notre métier serait-elle porteuse des germes de la violence ?
Et si la réponse reflétait la complexité d’une violence, qui ne s’invite pas toujours à l’endroit où elle est attendue ? …

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Social et médico-social, même combat

Article de Martine Gille

Paru dans la revue Lien social, n° 1192, 29 septembre au 12 octobre 2016, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Soin, Accompagnement social, Relation d'aide, Établissement social et médicosocial, Santé, Coopération

L'autonomie en tension

Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT

En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...

Légendes et confusions juridiques

Article de Pierre Brice Lebrun

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 94-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Justice, Travailleur social, Responsabilité, Droits des usagers, Information

La culture juridique des travailleurs sociaux et médicosociaux repose souvent sur des légendes, des malentendus, des confusions, des bruits qui courent de bouche d’éducateur à oreille d’assistante sociale, des « âneries » qui créent des règles et deviennent des certitudes à force d’être répétées, mais c’est toujours « l’usagé » qui en pâtit, c’est lui dont les droits fondamentaux sont bafoués quand le droit n’est pas respecté.

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