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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La souffrance psychique ignorée

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3066, 22 juin 2018, p. 12.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Immigré, Prise en charge, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Lorsqu'ils arrivent sur nos côtes, les migrants ne souffrent pas seulement dans leur corps mais ils présentent aussi des troubles psychiques, conséquences de leur situation. Un rapport révèle cette réalité ignorée et l'absence de réponse adaptée de notre système.

Des rétentions de complaisance ?

Article de Philippe Rollandin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3065, 15 juin 2018, p. 13.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Centre de rétention administrative, Enfant

Hébergement - Des yourtes aux portes de Paris

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue Lien social, n° 1230, 29 mai au 11 juin 2018, pp. 18-20.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, Droit d'asile, Réfugié, Accès aux soins, École, Animation socioculturelle, Emmaüs Solidarité, Ivry sur Seine

A Ivry-sur-Seine, yourtes et constructions en bois accueillent 400 réfugiés avant une orientation plus pérenne. Bâti en quelques mois, ce centre d'hébergement d'urgence se démarque par son architecture, esthétique et démontable, par son école et son pôle médical intégrés, son équipe sociale et d'animation.

Philippines et Philippins en migration

Article de Maruja M. B. Asis, Daphné Caillol, Jocelyn O. Celero, Karen Anne S. Liaoet al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 172, avril-juin 2018, pp. 13-136.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Immigré, Travailleur immigré, Politique, Femme, Travail ménager, Conditions de vie, Conditions de travail, Étudiant, Émotion, Mobilité géographique, Honte, Qualification professionnelle, Couple mixte, Transmission, Langue, Enfant, Approche historique, Échange, Argent, Philippines, Jordanie, Japon, Singapour, Italie, Belgique, Danemark, Finlande

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Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités

Article de Dominique Lhuilier, Elise Pestre, Karen Akoka, Etienne Tassinet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm

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Femmes et violences de l'exil

Article de Chloé Rousset, Déborah Schoenmaeckers, Jane Freedman, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 95, avril-juin 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Femme, Genre, Care, Déracinement, Exclusion sociale, Mutilation sexuelle, Vulnérabilité, Prostitution, Trafic d'être humain

Depuis la "crise" migratoire de 2015, on ne compte plus les discours médiatiques et politiques sur les migrations, mais rarement, ceux-ci prêtent attention au genre. Pourtant, les femmes font l’objet d’inégalités et, ce qui va particulièrement nous intéresser dans ce numéro, de violences de genre qui influent sur toutes les étapes de leur parcours migratoire.

Dans leur pays d’origine, tout d’abord, elles sont victimes de violences de genre qui sont souvent la cause de leur exil, tels que viols dans le cadre de conflits armés, mariages forcés, violences conjugales, mutilations génitales, grossesses ou avortements contraints et plus largement atteintes à leur droit fondamental à disposer de leur corps, …

Sur le trajet, ensuite, les femmes qui fuient leur pays pour demander l’asile chez nous sont les premières à faire les frais de routes migratoires de plus en plus longues, dangereuses, éprouvantes, sous l’effet de la fermeture des frontières et des bouleversements géopolitiques récents. Elles se retrouvent à la merci de passeurs, d’hommes migrants ou encore de gardes-frontière sans scrupules.

Dans le pays d’arrivée, enfin, elles sont confrontées à des violences – de la part de leur conjoint, de leur (belle-)famille ou d’autres membres leur communauté – qui prolongent celles qui existaient déjà dans leur pays d’origine. Mais il arrive aussi que la migration aggrave ou même déclenche des violences conjugales et intrafamiliales, sous l’effet de divers facteurs : changements dans la répartition des rôles au sein du ménage (hommes affaiblis dans leur posture de chef de famille, …), fragilisation des familles qui peut entraîner un recours plus rigide à des coutumes et des traditions afin de solidifier leur position, anxiété due à l’incertitude et à la précarité du statut de séjour, …

Les procédures et démarches pour obtenir le statut de réfugié ou un autre droit de séjour s’accompagnent, par ailleurs, de violences institutionnelles qui touchent parfois plus durement les femmes. Certaines dispositions légales accentuent encore leur vulnérabilité, à l’instar de la loi sur le regroupement familial qui les place pendant plusieurs années sous la dépendance administrative et financière de leur conjoint.

