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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Thérapie familiale multidimensionnelle : conceptualisation du cas en termes de facteurs de risque et de facteurs protecteurs - Illustration clinique de son utilisation chez les joueurs problématiques de jeux vidéo

Article de Céline Bonnaire

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 387-406.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeu vidéo, Addiction, Risque, Thérapie familiale, Scolarité, Lien social, Relation enfant-parents, Intergénérationnel, Psychopathologie

La thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) est un traitement de consultation, basé sur la famille, qui s’adresse à des adolescents présentant des conduites addictives (et des troubles du comportement). Initialement conçue pour la prise en charge des adolescents ayant une addiction aux substances (notamment le cannabis), cette thérapie s’avère tout aussi pertinente et efficace pour ceux ayant une addiction comportementale, particulièrement l’usage problématique des jeux vidéo. L’illustration clinique présentée dans cet article permet également de mesurer combien la conceptualisation du cas en termes de facteurs de risque et de facteurs protecteurs est riche et essentielle pour définir les différents objectifs thérapeutiques à atteindre.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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Les risques psycho-sociaux scolaires (RPSS)

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 209-223.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Risque professionnel, Établissement scolaire, Enfant, Stress, Souffrance psychique, École, Scolarité

Le terme de risque psycho-social dans le monde professionnel est actuellement régulièrement mis en avant et atteste de l’évolution de notre société dans l’attention portée aux conditions du travail. Mais passé les murs du monde professionnel adulte, l’usage de ce terme disparaît. C’est particulièrement le cas au sein des établissements scolaires, pourtant lieux de travail et d’activités pour les élèves comme pour les professionnels. Nous souhaitons par cette communication proposer une définition des RPSS ; relever les formes prises par les RPS en milieu scolaire, en comprendre les manifestations et les effets, puis envisager les possibilités de prises en charge.

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La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.

Phobie scolaire et travail transgénérationnel

Article de E. Anglada, P. Kinoo

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 7, novembre 2015, pp. 457-462.

Mots clés : Enfance-Famille, Ecole-Enseignement, Enfant, Phobie, École, Scolarité, Difficulté scolaire, Thérapie familiale, Diagnostic, Approche systémique

L’histoire de Miguel, un enfant de 6 ans, illustre l’intérêt de l’approche systémique, et plus spécifiquement du travail transgénérationnel dans le cas des « phobies scolaires ». Le travail thérapeutique a consisté en une prise en charge en centre de jour avec des séances psychothérapeutiques individuelles et familiales. L’inclusion de la grand-mère maternelle est devenue cruciale dans le processus thérapeutique car elle a permis de révéler en quoi le symptôme, qui se manifestait comme une « phobie scolaire », venait révéler un trauma trangénérationnel qui n’avait pas été travaillé.

Face aux mutations des marchés de l'emploi, quelles politiques de formation ?

Article de Siegfried Hanhart, Isabel Voirol Rubido, Sylvain Weber, et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 192, juillet-août-septembre 2015, pp. 5-71.

Mots clés : Travail-Emploi, Marché du travail, Emploi, Scolarité, Mondialisation, Technologie, Qualification professionnelle, Compétence professionnelle, Diplôme, Enseignement professionnel, Enseignement supérieur, Éducation

Les descendants d'immigrés à l'école : destins scolaires et origines des inégalités

Article de Georges Felouzis, Barbara Fouquet Chaupade, Samuel Charmillot, et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 191, avril-mai-juin 2015, pp. 5-72.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne issue de l'immigration, Ethnie, Scolarité, Inégalité, Difficulté scolaire, Culture, Discrimination, Origine, Traitement statistique, Évaluation, Psychologie, France, Angleterre, Allemagne

L'épuisement du jeune adulte : une analyse systémique

Article de Isabelle Neirynck

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 2, pp. 225-239.

Mots clés : Santé-Santé publique, Jeunesse-Adolescence, Santé, Jeune, Étudiant, Scolarité, Échec scolaire, Isolement, Stress, Anxiété, Fatigue, État dépressif, Santé mentale, Approche systémique, Jeune adulte, Parentification

De nombreux professionnels de la santé ont vu ces dernières années, le nombre de consultations d’adultes en « burn­out » monter en flèche. Nous sommes cependant frappée par leur jeune âge et l’arrivée croissante d’étudiants qui semblent présenter les mêmes symptômes que leurs aînés : ils sont déscolarisés, démotivés, fatigués, désocialisés, désabusés, indifférents à tout, souvent suicidaires. Cet article propose un regard systémique sur ce phénomène à partir d’une vingtaine de situations rencontrées dans notre cabinet privé, pour pouvoir, dans un article ultérieur, fonder des interventions thérapeutiques à partir de ces analyses.

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Enjeux et perspectives psychopathologiques de la phobie scolaire

Article de JL. GASPARD, N. LIENGME, Raphaël MINJARD

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 67-75.

Mots clés : Phobie, École, Scolarité, Difficulté scolaire, Adolescent, Psychopathologie

L'article montre l'intérêt de la notion de phobie scolaire au carrefour de la pathologie mentale. Là où le refus de l'école - en regroupant les plus divers accidents du lien scolaire (défection, addiction, évitement, auto-sabotage) - vient lisser toutes les particularités cliniques de ces comportements, la phobie scolaire a historiquement permis des débats essentiels sur l'angoisse, la dépression et d'autre part, la distinction entre les symptômes phobiques de facture classique et ceux qui relèvent de formules défensives très diverses (états-limites, psychose).

Estime de soi chez des élèves scolarisés en classe d'inclusion scolaire (CLIS)

Article de E. CHEVALLIER, Amélie COURTINAT CAMPS, Myriam De LEONARDIS

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 76-83.

Mots clés : CLIS, Estime de soi, Handicap, Scolarité

Les élèves bénéficiant d'inclusion individuelle mais aussi d'inclusions individuelle et collective ont un niveau d'estime de soi « Sociale » plus élevé que les élèves bénéficiant uniquement d'inclusion collective. Le niveau d'estime de soi « Sociale » est modulé par un effet d'interaction entre le genre et l'âge des élèves. Ce dernier influence également le niveau d'estime de soi « Valeur propre ».