PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jacques François Marchandise, Jean François Cerisier, Emmanuel Davidenkoff, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 185, juillet-septembre 2016, pp. 2-196.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Jeune, Apprentissage, Communication, Internet, Culture, Méthode pédagogique, Acquisition des connaissances, Inégalité, Classe sociale, Illettrisme, Éducation populaire, Téléphone, Personne handicapée, Jeu en réseau, Politique de la ville, Inclusion
Article de Omar Zanna, Guillaume Tixier, Michèle Guillaud, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 347, juillet-août 2016, 22 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, Non-violence, Corps, Thérapie corporelle, Émotion, Empathie, Théâtre, Conflit, Relaxation, Classe, Yoga, Massage, Sophrologie, Théâtre forum
Notre corporalité est associée à « l’animalité » de l’Homme et son contrôle est un enjeu important de l’organisation des sociétés ; que ce soit pour préparer la guerre ou pour garantir la paix sociale. Depuis l’avènement de la science et de l’esprit des Lumières, l’intellect s’est imposé comme une valeur supérieure de la culture occidentale, mais celui-ci se développe et grandit notamment grâce aux sensations, aux affects et aux émotions transmises par le corps. Notre condition humaine est un tout inséparable alliant corps et esprit. La richesse du langage non verbal est rarement transmise. Or, il est possible de l’apprendre pour mieux l’entendre. Et cet apprentissage peut être d’une grande utilité pour désamorcer les tensions lors d’une situation de conflit, tout comme le sont celui de l’écoute active et de la communication non violente. Pour alimenter vos idées sur ce thème, les éducateurs qui placent ces approches et techniques dans leur démarche vous livrent leurs expériences afin de cultiver des esprits non-violents dans des corps apaisés !
• Un esprit non-violent dans un corps apaisé, approches et techniques corporelles pour prévenir la violence, Édito
• Éducation : Réinjectons de la corporéité ! Entretien avec Omar ZANNA, docteur en sociologie et en psychologie.
• Anticiper la violence : S’entraîner grâce aux techniques théâtrales, par Guillaume TIXIER, formateur à l’IFMAN-Méditerranée.
• Ressource pour l’école maternelle : des pratiques pour rendre les enfants disponibles, par Michèle GUILLAUD, enseignante en maternelle.
• La méthode éducative 3C : une éducation à la non-violence, par Michèle DREIDEMY, enseignante de yoga, relaxologue spécialisée des enfants.
• Yoga et école : apaiser les élèves, par Liberté KIEFFER.
• P.E.A.C.E. : Méditer à l’école ? Sous la direction de Candice MARRO, psychothérapeute, ostéopathe, formatrice et la présidente de l’Association pour la Méditation dans l’Enseignement.
• Pratiquer le massage à l’école, par Laurence LOMBARD, instructrice en massage-école et présidente de l’association MISP-France.
• Sophrologie : nettoyer son espace intérieur, par Françoise RAFFAULT, sophrologue et formatrice en Transformation Constructive des Conflits.
Article de Laetitia Branciard, Christine Mias, Hervé Benoit
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 74, juillet 2016, pp. 5-169.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Adaptation, Scolarité, Éducation spécialisée, Personne handicapée, Évaluation, Intégration, Pédagogie, Élève, Apprentissage, Trouble du langage
L’éducation inclusive est fondée sur le droit à une scolarité de qualité pour tous qui réponde aux besoins d’apprentissage fondamentaux et enrichisse l’existence des apprenants. Elle s’inscrit dans un mouvement international qui met en avant les principes de non-discrimination ou de reconnaissance des droits des personnes handicapées.
Paru dans la revue Lien social, n° 1187, 9 au 22 juin 2016, pp. 16-17.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Autisme, IME, Scolarisation, École maternelle, SESSAD, Établissement social et médicosocial, Coordination
Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête
Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.