Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 321 à 330 sur un total de 452

Votre recherche : *

Sur les rails...

Article de Philippe Dumoulin

Paru dans la revue La Revue de l'AIFRIS, septembre 2017, pp. 14-15.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Presse, Recherche, Écriture, AIFRIS (Association internationale pour la formation la recherche et l'intervention sociale)

Accès à la version en ligne

Le croisement des savoirs

Article de Joëlle Libois

Paru dans la revue La Revue de l'AIFRIS, septembre 2017, pp. 11-13.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Écriture, Presse, Savoir, Recherche, AIFRIS (Association internationale pour la formation la recherche et l'intervention sociale)

Accès à la version en ligne

L’assistance sociale en Europe : traits européens d’une réforme et persistance de la diversité des systèmes (1988-2017)

Article de Jean Claude Barbier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 15-45.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Assistance, Protection sociale, Politique sociale, Histoire sociale, Pauvreté, Réforme, Revenu minimum, Europe

L’assistance sociale est un domaine de la protection sociale qui ne donne pas lieu fréquemment à des analyses. Cela tient certainement au caractère relativement mineur en termes financiers, voire, dans certains pays, marginal, de ce secteur. Il est paradoxal, par contraste, que les analyses sociologiques et de science politique se soient tellement occupées de ce que les dirigeants politiques ont appelé « l’activation » de cette assistance. Ce fut pour des raisons politiques car ces dirigeants purent orchestrer assez facilement des controverses sur l’assistance aux pauvres. On a même parlé « d’activer les pauvres », alors qu’en général ce sont les choses qu’on active. Toujours est-il que cette réforme a monopolisé l’intérêt : elle portait, du point de vue des objectifs, des buts grandioses, comme l’éradication de la pauvreté des enfants chez Tony Blair. Ces buts sont bien oubliés aujourd’hui ; il est essentiel de retracer historiquement comment la vague des réformes s’est propagée dans tous les pays riches, dont les États-Unis et la France ont été des pionniers à la fin des années 1980, avec des orientations pratiques opposées. En définitive, activation ou pas, les systèmes d’assistance sociale ont, malheureusement, gardé leur trait essentiel : ils ne remplissent pas leur objectif principal, à savoir sortir les personnes de la pauvreté, même si, en tant qu’intervention de dernier ressort, ils ont une utilité incontestable pour réduire cette pauvreté.

Accès à la version en ligne

Quand les pairs deviennent ressources

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 92, juillet-septembre 2017, pp. 5-65.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pauvreté, Santé mentale, Groupe d'appartenance, Expérience, Compétence professionnelle, Aidant familial, Expert

La sollicitation des savoirs issus de l’expérience, sur fond de promotion de la participation des "bénéficiaires", peut prendre des formes variées : groupes d’entraide, intégration de pair-aidants au sein de services d’aide et d’accompagnement, participation à des actions de sensibilisation, mobilisation au sein de collectifs de défense des droits,...
Le rôle des pairs est particulièrement mobilisé et valorisé dans les secteurs de la santé mentale et de la lutte contre la pauvreté, où une professionnalisation des experts du vécu est déjà en cours. Mais cette tendance se dessine peu à peu aussi dans divers autres domaines : handicap, parentalité, jeunesse,...
Les apports, la plus-value de ces pairs sont également diversifiés : susciter la confiance et "accrocher" des publics qui échappent d’ordinaire aux aides et services qui leur sont dédiés; faire le lien entre le monde des intervenants et celui des bénéficiaires; réveiller l’espoir et servir de modèle en personnifiant la possibilité de s’en sortir; dispenser un soutien et des conseils en s’appuyant sur son propre parcours; contribuer à la déstigmatisation et la déconstruction des préjugés qui pèsent sur certains publics;...

Ce rôle d’expert du vécu n’est cependant pas dénué de risques, en particulier lorsqu’il s’agit d’accompagner directement des publics fragilisés. Se replonger, quotidiennement, dans des difficultés qu’on a personnellement connues, peut par exemple être éprouvant émotionnellement. De même, trouver la juste distance par rapport à des personnes avec qui on partage un vécu, une culture, des codes sociaux n’est pas non plus toujours aisé. La position qu’occupe ce "pair expert", à l’interface des intervenants et des usagers l’expose aussi aux ruptures de confiance, aux conflits de loyauté,...

