Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 5611 à 5620 sur un total de 8754

Votre recherche : *

Usage(r)s de drogues

Article de Nicolas Chambon, Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 62, décembre 2016, 19 p..

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Soin, Prison, Adolescent, Accompagnement, Souffrance psychique, Risque, Éthique

Toxicomanes ? Drogués ? Usagers de drogues ? Consommateurs de produits psychoactifs ? Si cette dernière terminologie apparaît être la moins stigmatisante et la plus adéquate, l’entrée choisie -pour ce Rhizome- de l’usage et des usagers permet d’appréhender leur multiplicité, ainsi que la pluralité des problématiques induites au-delà de l’addiction pathologique. Patrick Pharo précise d’ailleurs dans ce numéro pourquoi les troubles liés à une substance et les troubles addictifs ont été confondus, et nous invite à distinguer les deux.

Ce Rhizome est publié dans un contexte où le bienfondé de la judiciarisation de la consommation est discuté. Deux contributions documentent les enjeux de la définition de ce qui est légal ou non. De manière schématique, certaines substances ont des propriétés pharmacologiques et sont légales et contrôlées, tandis que d’autres produits sont eux considérés comme des « drogues illicites ». Aujourd’hui, la fin du « consensus sur la guerre à la drogue » appelle à redéfinir l’objet de l’intervention et la place du (prendre) soin. Selon Anne Copell, il n’y a pas d’autres choix que d’apprendre à « coexister avec les drogues en limitant autant que possible les risques et les dommages ».

Accès à la version en ligne

Parcours de vie des personnes âgées immigrées

Article de Mohamed Madoui, Marcel Jaeger, Emmanuel Jovelin, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 16, octobre-décembre 2016, pp. 3-243.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Travailleur immigré, Immigré, Homme, Femme, Vieillissement, Personne âgée, Sociologie, Politique sociale, Accès aux droits, Accès aux soins, Accompagnement social, Travailleur social, Hébergement, Foyer d'hébergement, Retour au pays, Mobilité géographique, Droit des étrangers, Territoire, Interculturel, Éthique, Altérité, Identité culturelle, Fin de vie, Mort

Accès à la version en ligne

Une histoire cinquantenaire

Article de Florian Ducrot, Pierre Lantz, Gaëtan Flocco, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3-4, n° 201-202, juillet-décembre 2016, 259 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Presse, Recherche en sciences sociales, Philosophie, Liberté d'expression, Vie politique, Édition, Changement social, Histoire sociale

Ce numéro anniversaire est l'occasion de revenir sur l'histoire de la revue et la conception que les membres de sa rédaction se forgent de son avenir. Des témoignages personnels retracent les modes de subjectivation d'une trame intellectuelle et politique commune. Des contributions analytiques reviennent sur les convergences et divergences de lecture des transformations sociales, économiques et idéologiques opérées durant les cinquante dernières années. Il en découle deux concepts balisant l'espace idéel mobilisé par la revue : l'émancipation et la liberté.

Accès à la version en ligne

Histoire et conflictualité

Article de Pascal Lamy, Roland Gori, Janine Puget, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 106, 2016, pp. 11-194.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conflit, Inconscient, Altérité, Transmission, Génération, Mémoire collective, Approche clinique, Psychanalyse, Groupe, Institution, Traumatisme, Violence, Idéologie, HISTOIRE

Tout conflit a une histoire. Qu’il s’agisse d’un sujet, d’un groupe, d’une organisation, d’une institution, d’une nation, on est toujours amené à rechercher l’origine de la conflictualité. Ce peut être l’histoire de la personne, de la famille, d’un groupe, tel qu’elle est prise dans l’Histoire des conflits sociaux, des guerres, des massacres et de tous les traumas subis. Lorsque l’on est amené à traiter de crises, de conflits, de pertes, de souffrances dans le cadre d’institutions, de groupes ou de services, rien ne peut s’entendre si l’on ne fait pas retour sur les évènements et les traumas qui ont parfois été refoulés, réprimés, forclos pendant des années et sont à l’origine de la situation actuelle. Il en est de même pour les sociétés et les nations. Là encore peut-on faire fi de l’Histoire des conflits, des haines et des drames, vécus récemment ou de façon parfois très ancienne, dans les négociations ou dans les efforts pour construire à nouveau ensemble en en faisant table rase ? Les drames d’aujourd’hui en portent malheureusement la trace. Ce numéro développe cette thématique dans ces différentes situations - individuelles, groupales, institutionnelles, sociétales – à la fois au plan des hypothèses et de la clinique.

Accès à la version en ligne

Et si les soignants commençaient à parler

Article de Arnaud Barbier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 81-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Relation soignant-soigné, Parole, Pratique professionnelle, Souffrance psychique

Il est classique de penser que la parole est le pilier sur lequel repose le soin psychique. Parole du patient adressée à cet autre, soignant, supposé prendre soin de lui. Mais l’épreuve que constitue la pratique en institution nous confronte à ce risque de ne plus rien voir, ne plus rien entendre et ne plus rien en dire. Nous supposons que la mise en mots des vécus des équipes soignantes par la création de dispositifs, d’espaces du dire du côté des soignants est un préalable indispensable à la relation soignants-soignés. C’est par la relation soignant soigné qu’il peut y avoir du soin à condition que soit dans un autre temps, questionné ce qui se joue, se re-joue, devrions nous dire, dans cette relation, sinon au risque d’un retour au même forcément épuisant pour le soignant.

