PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Olivier Real del Sarte, Nathalie Fehr Fouvy, Catherine Jobin
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 3, septembre 2016, pp. 241-257.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychothérapeute, Approche systémique, Formation, Thérapie familiale, Histoire familiale, Famille, Système, Intergénérationnel, Relation familiale, Méthodologie, Groupe de formation
Au travers de l’expérience d’un groupe de génogramme sur l’espace d’un an, les auteurs mettent en évidence l’utilité d’un tel processus dans la formation d’étudiants à l’intervention et à la thérapie d’orientation systémique. Quelques éléments théoriques servent de charpente à la description technique du processus réalisé. Les aspects les plus significatifs de l’intérêt à une telle démarche didactique sont illustrés par des exemples concrets tirés de l’expérience vécue par les auteurs dans le cadre du Cerfasy (Neuchâtel).
Article de Julien Desautels, Mélanie Lapalme, Luc Touchette, Robert Pauzé
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 95-113.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Famille, Relation familiale, Modèle, Évaluation, Méthode, Outil, Adolescent, Conflit, Crise, FACES IV, Québec
Le FACES IV (Olson, Gorall et Tiesel, 2006) est un instrument de mesure du fonctionnement familial utilisé dans plusieurs milieux de recherche et de pratique au Québec. L’étude a pour but de valider la structure factorielle de la version française du FACES IV et d’examiner sa cohérence interne, sa fidélité test-retest et sa validité concomitante auprès de 123 familles (parents et/ou adolescents) de la population générale et 256 familles recevant des services d’intervention de crise. La structure factorielle de l’outil présente des indices d’ajustement adéquats auprès des parents et des adolescents. Il possède des propriétés psychométriques satisfaisantes et pourrait être utilisé tant auprès d’une population générale que clinique. Toutefois, les résultats invitent à la prudence dans l’utilisation de l’outil auprès des adolescents.
Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 54, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Projet individualisé, Conseil de la vie sociale, Adaptation, Famille, Relation familiale, Repère, Conditions de vie, Habitat individuel, Équipe soignante, Bien-être, Aidant familial, Droits des usagers, Gérontologie
Dans la plupart des situations, l'arrivée en institution peut provoquer des bouleversements émotionnels et affectifs. S'installer en Ehpad amène à se séparer de tout un pan de sa vie, parfois aussi d'un logement aimé, d'une ville connue, de son quartier ou de ses voisins. Dans la mesure du possible, il est important de prendre en compte certains facteurs qui contribuent à l'adaptation du résident, que ce soit le consentement et la préparation du futur résident, le soutien de l'entourage sans oublier le rôle joué par les professionnels.
Si l’on considère désormais qu’inviter la fratrie constitue une ressource en thérapie familiale systémique, ce n’est pas pour autant que les thérapeutes l’incluent systématiquement dans les thérapies, même lorsque le patient identifié est un adolescent. Une recherche portant sur des adolescents consommateurs de cannabis ayant suivi une thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) au CHU Brugmann à Bruxelles a permis d’explorer la place de la fratrie dans le processus thérapeutique. A l’aide de questionnaires semi-directifs adressés aux adolescents, aux membres de la famille et à leurs thérapeutes, complétés par une passation du blason fraternel, les auteurs ont étudié la façon dont la fratrie d’adolescents, consommateurs de cannabis, avait été mobilisée dans la thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) dont ils avaient bénéficié. Les résultats suggèrent que, même dans les cas où les thérapeutes n’ont pas rencontré les frères et sœurs, les fratries sont pointées comme ayant joué un rôle significatif dans le traitement, par les parents et les adolescents. Ceci nous invite à reconsidérer la façon dont nous impliquons la fratrie lorsqu’il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide aux adolescents en souffrance et à leur famille.
Dans cet article, l’auteur, psychologue exerçant en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) et en point-rencontre, traite la question de l’articulation entre la place du secret autour des maltraitances intrafamiliales en psychothérapie de l’enfant et la distorsion du rapport à la dette symbolique chez ce dernier, au regard de son vécu. Le sujet est abordé à partir d’une réflexion théorique associée à des apports cliniques issus de rencontres thérapeutiques. L’objectif est d’amener le lecteur à porter un regard plus nuancé sur les situations de révélations de maltraitances par l’enfant, en considérant avec plus d’attention la perte de la place qu’il occupe au sein de son système familial. En parallèle à la question du positionnement de l’enfant, l’auteur interroge également le positionnement du thérapeute et rappelle l’importance de l’investissement affectif dans la relation thérapeutique, aussi anxiogène qu’il puisse être parfois pour les deux partenaires du dispositif.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 44-52.
Mots clés : Famille, Enquête, Statistiques, Aidant familial, Relation familiale, Handicap, Maladie, Aide à domicile, Genre
Le rôle des non professionnels dans l'aide apportée aux personnes malades ou handicapées est de mieux en mieux reconnu par les politiques publiques. Il fait aujourd'hui l'objet d'enquêtes spécifiques qui mettent en lumière son importance : parmi les six millions de ces personnes qui en France reçoivent une aide à domicile, neuf sur dix sont aidées par des proches, lesquels sont en majorité des membres de la famille et surtout des femmes.
L'utilité de la méthode d'auto-évaluation familiale a longtemps été contestée dans la recherche et la clinique familiale du fait de son manque d'esprit systémique et de l'absence de concordance entre les données issues des perspectives d'auto-évaluation et d'hétéro-évaluation, la seconde approche étant généralement considérée comme plus complète et valide que la première. L'objectif de cet article est de mettre en valeur l'intérêt spécifique de la méthode d'auto-évaluation en présentant plusieurs auto-questionnaires de fonctionnement familial, leurs utilisations précises et leurs retombées pour la clinique et la recherche. Une meilleure acceptation de cette approche évaluative contribuera aussi à un rapprochement entre la recherche et la pratique clinique
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 451-461.
Mots clés : Jeune, Autonomie, Projet de vie, Cohabitation, Parents, Attachement, Groupe d'appartenance, Famille, Relation familiale, Thérapie familiale
Dans une société de responsabilité de soi, un adulte est un individu qui doit impérativement se trouver un projet et agir par lui-même et pour lui-même. Voilà le cadre culturel dans lequel apparaissent depuis quelques années les « Tanguy », c'est-à-dire ces jeunes adultes qui tardent à s'autonomiser. Les auteurs défendent l'idée que ceux-ci manifestent, comme agi par une certaine sagesse du corps, un rééquilibrage vis-à-vis de leur besoin d'appartenance en regard des impératifs culturels contemporains