PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 42-46.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Individualisation, Pédagogie, Dyslexie, Dyspraxie, Dysphasie, Trouble du comportement, Acquisition des connaissances
Suscitant depuis quelques années l’intérêt de l’opinion publique, les « dys » donnent lieu dans le système éducatif à des dispositifs spécifiques pour les élèves diagnostiqués. Le poids du discours médico-scientifique qui prévaut dans la notion même de trouble des apprentissages et la conception de déficit intrinsèque qui lui est associée tendent à faire perdre de vue les logiques sociale, clinique et pédagogique en cause dans les échecs qui surviennent à l’école. Le projet d’éducation inclusive suppose pourtant que les enseignants soient légitimés dans une pratique professionnelle reconnaissant les dimensions sociales, institutionnelles et subjectives sous-jacentes aux problématiques de leurs élèves.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 29-34.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation spécialisée, Dysphasie, Dyslexie, Échec scolaire, Acquisition des connaissances
La question d’une éducation spécialisée pour les élèves présentant des troubles spécifiques des apprentissages s’est posée dès lors que la catégorie nosographique a été nommée. Différents dispositifs ont été mis progressivement en place depuis les années 2000, dont certains avec des organisations spécialisées. Ce qui justifie ces dispositifs tient d’une part aux écarts entre les caractéristiques, réelles ou supposées, des élèves concernés et les contraintes de l’environnement scolaire, dans ses aspects sociaux ou cognitifs ; d’autre part à l’approche médicosociale « défectologique » qui a cours dans l’environnement chargé d’accompagner ces élèves.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 276, novembre 2015, pp. 20-25.
Mots clés : Ecole-Enseignement, ELEVE SURDOUE, Développement cognitif, Intégration scolaire, Éducation, Prévention, Échec scolaire
On les appelle "surdoués", "enfants intellectuellement précoces" ou '"à haut potentiel". Leur point commun : avoir un QI supérieur à 130. Comment les repérer, les éduquer et les aider à s'épanouir?
L’Éducation nationale accueille douze millions d’élèves. Ce qu’on y appelle « groupe » est avant tout une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement ni d’un état du vivre ensemble.
La doxa scolaire privilégie une approche tératologique du groupe en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements...) et les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions didactiques au profit d’animations récréatives. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation. Rares sont les formations où la vie de groupe fait partie d’une manière d’apprendre ensemble.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 51-55.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Expérimentation, Lycée, Jeune en difficulté
Tous les jeunes ne trouvent pas leur compte dans le groupe classe classique. Le micro-lycée est une structure expérimentale animée par une équipe motivée et motivante qui aide les jeunes à se reconstruire, à se remettre en mouvement, puis au travail pour atteindre l’objectif du diplôme. C’est une structure collective, participative, où chacun est coresponsable. Cet article décrit la structure et pointe quelques aspects qui semblent essentiels du point de vue du groupe et de ses interactions avec l’environnement.
Article de Kelly Spyridaki, Danaé Toyas, Marie Pierre Bayle, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 330, septembre 2015, pp. 70-76.
Mots clés : Échec scolaire, Psychisme, Enfant, Test de personnalité, Personnalité, POLYNESIE FRANCAISE
"Si différentes études, fondées sur des critères sociétaux et linguistiques, tendent à expliquer les difficultés scolaires recontrées par les élèves de la Polynésie française, d'autres facteurs d'ordre psychique sont à considérer. En attestent les résultats comparés issus de la passation du test des contes de fée (FTT) auprès d'enfants tahitiens et métropolitains"
La violence institutionnelle est d’autant moins remise en cause qu’elle est générée par ces « cadres » qui s’imposent sous le poids des règlements, des usages et des habitudes qui se sont installés. Afin de mieux cerner les manifestations et de comprendre les causes de ces violences qui affectent les institutions, nous nous sommes intéressé-e-s au cas particulier de la « grande » institution « école ». Nous avons recherchés les témoignages de celles et ceux qui la subissent et qui dans une certaine mesure ont participé à sa reproduction ; avant de faire le choix d’y trouver des alternatives.
• De la violence institutionnelle au prendre soin, Édito
• Témoignage : « la violence institutionnelle est… », entretien avec Bernadette BAYADA, professeure des écoles et directrice d’une école publique.
• L’école française, une institution violente de plein exercice ? par Jacques PAIN, professeur émérite en Sciences de l’éducation.
• L’évaluation en question, en finir avec la constante macabre, entretien avec André ANTIBI, président du MCLCM et auteur de « la constante macabre ou comment a-t-on découragé des générations d’élèves ? »
• Témoignage : maltraitances ordinaires, par Vincent ROUSSEL, intervenant et président à NVA.
• Discipline Positive, un levier de changement, par Nadine GAUDIN, professeure des écoles et formatrice certifiée en Discipline Positive.
• Thérapie Sociale, violence de l’institution ou violence dans l’institution, par Igor ROTHENBÜHLER, co-directeur de l'Institut Charles Rojzman, formateur et superviseur en Thérapie Sociale.
De nombreux professionnels de la santé ont vu ces dernières années, le nombre de consultations d’adultes en « burnout » monter en flèche. Nous sommes cependant frappée par leur jeune âge et l’arrivée croissante d’étudiants qui semblent présenter les mêmes symptômes que leurs aînés : ils sont déscolarisés, démotivés, fatigués, désocialisés, désabusés, indifférents à tout, souvent suicidaires. Cet article propose un regard systémique sur ce phénomène à partir d’une vingtaine de situations rencontrées dans notre cabinet privé, pour pouvoir, dans un article ultérieur, fonder des interventions thérapeutiques à partir de ces analyses.