Accès à la version en ligne

Regards croisés sur l'expérience en tant qu'hommes d'étudiants québécois et chiliens durant leur formation universitaire en travail social

Article de Oscar Labra, Isis Chamblas, Pierre Turcotte

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 121-132.

Mots clés : Travail social : Formation, Étudiant, Travail social, Relation femme-homme, Profession, Motivation, Identité culturelle, Québec, Chili

Les résultats de deux recherches portant sur les motivations, les obstacles et les points d’ancrage, réalisée auprès de 13 étudiants hommes en travail social de l’UQAT et 13 autres inscrits dans un programme de travail social dans une université chilienne, donnent accès à des regards croisés et complémentaires sur des dimensions liées aux motivations, aux obstacles et aux points d’ancrage dans leur parcours universitaire. Sur le plan de motivations, bien qu’elles ne soient pas les mêmes pour eux, elles sont variées et associées aux trajectoires de vie. En ce qui trait aux barrières et obstacles, les résultats ont montré dans les deux groupes d’hommes une dimension commune : l’influence historique, culturelle et sociétale liée à la dimension de genre. Force est de constater particulièrement chez les hommes chiliens une sorte d’obstacle faisant allusion à une certaine méconnaissance et la dévalorisation du travail social. Or, les points d’ancrage qui font que ces hommes chiliens et québécois s’investissent dans le travail social sont variés et se vivent de façon différente selon leur parcours de vie.

Accès à la version en ligne

D'une violence qui masque l'autre

Article de Gilles Brandibas

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 65-80.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Violence institutionnelle, Accompagnement, Symbolique, Interprétation

Partant d’un rappel substantiel de ce que peut être la violence, nous proposons de définir et d’approcher ce qui relève de la violence symbolique. Cette forme de violence constitue ce qui n’est pas mis en avant dans les analyses ni les réponses institutionnelles. Or, l’institution, dans son évolution technocratique et réglementaire, sans en avoir l’intention, génère pour autant de la violence symbolique, notamment dans la mesure où la perte de sens des pratiques d’accompagnement résulte de l’émoussement progressif de toute possibilité de réfléchir en équipe autour des situations rencontrées. Nous reprenons dans cet écrit plusieurs exemples qui nous amènent à cette lecture pour, en conclusion, proposer quelques pistes pour y remédier.

Accès à la version en ligne

"Le ça-voir" du superviseur

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 111-120.

Mots clés : Travail social : Formation, Résistance, Théorie, Parole, Formation, Travail social, Supervision, Contre-transfert

La supervision n’est pas neutre quand elle engage des processus transférentiels et contre-transférentiels devant être décodés pour savoir ce qui se joue dans l’implication au sein des champs de la formation en travail social.
Pour ce faire, il me parait intéressant d’aborder la question au regard de deux angles de lecture : le savoir comme bouée de sauvetage et la question du contre-transfert. Dans ces deux espaces, ils y circulent alors la parole et le silence dans un cadre contenant et fiable permettant un jeu de variables à condition de savoir ce que l’on bouge et pourquoi on le bouge.

Accès à la version en ligne

Analyse des facteurs d'aléa de la violence dans les organisations du secteur sanitaire à partir de la pression temporelle

Article de Philippe Duez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 91-104.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Culture, Temps, Institution, Relation soignant-soigné, Environnement socioprofessionnel, Stress

Cet article se propose d’analyser les facteurs d’aléa du risque de violence en partant de l’hypothèse que celle-ci dépend de la façon dont les organisations du secteur propagent la pression temporelle exercée par leur environnement. Nous présenterons d’abord le modèle d’analyse de la pression temporelle de l’environnement avant d’effectuer un diagnostic sur les risques dans les organisations du secteur.

Accès à la version en ligne

Quand la relation d'aide se conjugue avec la violence

Article de Christelle Goffard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 51-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Relation d'aide, Travailleur social, Majeur protégé, Tutelle

La violence n’est pas une spécificité du milieu sanitaire et médico-social, nous y sommes confrontés au quotidien à différents degrés : un trouble de voisinage, la négligence d’un automobiliste peuvent la faire naître.
Alors pourquoi, la violence exprimée dans les milieux sanitaires et médico–sociaux est-elle si singulière ? Nous, professionnels du secteur sanitaire et médico-social dont la mission principale est d’aider l’usager serions parmi les premiers à la subir ? La relation d’aide, cœur de notre métier serait-elle porteuse des germes de la violence ?
Et si la réponse reflétait la complexité d’une violence, qui ne s’invite pas toujours à l’endroit où elle est attendue ? …

Accès à la version en ligne