Ces femmes en exil font également l’objet d’exploitation et de mauvais traitements au sein de ce secteur traditionnellement peu réglementé et mal rémunéré qu’est le secteur des services domestiques et de l’aide aux personnes, leur principale source d’emplois. En grande précarité administrative, économique, sociale et familiale, certaines vont jusqu’à être contraintes de se prostituer.

Ces violences, ou d’autres encore, sont souvent conjuguées ou renforcées par les discriminations dont elles font l’objet en raison de leur double condition de « femmes » et de « migrantes ».

Tout en prenant en compte les obstacles structurels à l’émancipation et à l’intégration de ces femmes fragilisées, ce dossier met en lumière divers services et projets qui, au sein des secteurs psychosociaux, cherchent à les aider, dans leur diversité culturelle et personnelle, à se reconstruire, à trouver une place, à se projeter dans l’avenir. À (re)prendre, finalement, le contrôle de leur existence… et de leur corps.

Pour réaliser ce dossier, que nous avons pensé à la fois comme un outil de sensibilisation, de réflexion et d’intervention pour tout travailleur psycho-médico-social en contact avec des femmes migrantes, nous avons notamment bénéficié des avis pertinents du Centre Régional d’Intégration de la province de Luxembourg (CRILUX) et pris appui sur la journée « Violences de genre en contexte multiculturel et de migration » qu’il a organisée, en décembre 2017 et en mars 2018, en collaboration avec le Service Egalité des Chances de la même province. Les orateurs de cette journée (GAMS, Centre Exil et M. Miguel Sierra de La Voix des Femmes) ont ainsi contribué au numéro.

Regards photographique sur les populations roms‪

Article de Jean François Joly, Marie Poinsot, Anne Volery

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1321, avril-mai-juin 2018, pp. 108-111.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Gens du voyage, Photographie, Approche historique, Exposition, Musée national de l'histoire de l'immigration

À l’occasion de l’exposition Mondes Tsiganes. La fabrique des images, organisée au Palais de la Porte Dorée du 13 mars au 18 août 2018, la revue Hommes & Migrations a choisi de présenter le travail d’un photographe dont les photos viennent d’entrer dans les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration.

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Les mots de l'exil dans l'Europe du XIXe siècle

Article de Delphine Diaz, Thomas C. Jones, Romy Sánchez, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1321, avril-mai-juin 2018, pp. 6-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Approche historique, Vocabulaire, Concept, Représentation sociale, Vie politique, Droit, Accueil, Aide financière, Droit d'asile, Réfugié, Droit international, Droit européen, Chant, Poésie, Europe, Espagne, France, France d'Outremer, Amérique Latine, Belgique, Asie, 19ème siècle

Ce dossier met en lumière l'histoire de l'exil politique et de l'asile en Europe au XIXe siècle à travers les terminologies et les représentations utilisées pour désigner des migrations sous contraintes. Fondés notamment sur l'étude critique des corpus législatifs et administratifs, les articles montrent que les débats parlementaires et les mesures gouvernementales conditionnent l'accueil et le soutien financier des réfugiés à des catégories relevant de l'internement ou de l'assignation à résidence.

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Cliniques transculturelles 4

Article de Thierry Baubet

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 1, janvier-juin 2018, pp. 10-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Altérité, Traumatisme, Contre-transfert, Intégrisme, Bilinguisme, Récit de vie, Pays d'origine, Veuvage, Prison, Rite, Consultation, Québec, Cameroun, Chine

On ne trouvera dans ce dossier, le quatrième d’une série, ni doctrine, ni recette, mais un ensemble de textes éclairant la question de l’altérité en clinique, depuis des terrains variés et dans des champs disciplinaires différents. Il sera question de pratiques sociales, des relations avec les morts, des résonances transgénérationnelles du traumatisme, de fanatisme, de voyages, ici, ailleurs et dans la migration, en France ou au Québec, en Nouvelle-Calédonie, au Cameroun … Des points de vue variés, issus des sciences humaines, de la clinique, et de la médecine pour nourrir nos réflexions et nos pratiques transculturelles…

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