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Ce qui s’oublie et ce qui reste : Diasporas africaines et créativité

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Sébastien Gökalp, Meriem Berrada, Isabelle Renard, et al.
Titre de la revue
Hommes et migrations
Titre du dossier
Ce qui s’oublie et ce qui reste : Diasporas africaines et créativité
numéro
1332
Mentions d'édition
janvier-mars 2021
Dates
2021
Pages début-fin
pp. 3-213
Etiquettes de collation
illustrations, bibliographie
Domaines Prisme
Immigration-Interculturalité
Mots-clés Prisme
Immigration, Créativité, Culture, Musée, Identité culturelle, Mémoire collective, Approche systémique, Littérature, Écriture, Cinéma, Artiste, Transmission
Mots-clés libres
Engagement
Lieux
Afrique
Présentation de l'éditeur

Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.

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