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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 206

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Le droit au séjour  : une hospitalité conditionnelle

Article de Isabelle Chevalier, Sylvie Gaulène

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 165-172.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Immigration, Bénévolat, Intégration, Droit d'asile, Réfugié, Législation, Opinion publique, Éthique, Travailleur social, Solidarité, Militantisme, Don

L’État, par la mise en place des dispositifs et lieux d’accueil, tente de répondre aux besoins des migrants mais aussi de démontrer qu’il maîtrise le flux de cette immigration. Cependant, d’autres formes d’accueil existent en parallèle : ces initiatives associatives ou individuelles, qui relèvent du bénévolat et de l’action citoyenne, s’efforcent de combler les manques des politiques publiques. Ces actions relèvent de parcours individuels et d’une hospitalité qui traverse le temps.

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Migration familiale forcée et travail de somatisation en situation de longue attente : une étude clinique

Article de Théodore Onguene Ndongo, Daniel Derivois

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 139-158.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Traumatisme, Maladie psychosomatique, Subjectivité, Migration, Contrainte, Corps, Souffrance psychique, Guerre, Exil, Psychanalyse

La migration familiale forcée est un parcours émaillé de moments d’attente plus ou moins longs. Dans cette attente, il arrive que le corps engage un travail de somatisation permettant au sujet migrant de passer de la survie à la reprise en main progressive de sa subjectivité. À partir du suivi d’une jeune femme ayant été contrainte de migrer de l’Afrique du Nord à la France dans un contexte de violence politique et présentant des manifestations somatiques, la réflexion porte sur la manière dont le corps vient signifier cette exigence de travail et sur la manière dont les premiers affects bruts permettent d’entendre la mise en mouvement des processus de pré-élaboration de la souffrance psychique et du trauma.

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Chinois en France : visibles, invisibles ?

Article de Juan Du, Hélène Le Bail, Florence Lévy, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 33, n° 183, janvier-mars 2021, pp. 19-160.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Personne issue de l'immigration, Invisibilité sociale, Milieu urbain, Représentation sociale, Stéréotype, Média, Approche historique, Stigmatisation, Racisme, Militantisme, Restauration, Identité, Ethnie, Commerce, Pratique religieuse, Personne âgée, Prostitution, Association, Chine, France, Paris, Marseille

[...] Le présent dossier propose d’analyser ce paradoxe de l’invisibilité des migrants chinois et de leurs descendants pourtant bien présents en France. Dans quelle mesure les représentations véhiculées par les médias, la sphère politique ou les lieux communs, assignent-elles ces personnes d’origine chinoise à des formes de visibilité ou d’invisibilité ? Jusqu’à quel point les processus d’invisibilisation résultent-ils de stratégies volontaires de la part de ces migrants et comment les comprendre ?
Les articles rassemblés ici sont le fruit de trois ans d’un travail collectif mené dans le cadre du projet « Chinois.es en Île-de-France » financé par la Ville de Paris. [...]

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Ce qui s’oublie et ce qui reste : Diasporas africaines et créativité

Article de Sébastien Gökalp, Meriem Berrada, Isabelle Renard, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1332, janvier-mars 2021, pp. 3-213.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Créativité, Culture, Musée, Identité culturelle, Mémoire collective, Approche systémique, Littérature, Écriture, Cinéma, Artiste, Transmission, Engagement, Afrique

Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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Vous devez dire, mais personne ne vous donne la parole : le paradoxe de la demande d'asile

Article de Ivy Daure, Marielle Alla, Muriel Bichaud

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 385, mars 2021, pp. 64-68.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Procédure, Parole, Traumatisme, Langue maternelle, Stress, Maison d'Ella

La demande d’asile nécessite la constitution d’un dossier. Celui-ci doit s’étayer sur un énoncé clair et structuré des motifs fondant une telle requête, autrement dit, à travers un récit des souffrances endurées. C’est une première épreuve, plongeant les personnes migrantes dans un grand désarroi, renforcé par la non-maîtrise de la langue du pays d’accueil que ne pallie pas le recours à de l’interprétariat. Par leur expérience dans l’accompagnement des demandeurs d’asile, les auteures insistent sur la nécessité d’une formation au psychotraumatisme et au stress traumatique.

