PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Migrations société, vol. 35, n° 192, avril-juin 2023, pp. 13-127.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Famille, Migration, Mobilité géographique, Ethnographie, Séparation, Autorité parentale, Relation enfant-parents, Relation enfant-père, Relation familiale, Père, Mariage, Divorce, Care, Pays d'origine, Parenté, Parentalité, France, Chine, Belgique, Thaïlande, Mali, Maroc, Brésil, Québec, Syrie, Liban, Mexique
La « famille transnationale » est saisie dans ce dossier comme une expression-clef de nombreuses recherches en sciences sociales, notion référence et formule laconique utilisée pour décrire des situations et désigner des pratiques très variées. Il s’agit donc d’approcher cette « famille » soumise à la mobilité et à l’immobilité, non pas directement sur le plan théorique, mais en passant par l’ethnographie comme mode de connaissance anthropologique. Les six articles ici rassemblés présentent des cas singuliers, des individus, des groupes et des communautés divers, à des échelles spatiales et temporelles différentes. Ils décrivent des modalités du « faire famille en migration » et questionnent les relations de parenté, de parentalité, de sociabilité entre proches, ainsi que les tensions ou encore les ruptures de relations. Ensemble, ils montrent des troubles, éprouvent des normes, et ce faisant, ils forment matière à comparaisons.
Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.
Les nouvelles familles sont constamment confrontées au travail de deuil concernant leurs appartenances affectives, culturelles et religieuses. Souvent, dans le cadre de la consultation psychothérapeutique, ces familles se proposent comme systèmes relationnels « endeuillés » dont la perte semble constituer leur identité. A travers un cas clinique, on abordera le statut, les propriétés et l'impact de ces pertes pour la famille tout comme pour les thérapeutes. On proposera, enfin, l'idée que le symptôme n'est pas la conséquence directe de la forme familiale mais d'un processus de transition vers des nouvelles appartenances/identités. Processus qui peut bloquer et empêcher, parfois, une nouvelle réorganisation tant structurelle que mythique de la famille et de son avenir.
L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.
Article de Jacky ISRAEL, Gérard NEYRAND, Bernard GOLSE, et al.
Paru dans la revue Spirale, n° 49, mars 2009, pp. 13-198.
Mots clés : Garde alternée, Divorce, Séparation, Biographie, Témoignage, Père, Mère, Droits de l'enfant, Homoparentalité, Parentalité, Rôle, Éducation, LIEU D'ACCUEIL, Accueil enfant-parents, Médiation familiale, Relation familiale, Législation, Intérêt de l'enfant, Changement social, Conflit, Famille, Jeune enfant, COPARENTALITE
Le casse tête de la garde alternée. Libre propos sur la résidence alternée. Le divorce et les enfants en bas âge. Témoignage : une séparation ordinaire. Le sinueux parcours de la résidence alternée en France. La résidence alternée pour les enfants de moins de trois ans : une pièce sombre. Les points de vue différenciés des pères et des mères sur la rédicence alternée. Témoignage : le père de Nathan. Péripéties des tout-petits au coeur des changements sociétaux. L'alternance épouvantail et le problème des séparations parentales avec des enfants en bas âge. Droit à l'enfant ou droits de l'enfant. La coparentalité homoparentale et la résidence de l'enfant : la place des pères. La résidence alternée ouvre des perspectives de métissage singulier. Quelques hypothèses sur la dynamique de la garde alternée, à partir de l'expérience d'un lieu d'accueil enfant-parents. Médiation familiale et garde alternée. La résidence alternée au-delà de la controverse et des passions qu'elle suscite.
Paru dans la revue Actualité juridique familiale, n° 2, février 2003, pp. 54-57.
Mots clés : Famille, Médiation familiale, Droit civil, Autorité parentale, Droit de la famille, Séparation, Divorce, Conflit, Relation enfant-parents, Parents, Justice, Intérêt de l'enfant, Pension alimentaire, Relation familiale, Intergénérationnel, Protection de l'enfance, Enfant, Adolescent, COPARENTALITE