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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Santé mentale : Maladies psychiques : la voix des oubliés

Article de Alexandra Marquet, Nathalie Sénécal

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3103, 22 mars 2019, p. 18.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Hôpital psychiatrique, Rôle, Société, Parole, Santé mentale, Usager, Concertation, Politique sanitaire, Lien social, Prise en charge, Accompagnement, Estime de soi

Dossier composé de deux articles:

Maladies psychiques : la voix des oubliés
«Une demande d'humanisation est fortement pointée»

Du patient individuel à la thérapie de famille. De l’équipe réfléchissante au thérapeute individuel

Article de Nicolas Louis Marie Nussbaumer, Marc Grandgirard, Cristina Garcia, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 51-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Individu, Thérapie familiale, Approche systémique, Équipe, Psychothérapeute, Formateur, Récit de vie, Théorie, Modèle, Atelier, Expérimentation, Réflexivité, Frank (Ian), Anderson (Tom)

À partir de l’histoire d’une thérapie individuelle devenue progressivement thérapie de famille, ayant impliqué un thérapeute-formateur et une équipe réfléchissante en formation, les quatre thérapeutes qui ont traversé cette aventure thérapeutique évoquent quelques facettes de leur évolution personnelle dans cet atelier qui se veut à son tour expérientiel. Des fragments des évolutions personnelles des quatre jeunes thérapeutes sont racontés à quatre volontaires qui forment l’équipe réfléchissante de l’équipe réfléchissante dans un cercle confidentiel sous la houlette du thérapeute-formateur ; les quatre volontaires sont invités ensuite à échanger leurs propres résonances avec la première équipe réfléchissante. Enfin, dans un troisième temps, le public s’exprime. L’enrichissement de l’atelier par ces divers apports narratifs conduit à une discussion comparative de l’expérience de formation vécue par l’équipe réfléchissante dans cet atelier et dans un autre cadre, celui de l’intervention systémique brève ainsi qu’une comparaison théorique avec le modèle de l’équipe de Ian Frank directement issu de celui de Tom Andersen. La conclusion parlera de sérendipité et d’échange de cadeaux.

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Inviter des proches dans une psychothérapie individuelle d’orientation systémique. Une ouverture vers de nouvelles danses relationnelles

Article de Francine Blanchard, Sofia Tsaknaki, Oliviero Vanetti, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 27-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Individu, Approche systémique, Thérapie familiale

La réflexion de notre groupe s’appuie sur un modèle de psychothérapie individuelle d’orientation systémique dite PIOS et propose d’ouvrir ponctuellement le setting « en individuel » à des membres significatifs de l’entourage du patient. Plutôt que de travailler uniquement avec les représentations du patient, nous intégrons la possibilité de travailler avec les forces vives de l’interaction auxquelles les grands courants de la thérapie familiale nous ont sensibilisés.
Les points à aborder dans le dispositif élargi sont soigneusement élaborés auparavant entre thérapeute et patient. Cette rencontre enrichit considérablement la relation thérapeutique. À plusieurs niveaux, de nouvelles perspectives se déploient : une danse différente se met en place entre thérapeute et patient, comme entre ce dernier et ses proches.

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Apport d'une perspective "droits de l'enfant" dans les prises en charge ambulatoires en psychiatrie de l'adolescent

Article de Faustina Défayes, Stéphanie Habersaat, Sébastien Urben, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 81, janvier-mars 2019, pp. 152-165.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Droits de l'enfant, Adolescent

L’objectif de l’étude présentée dans cet article est d’analyser, sous l’angle du respect des droits de l’enfant, les raisons ayant entraîné un arrêt prématuré de suivi dans le cadre de consultations pédopsychiatriques ambulatoires. Soixante-neuf participants ayant interrompu leur suivi ont été interrogés sur les raisons de cet arrêt. Ces raisons ont été analysées à l’aide d’une grille de lecture correspondant à des droits fondamentaux de l’enfant. Les résultats montrent que si l’atteinte aux droits n’est pas fréquente, il est certains droits qui, mal respectés, sont reportés comme des motifs réguliers d’arrêt de suivi, tels que le droit aux services de soins, le droit au développement, le droit d’exprimer son opinion, le droit d’être entendu, le respect de l’intérêt supérieur ou le besoin d’une bonne relation thérapeutique. Il nous semble important de mieux faire connaître les droits de l’enfant aux professionnels des soins psychiques ainsi qu’aux enfants et adolescents eux-mêmes.

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Monsieur B, un partenaire inespéré

Article de Francesca Mosca, Muriel Bonaluque, Agnès Boucris, Nathalie Presme

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 81, janvier-mars 2019, pp. 109-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Père, ASE, Juge des enfants, Psychiatrie infantile, Schizophrénie, Mère, Périnatalité

Les situations complexes, en périnatalité, mobilisent souvent de nombreux intervenants qui tentent de collaborer au mieux, malgré des points de vue parfois divergents. À travers l’exposé d’une situation clinique marquée par de troubles psychiatriques graves du côté de la mère, nous verrons comment l’engagement du père, qui n’était pas considéré comme un partenaire fiable au début du suivi, a permis d’infléchir de façon très significative l’évolution de cette famille. Nous souhaitons ainsi mettre en évidence l’importance, pour les différents intervenants, de s’étayer sur les ressources familiales, et celles du père en particulier, pas toujours suffisamment prises en compte, nous semble-t-il.