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Migrant, (é-im)migrés, étrangers… mots et représentations

Article de Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 13-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Vocabulaire, Immigration, Étranger, Immigré, Représentation sociale, Approche historique, Altérité

Les discours sur l’immigration ne sont pas neutres, l’acte de nomination est un révélateur de nos rapports à l’objet. Le sujet forge la réalité à partir des mots qu’il utilise pour la désigner. Dénommer c’est avant tout donner une existence aux termes mobilisés en fonction de l’espace et du temps. Cette présentation peut être considérée comme une identification de ce qui est désigné autant qu’un révélateur des connaissances de qui parle. Derrière l’usage des termes se profile l’affirmation de l’existence sociale de groupes et d’individus. Cette affirmation s’appuie sur la performativité des mots, sur les représentations sociales mobilisées et l’historicité des termes utilisés.

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Les assistants sociaux face à la parentalité transnationale : pratiques et stratégies dans l’accompagnement des mineurs isolés

Article de Anna Elia, Valentina Fedele

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 148-160.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Relation familiale, Famille, Assistant de service social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Stratégie, Parentalité, Italie

L’article analyse la manière dont les assistants/tes sociaux interprètent les liens familiaux transnationaux des mineurs isolés et dont ils gèrent l’accompagnement, face à la non-institutionnalisation de modèles d’intervention tenant compte du rôle des parents dans les pays de départ, semble être un sujet encore peu étudié. Cette recherche lance l’hypothèse selon laquelle, face à l’absence de lignes d’action institutionnelles en la matière, les assistants sociaux mettent en œuvre des pratiques et des stratégies informelles – culturellement conscientes – ayant pour but de sauvegarder le parcours lui-même, jugé important et possible.

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Le travailleur social "briseur de rêves"

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 136-147.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Intégration, Étranger, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Subjectivité, Confiance

Les étrangers nouvellement arrivés sur le territoire français connaissent un parcours d’intégration parfois difficile, semé d’embûches dans leur accès au logement, à l’emploi et aux droits sociaux. Pour surmonter les obstacles qu’ils rencontrent, ils sont accompagnés par de nombreux travailleurs sociaux concourant à leur installation en France. Au cours de leurs rencontres avec les publics étrangers, les professionnels du travail social cherchent à mettre en place une relation d’aide et de confiance. Pourtant, loin d’apparaître exclusivement comme un soutien et une aide à l’affiliation, ils peuvent aussi incarner, par moments, toute la complexité et les obstacles du parcours d’intégration. Sur la base d’une recherche menée auprès de 300 professionnels accompagnant les étrangers primo-arrivants, cet article présente un focus sur la notion de « briseur de rêves » régulièrement évoquée par les ceux qui œuvrent à l’intégration des immigrés nouvellement arrivés.

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La crise des réfugiés et le retour des camps en Europe au prisme de la question des environs

Article de Radoslav Gruev

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 122-135.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Crise, Migration, Accueil, Réfugié, Voisinage, Bulgarie, France

Avec la « crise des migrants » que l’Europe a connue depuis 2013, la question centrale des formes-camp comme institution de gestion des populations migrantes est réapparue sur l’avant-scène de l’espace public. Cet article propose d’explorer la question de l’accueil des réfugiés et migrants en Europe à travers l’angle de la « réaction des environs », c’est-à-dire des populations qui résident à côté de cette forme « éphémère » qu’est le camp (de réfugiés/ migrants). À cette fin, nous nous appuyons dans un premier temps sur l’exemple de la réaction des populations environnantes face l’installation des centres d’accueil de réfugiés en Bulgarie depuis 2013 et dans un second, nous évoquons la réaction des résidents d’un Foyer de travailleurs migrants dans l’est de la France, à côté duquel s’était installé un camp de migrants assez important. Deux réactions types sont particulièrement observées : la contestation ouverte d’un côté et le repli sur soi et l’invisibilisation face à la présence du camp et ses “habitants” de l’autre.

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