PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Rémy PAWIN, Wolfgang ASCHAUER, Régis BIGOT, et al.
Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 64, n° 2, novembre 2014, pp. 261-479.
Mots clés : Bien-être, Sociologie, Évolution, HISTORIQUE, Sciences humaines et sociales, Justice, Vieillissement, École
La sociologie du bien-être est en plein développement. La définition du bien-être préoccupe depuis longtemps les philosophes ainsi que les spécialistes des sciences humaines. Ces dernières années, les sociologues et les économistes ont proposé par ailleurs des façons de mesurer le bien-être des populations et plusieurs instituts nationaux de statistiques ont élaboré des indices composites susceptibles de compléter les enseignements tirés de mesures comme le Produit Intérieur Brut (PIB). Le présent numéro explorera trois dimensions de la sociologie du bien-être.
Article de Alice BEJA, Laurent QUINTREAU, Dalibor FRIOUX, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 409, novembre 2014, pp. 11-78.
Mots clés : Chômage, Licenciement, Entretien, Accompagnement, Emploi, Offre d'emploi, Travail, Représentation sociale, Chômeur, Femme, Atteinte à la vie privée
"Comme tant d'autres secteurs d'activité, la formation des travailleurs sociaux est confrontée à de réelles interrogations : à partir de quoi se pense aujourd'hui le quotidien des professionnels de l'éducation spécialisée et du travail social ? Quelles sont les matrices de conceptualisation qui servent à l'élaboration théorique de leurs métiers ? Comment la formation s'imprègne-t-elle de ces mouvements de pensée pour aider les futurs professionnels à construire une posture appropriée ? Alors que le débat sur la formation semble s'engluer dans une sorte d'alternative entre « produire des certifiés » ou bien « fabriquer des professionnels », ce numéro a l'ambition de montrer, au-delà des discours convenus et des enjeux politico-stratégiques, comment, au sein des cadres imposés, les acteurs de la formation conservent cette part de créativité indispensable à l'émergence de futurs professionnels."
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 121-128.
Mots clés : MECS, Soin, HISTOIRE, Enfant placé, LIEN
"La fonction de « prendre soin » est un fait anthropologique qui commence dans la relation primaire. En maison d'enfants, elle s'exprime dans la clinique éducative soutenue par le soin psychique. Elle est une attention portée à chaque personne dans ce qui constitue les périodes et circonstances de sa vie. Elle articule les liens actuels au sein de l'institution et ceux du sujet dans son histoire. Elle concerne l'ensemble des liens que produit et héberge l'institution. Le « prendre soin » pourrait être le tissage collectif d'une histoire dans laquelle s'exposent les différentes facettes des existences de chacun."
Article de Olivier ESTEVE, Brigitte MERLE, Norddine MOUACHA, et al.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 129-132.
Mots clés : Équipe, Groupe, Organisation, Communication, Socialisation, Éducateur technique spécialisé, Parole
"A l'occasion d'une matinée de révision sur la question de l'équipe dans le cadre du DF3 (communication professionnelle) de la formation d'éducateurs techniques spécialisés (ets), un groupe de six ets plus l'enseignant se sont fixé l'objectif de formaliser une réflexion sur la question du collectif de travail. C'est le fruit de ces échanges en équipe qui est livré ici, dans une forme ni scolaire ni très finalisée. C'est la valorisation de la parole des travailleurs sociaux de terrain, malgré la difficulté de passer à l'écrit."
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 133-137.
Mots clés : Jeune, Laïcité, Peur, Culture, Islam, ITEP, Alimentation
"N'ayons pas peur des jeunes que l'on ne comprend pas. N'ayons pas peur de la société, de cette matrice multifactorielle qui a engendré ces jeunes. N'ayons pas peur des cultures qui semblent remettre en question notre science paisiblement installée. N'ayons pas peur d'avoir à dire non à un corpus théorique sans âme. N'ayons pas peur d'être bousculé par nos moins jeunes, nos jeunes et nos plus jeunes.
Ayons peur d'avoir toujours raison. Ayons peur de préjuger, de condamner uniquement sur des ressentis pseudo scientifiques, culturels. Ayons peur d'avoir l'esprit engoncé dans des vérités plus ou moins consciemment construites, transmises par des esprits aigris.
En aucune manière, nous n'aiderons les enfants dont nous avons la responsabilité avec des approximations, des discontinuités intellectuelles. L'arsenal légal existe, faisons-le vivre le plus intelligemment, le plus honnêtement, le plus justement possible, car c'est là qu'est le vrai défi pour nos institutions et plus largement pour notre communauté nationale. Grâce à notre bienveillance à l'encontre de tous les enfants, sans aucune restriction et à la force d'une saine pédagogie thérapeutique, on peut envisager objectivement de pouvoir relever les plus grands défis car essentiellement à fondement humain." [Présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 138-144.
Mots clés : Travail social, Santé mentale, ITEP, Psychanalyse, Lien social, Discours, Symptôme, Éthique
"La dialogie entre travail social et santé mentale, telle qu'elle se déploie au sein des Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques, nous permet d'interroger à nouveaux frais les fondements de la fonction éducative, à l'appui d'une conception psychanalytique du lien social. La référence au discours du maître s'en trouve confortée mais déplacée : de l'effet à l'usage, de la loi au désir, de l'autorité à l'incomplétude, du nom-du-père à la nomination, au semblant, à l'invention ... La clinique de la psychose et l'étoffe contemporaine du discours portent contribution au débat en soutenant, dans le champ du travail social, la nécessité d'une politique du symptôme corrélée à une éthique de la conviction, du réel et de la responsabilité."