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A fleur de peau et au-delà : Sexualité et adolescence, l'éternelle mutation

Article de Yoann Loisel, Maurice Corcos, Leslie Sulimovic, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 58, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 11-43.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pulsion, Sexualité, Adolescent, Changement, Corps, Psychopathologie, Genre, Identité sexuelle, Sexualité infantile, Maturation, Massage

"A fleur de peau et au-delà - Sexualité et adolescence : l'éternelle mutation" (Loisel, Yoann ; Corcos, Maurice) ;
"Fonctionnement limite et sexualité à l'adolescence : le complexe traumatique. Première partie : psychopathologie" (Loisel, Yoann) ;
"Fonctionnement limite et sexualité à l'adolescence : le complexe traumatique. Deuxième partie : l'intérêt thérapeutique de la médiation corporelle type massage" (Loisel, Yann) ;
"Sexualités adolescentes : fantaisies fiévreuses pour la vie...contre la mort" (Corcos, Maurice) ;
"Dysphorie de genre à l'adolescence : enjeux identificatoires chez le consultant" (Sulimovic, Leslie ; Balsan, Guillemette)

Le repas familial thérapeutique auprès des adolescentes souffrant d’anorexie mentale : quels apports cliniques lors de l’hospitalisation ?

Article de Marc Antoine Podlipski, Jordan Sibeoni, Bojan Mirkovic, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 153-170.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Repas, Thérapie, Adolescent, Relation soignant-soigné, Alimentation, Hospitalisation, Famille, Rite

Cet article décrit l’utilisation par une équipe de soins spécialisée dans la prise en charge des adolescentes souffrant d’anorexie mentale d’un repas familial thérapeutique. La scène de table propose constamment un récit animant les protagonistes partageant le repas. L’hypothèse de travail initiale est que, dans ce récit, cet espace et ce moment singulier, il y a une fécondité potentielle sur un plan clinique avec l’observation, la participation ou encore la reprise de ce temps particulièrement sensible lors d’une hospitalisation pour un épisode d’anorexie mentale. Prenant appui sur un cas clinique ainsi que sur plusieurs entretiens menés auprès d’infirmières ayant participé à ce programme, les auteurs discutent les apports d’ordre psychologique de cette pratique et les nouvelles postures soignantes qu’elle implique.

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Violences gigognes dans les espaces interne, de couple, familial et sociétal : de la subjectivation en contexte tunisien mutant

Article de Meriem Mokdad Zmitri

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 133-151.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Couple, Société, Culture, Violence, Tradition, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Inconscient, Conflit, Tunisie

Le courant intersubjectiviste en psychanalyse a imposé une représentation nouvelle du travail de subjectivation prenant en considération un sujet triple : de l’inconscient, du lien et de la culture. Dans le contexte tunisien actuel, les liens intersubjectifs se nouent et dénouent au gré d’une inévitable confrontation entre tradition et hypermodernité, ce qui met à rude épreuve identités et liens. Les couples et familles tunisiens sont affectés par des mutations vertigineuses politiques et sociales occasionnant des violences polymorphes. Cet article propose de montrer, vignette de couple à l’appui, comment la subjectivation ne peut se dérouler et se défaire de violence sans mettre en résonance conflits individuels, familiaux et sociétaux. C’est ainsi qu’il revient à la thérapie psychanalytique de couple et de famille d’accompagner la quête de nouveaux repères en minimisant le risque violent.

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Variation sur l’imprévisible. « Elle a petite une sœur de 10 ans… »

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 125-132.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Corps, Contre-transfert, Littérature, Thérapeute, Inceste

Il arrive que l’imprévisible fasse violemment irruption en se manifestant physiquement, paralysant la capacité même de pensée du clinicien qui se trouve anéantie par l’inintelligible : par ce qui ne peut être entendu.
Devant l’irreprésentable d’un vécu hors humanité – hors loi fondamentale régissant les liens entre les humains –, c’est le corps qui prend le relais de la pensée. Ce contretransfert comme incorporé avertit le clinicien d’une irréfragable transgression, d’un hors pensée ne pouvant, à l’instar de la mort, s’inscrire dans la psyché. Le concept de registre originaire élaboré par Piera Aulagier (1975) permet de rendre compte de ce qui, non représenté, ne peut être métabolisé. Dans le récit qu’on va lire, c’est d’abord le corps de la clinicienne qui métabolisera ce qui ne peut l’être par la jeune personne reçue en consultation.

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« C’est un accident ! On ne pouvait prévoir que cela arriverait »

Article de Florence Baruch

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 109-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fécondation, Grossesse, Thérapie, Pulsion de mort, Génération, Secret, Entretien, Décision, Périnatalité, Psychanalyse

« C’est un accident ! » C’est à partir de cette phrase récurrente, entendue comme une apostrophe marquant le début d’entretiens individuels ou conjugaux à propos d’une grossesse impromptue, que l’auteur va questionner ce caractère dit imprévu de cette fécondation-là, à ce moment-là pour ce couple-là. Un temps d’arrêt, de sidération, comme si cette fécondation venait, dans une certaine temporalité, interroger les liens intersubjectifs tant pour chaque membre du couple que pour le couple lui-même. Les histoires familiales y sont convoquées et les alliances inconscientes remaniées ou tout du moins, elles affleurent dans le néo-groupe lors de ces rencontres. Ces entretiens aboutissent parfois à une demande de thérapie individuelle ou conjugale. Ces fécondations impromptues seraient-elles un symptôme venant visiter l’histoire du couple ?

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