PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 241, novembre 2019, pp. 30-34.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Maintien à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Famille, Relation familiale, Lien social, Parents, Politique sociale
Un Français sur six aide l'un de ses proches à accomplir les gestes du quotidien, Un engagement essentiel mais qui a longtemps été invisible, Pour aider les aidants, le gouvernement vient d'annoncer une stratégie nationale ambitieuse mais incomplète, [chapô de l'article]
Contient une interview d'Hélène Rossinot, auteur du livre "Aidants, ces invisibles", paru aux éditions de l'Observatoire,
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. 71-83.
Mots clés : Travail social : Métiers, Implication personnelle, Famille, Contrainte, Prise en charge, Injonction thérapeutique, Relation soignant-soigné, Consentement, Relation familiale, Autisme, Pouvoir, Partenariat, Autorité
Dans le champ médico-social, la question du partenariat et de l’adhésion entre professionnel et famille est corrélative au partage des savoirs et des pouvoirs respectifs. Elle réclame implication subjective de chacun et référence commune à une autorité partagée. L’exemple historique de la prise en charge de l’autisme en pointe l’échec. Celui du « complexe de Frankenstein », qui analyse de nouvelles modalités familiales, en montre la difficulté et tisse quelques voies thérapeutiques nécessaires à sa sortie.
L’injonction de « travailler avec les familles » prend parfois des allures d’incantation, tant l’escalade rhétorique est déconnectée de la réalité des pratiques. Après 2 ans de réflexions via notamment une recherche-action, Aïcha Taksy, maman de 4 enfants dont l’aîné est accompagné depuis 8 ans par l’ASE et Jérôme Delfortrie, éducateur et formateur, se penchent sur les mécanismes, les logiques, les effets de quelques-unes de ces pratiques, mettant en tension la pratique et le vécu, le concret et l’émotionnel, l’institutionnel et l’humain, l’organisé et l’informel.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 262, octobre 2018, pp. 23-25.
Mots clés : Soutien à la parentalité, Famille, Parents, Parentalité, Définition, Politique familiale, Relation familiale, Houzel (Didier)
Le terme "famille" se décline aujourd'hui au pluriel, sous diverses formes. Ces mutations redéfinissent les codes en vigueur et obligent à repenser la manière de "faire famille" en dehors du modèle traditionnel. Le soutien à la parentalité est désormais un enjeu de société et les dispositifs se multiplient. La diversité des acteurs qui accompagnent les parents et la variété de leurs approches amènent les pouvoirs publics à définir une politique permettant de répondre au mieux aux attentes des familles.
Cet article propose une actualisation du concept de cycle de vie familiale et une synthèse de ses apports au champ de la thérapie familiale. La famille est un groupe dynamique qui évolue et se transforme au fur et à mesure de son développement. Chaque étape de son cycle de vie entraîne une réorganisation des relations familiales et des règles de vie partagée (autonomisation du jeune adulte vis-à-vis de sa famille d’origine, formation du couple, famille avec de jeunes enfants, scolarisation des enfants, adolescence, nid vide, retraite des parents, etc.). Le passage d’une étape à une autre confronte chaque fois la famille à de nouvelles problématiques et peut donner lieu à une période de crise. Ces difficultés à évoluer ensemble constituent un facteur important des problèmes et des symptômes présentés par les familles. La diversification des configurations familiales n’entame pas la pertinence du concept de cycle de vie familiale. Plus les familles sont fragiles et changeantes, plus il est utile de les appréhender comme des trajectoires familiales et de considérer les étapes de leur évolution.
La transition pour le jeune atteint de maladie chronique vient s’inscrire dans un processus adolescent et de renégociation des places intrafamiliales et modes d’alliances. À partir d’un cas clinique, les enjeux de la transition sont d’abord décrits dans leur inscription dans le processus de fin d’adolescence. Les dimensions relationnelles aussi bien avec l’équipe de soin qu’avec la famille sont ensuite abordées via les changements dans la place et le rôle de chacun et dans les difficultés rencontrées. Apparaît en conclusion l’importance de définir et d’articuler clairement les objectifs et enjeux de la transition dans une perspective centrée sur l’individu et son environnement soignant, psychosocial et affectif afin d’en apporter une modélisation conceptuelle et opérationnelle.