PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Francesca Vianello, Giuseppe Mosconi, Simone Santorso, et al.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 2, juin 2015, pp. 129-208.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Sociologie, Détenu, Typologie, Catégorie socioprofessionnelle, Suicide, Recherche en sciences sociales, Socialisation, Immigration, Sanction pénale, Perception, Conditions de vie, Travail, Italie
Nous estimons qu’une analyse plus détaillée des processus de socialisation en prison, des dynamiques internes à la prison et, plus généralement, du rapport entre conditions de détention et transformations sociales peuvent nous apporter beaucoup pour la compréhension des changements de ces dernières années, sur la communauté carcérale mais aussi sur l’administration de la peine et, parfois, sur le rapport entre la prison et la société extérieure. Issus d’un séminaire sur « la recherche en prison » organisé par le Groupe européen de recherches sur les normativités (GERN), à l’Université de Padoue en octobre 2013, les articles de ce dossier tentent de faire les premiers pas dans cette direction...
Le présent article tente d’analyser l’usage des drogues dans la société sénégalaise et le contexte de la traite des esclaves et de l’économie de traite. Elle concerne deux groupes : les Saafi et le groupe Maniwel. Son intérêt réside dans le choix d’une approche visant à mettre en évidence le caractère transculturel de l’usage des drogues mais aussi les perceptions, attitudes et comportements qui lui sont liés. Les Saafi sont une composante de l’entité ethnoculturelle Seereer, longtemps réfractaire à l’islam, et qui ont traîné, jusqu’à une période récente, la réputation de grands consommateurs d’alcool ; le groupe Maniwel, une culture marginale née d’une identité fabriquée par le métier des transports en commun et qui se superpose aux valeurs culturelles de différentes communautés nationales. Ce groupe « transethnique » a fait de l’usage des drogues un moyen de marquer sa particularité dans un environnement fortement islamisé.
Paru dans la revue Education permanente, n° 203, avril-juin 2015, pp. 2-217.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail social : Formation, Pédagogie, Formation, Formateur, Éducation, Adulte, Acquisition des connaissances, Projet, Expérimentation
Article de Camille Hochedez, Madeleine Mialocq, Claude-Isabelle Brelot, et al.
Paru dans la revue Pour, n° 225, mai 2015, pp. 20-246.
Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Précarité, Marginalité, Milieu rural, Agriculteur, Habitat, Gens du voyage, Famille monoparentale, FRANCE, EUROPE, AMERIQUE DU SUD
Ce numéro part d’un constat, celui de l’invisibilité des précarités en milieu rural par rapport à l’attention que l’on peut donner à celles présentes dans le cadre urbain, alors qu’elles sont aussi très nombreuses, et complexes.
Précarité et non pauvreté, car c’est une notion plus diffuse, non donnée par un seuil, et qui utilise aussi des critères non économiques. La précarité renvoie à un état d’instabilité, elle met en œuvre une difficulté à se projeter, tant au niveau financier, social que relationnel. Elle peut marcher de pair avec la marginalité, qui renvoie à l’isolement spatial et social. Dans les deux cas, ce sont des notions qui décrivent un état perçu comme défaillant par rapport à un bien-être global, tant économique que relationnel. Or là où certains vont subir des éléments de précarité, d’autres vont choisir ce qui se rapprocherait d’une frugalité, remettant en question les catégories données de l’extérieur, et le regard que porte la société sur les populations hors-norme.
L’enjeu de ce numéro est de sortir de leur invisibilité les situations de précarités et de marginalités rurales (en France, en Europe et en Amérique du Sud) et de mieux les comprendre (première partie), ainsi que d’éclairer en retour les différents niveaux de réponses observées relevant de politiques publiques, d’associations et d’individus (deuxième partie). [présentation de l'éditeur]
Article de Jean Marie Revillot, Brigitte Sandrin, Dominique Friard, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 198, mai 2015, pp. 25-71.
Mots clés : Psychiatrie, Malade, Éducation, Psychopathologie, Accompagnement, Projet thérapeutique, Motivation, Soin, Bilan, Diagnostic, Relation soignant-soigné, Analyse de la pratique, Récit de vie, Entretien, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Médiation
Ce travail porte sur la littérature américaine sur les violences conjugales. Plusieurs grandes enquêtes ont été menées par des chercheur-e-s aux orientations théoriques différentes (violences familiales versus violence contre les femmes), et les résultats de ces enquêtes ont fait l’objet de débats. Cette revue de littérature entend restituer ces débats – sur la symétrie de genre et la bidirectionnalité des violences, sur leur définition, sur leur étiologie, sur leur traitement pénal – afin de contribuer à la construction de l’objet « violences conjugales ». La réprobation que suscitent ces violences constitue un objet d’analyse en soi.