PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Article de Patricia Attigui, Angélique Gozlan, Barbara Smaniotto, et al.et al.
Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 95, juin 2017, pp. 7-176.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Réseau d'information et de communication, Jeu vidéo, Jeu en réseau, Internet, Psychanalyse, Psychopathologie, Médiation, Identité, Soin, Addiction
Paru dans la revue Santé mentale, n° 219, juin 2017, pp. 16-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, CMP, Atelier, Psychopathologie
Chaque premier jeudi du mois, jour de marché, patients et soignants ouvrent la Boutique solidaire. Retour sur une initiative qui donne vie aux notions de réhabilitation psychosociale et de rétablissement.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 1, mars 2017, pp. 3-27.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sociologie, Marginalité, Psychopathologie, Sociabilité, Relation, Classification, Évolution, Inadaptation sociale, Trouble de la personnalité, DSM-I, DSM-II, DSM-III, DSM-IV, DSM-V
L’article propose une réflexion critique et clinique sur la notion de « personnalité antisociale », largement usitée dans le domaine de la nosographie des troubles mentaux et des pratiques « psy- » au sein du système de justice pénale. Notre réflexion débutera par une généalogie du vocable dans différentes versions de la classification psychiatrique, depuis les années cinquante jusqu’aujourd’hui, et plus particulièrement celle faisant autorité du Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (DSM). L’absence de raisonnement sociologique dans l’usage d’une notion impliquant pourtant la référence au « social » sera discutée ainsi que ses évolutions historiques. Ensuite, la démonstration de l’antithèse que cette notion constitue pour une perspective psychopathologique digne de ce nom – dynamique, compréhensive et phénoménologique – sera développée en six arguments majeurs et plurivoques, tantôt empiriques et cliniques, tantôt théoriques.
Article de Charles Bonsack, Philippe Conus, Marie Aline Bloch, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 216, mars 2017, pp. 23-76.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Méthode, Psychopathologie, Communauté, Compétence, Intervention à domicile, Désinstitutionnalisation, Coordination, Handicap psychique, Soins à domicile, Infirmier psychiatrique, Guérison, Projet thérapeutique, Partenariat, Accompagnement, Traitement ambulatoire, Psychose, Suivi médical, Équipe pluridisciplinaire, Thérapie, Cognition
Axé sur le rétablissement, le case management est un modèle d'intervention basé dans la communauté, qui vise à offrir, dans un environnement devenu complexe, des soins accessibles, coordonnés et efficients à des personnes souffrant de troubles mentaux sévères. Il nécessite donc de sortir d'un modèle médico-centré, ce qui donne l'opportunité aux soignants d'élargir leur rôle, à condition que leurs compétences soient reconnues.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, vol. 488-489, janvier-février 2017, pp. 79-95.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Automutilation, Psychopathologie, Adaptation, Soin, Projet individualisé, Autisme, Psychose, Sécurité, Relation soignant-soigné, Espace, DSM-IV, DSM-V
Les conduites dites d'auto-mutilation relativement fréquentes dans les TSA (états autistico-psychotiques ou autistico-désintégratifs), exige une stratégie complexe, nécessitant une élaboration théorico-clinique argumentée ; il n'y a pas de solution simple, protocolisée, applicable sur un plan général ; en un mot, il n'existe aucune recette, y compris comportementaliste...
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 387-406.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeu vidéo, Addiction, Risque, Thérapie familiale, Scolarité, Lien social, Relation enfant-parents, Intergénérationnel, Psychopathologie
La thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) est un traitement de consultation, basé sur la famille, qui s’adresse à des adolescents présentant des conduites addictives (et des troubles du comportement). Initialement conçue pour la prise en charge des adolescents ayant une addiction aux substances (notamment le cannabis), cette thérapie s’avère tout aussi pertinente et efficace pour ceux ayant une addiction comportementale, particulièrement l’usage problématique des jeux vidéo. L’illustration clinique présentée dans cet article permet également de mesurer combien la conceptualisation du cas en termes de facteurs de risque et de facteurs protecteurs est riche et essentielle pour définir les différents objectifs thérapeutiques à atteindre.