PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 59-65.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Acquisition des connaissances, Dysphasie, École, Éducation spécialisée, Projet éducatif, Équipe pluridisciplinaire, Intégration scolaire, Accompagnement
Les troubles sévères des apprentissages et troubles dysphasiques sont désormais diagnostiqués chez de nombreux enfants. Les professionnels du secteur médicosocial ont à élaborer des projets d’accueil en intégration scolaire. Or, c’est par l’école que s’est révélé le handicap. Les éducateurs spécialisés vont devoir œuvrer autour d’un paradoxe : conduire un projet dans le milieu révélateur du trouble.
C’est en s’appuyant sur les ressources et savoir-faire de leur métier qu’ils pourront construire un projet répondant au besoin de développemental global de ces enfants.
Article de Bertrand Geay, Mathias Millet, Jean Claude Croizet, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 183, janvier-mars 2016, pp. 5-164.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, École maternelle, Enquête, Sociologie, Socialisation, Acquisition des connaissances, Famille, Inégalité, Coéducation, Projet éducatif, Enseignant, Rôle, Relation équipe éducative-famille, Lecture, Écrit, Technologie de l'information et de la communication, Activité périscolaire, Jeu éducatif, Loisir, Pédagogie, Rennes
L’article souligne l’importance des apprentissages informels en découvrant la culture de l’autre lors d’échanges scolaires franco-allemands. L’approche comparative des institutions du côté français et du côté allemand s’est effectuée par des entretiens et une méthode vidéo-ethnographique pour analyser le choc interculturel comme une expérience transitionnelle tant du point de vue de l’enseignant que du point de vue des élèves. Le cadre théorique anthropologique des rituels comme aire intermédiaire permet d’appréhender le passage d’un univers à un autre, expérience qui fait vivre l’écart entre deux modèles scolaires, entre deux manières d’habiter le rapport au monde et aux autres. L’espace transitionnel de l’expérience interculturelle a permis une prise de conscience et une modification des rapports au savoir et à la pédagogie.
L’histoire de Miguel, un enfant de 6 ans, illustre l’intérêt de l’approche systémique, et plus spécifiquement du travail transgénérationnel dans le cas des « phobies scolaires ». Le travail thérapeutique a consisté en une prise en charge en centre de jour avec des séances psychothérapeutiques individuelles et familiales. L’inclusion de la grand-mère maternelle est devenue cruciale dans le processus thérapeutique car elle a permis de révéler en quoi le symptôme, qui se manifestait comme une « phobie scolaire », venait révéler un trauma trangénérationnel qui n’avait pas été travaillé.
Cet article présente le SCP (Soutien au comportement positif), les conditions requises pour pour assurer une implantation réussie ainsi que les interventions préventives et correctives préconisées par ce système de gestion des comportements. Les effets du SCP sont également montrés...
Article de Pierre Yves Bernard, Maryse Esterle, Reda, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 63, juin 2015, pp. 4-147.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Protection de l'enfance, École, Insertion professionnelle, Absentéisme scolaire, DECROCHAGE SCOLAIRE
La scolarité des mineurs et leur insertion professionnelle sont des éléments centraux des missions de la Protection judiciaire de la jeunesse. Or on constate qu’une part importante des jeunes concernés de moins de 16 ans, donc soumis à l’obligation scolaire, sont déscolarisés. Décrochage, raccrochage, rupture scolaire… les mots ne manquent pas pour définir des problématiques complexes aux enjeux à la fois sociétaux, institutionnels et individuels. Qui sont les « décrocheurs » ? Comment comprendre leurs parcours scolaires en regard de leurs parcours de vie ? Quels liens établir entre absentéisme, déviance et délinquance ? Quels types de partenariats, d’outils et d’espaces, les acteurs du travail éducatif peuvent-ils partager pour encourager les jeunes à reprendre une scolarité et pour favoriser leur insertion professionnelle ?
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 85-98.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Lien social, Relation, Identité, Groupe d'appartenance, École, Adaptation, Altérité, Conscience de soi
« Être écolier » n’est qu’une appartenance parmi d’autres... lorsque tout va bien. Mais tel n’est pas toujours le cas. L’auteure se propose d’explorer ces problématiques d’enfants n’arrivant pas à s’adapter à l’école du fait de difficultés : à se constituer une identité propre par défaut d’individuation (du fait du manque de « désadaptation » des parents – au sens donné par Winnicott –) et à développer un réel sentiment d’appartenance (en lien avec l’entrée dans la Loi, la notion d’altérité, la capacité d’empathie, etc.). Puis elle expose une méthodologie de collaboration avec les parents et l’enseignant de façon à aider l’enfant à franchir ces étapes du « grandir » afin qu’il puisse trouver sa juste place à l’école... gage de sa capacité à trouver plus tard une juste place dans la société.
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?