Enfin, au niveau des professionnels, si certains adhèrent et se sentent à l’aise à l’idée d’intégrer des experts du vécu dans leur équipe, d’autres doutent, font preuve de résistances car cela implique un changement de regard, voire de paradigme, mais aussi de renoncer à une part de pouvoir et d’accepter de redéfinir les frontières qui séparent traditionnellement le savoir "expert" et le savoir "profane".

L'ANAS aux tournants de l'histoire : entre continuité et changement. Morceaux choisis 1946-2007

Article de Anne Brigitte Cosson, Cristina de Robertis, Henri Pascal, et al.

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 266, septembre 2017, pp. 9-124.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Assistant de service social, Service social, ANAS, Approche historique, Statut, Déontologie, Posture professionnelle, Valeur, Guerre, Mouvement social, Licenciement, IVG, DEASS, Secret professionnel, Partage d'informations, Décolonisation (1945-1962), Mai 68, Années1970, Années 1990, Années 2000

Aide sociale à l’enfance, éducation nationale : choc des cultures ? Rencontre de deux institutions autour de la prévention du décrochage scolaire en collèges et lycées d’Ile de France

Article de Thierry Morel

Paru dans la revue Forum, hors-série 2017, septembre 2017, pp. 105-108.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travail social, DEIS, Pratique professionnelle

L’objectif de cet atelier était de diversifier la problématisation posée concernant les types de connaissances produites par ce travail de Master.

Accès à la version en ligne

Recomposition, refondation et innovation épistémologique : à quand une sociologie des sciences ambitionnant l’approche de la recherche en travail social ?

Article de Mohammed Mechkar

Paru dans la revue Forum, hors-série 2017, septembre 2017, pp. 96-99.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travail social, Sociologie, Sciences humaines et sociales, Épistémologie

Je souhaiterais débuter cette réflexion par un hommage à Zygmunt Bauman. Dans mon intervention du 16 janvier 2017, destinée à une promotion d’étudiant(e) s en Master 2 – ESS de l’Université Lyon II, et tout particulièrement dans le cadre de la semaine « santé et exclusion », j’ai eu recours à deux sociologues pour illustrer la contribution spécifique de la sociologie dans l’approche du phénomène de l’exclusion sociale : Z. Bauman et R. Castel.

Accès à la version en ligne

Quelles connaissances construites dans les recherches en travail social ?

Article de Joël Cadière

Paru dans la revue Forum, hors-série 2017, septembre 2017, pp. 7-16.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Recherche, Épistémologie, Savoir, AFFUTS

Les recherches en travail social constituent ce jour un corpus suffisant pour attirer les questions épistémologiques. Des réflexions et des travaux à visée épistémologique commencent à se dessiner dans le paysage ouvert des recherches en travail social. AFFUTS y contribue depuis de nombreuses années en se donnant pour objectif d’amener les recherches en travail social à une reconnaissance non seulement sociale et politique, mais également épistémologique.

Accès à la version en ligne

Conséquences épistémologiques de la formation à la recherche sur la personne du chercheur et la posture de l'enseignant

Article de Vincent Chaudet

Paru dans la revue Forum, hors-série 2017, septembre 2017, pp. 90-95.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travail social, Épistémologie, Formation, Chercheur, Relation pédagogique

La seconde session du séminaire AFFUTS sur l’épistémologie des recherches en travail social a été l’occasion de réévaluer et d’approfondir ma propre façon d’envisager la recherche en relisant mon parcours de formation à la recherche et, ainsi, de recontacter une dimension d’intériorité et d’ascèse à laquelle convoque, à mon sens, toute recherche scientifique. La question du sens de la connaissance que pose l’épistémologie, occupe une position centrale commune à toute démarche scientifique. Pour le champ du travail social, à l’intérieur duquel je pratique depuis une vingtaine d’années, à divers titres : éducateur, formateur, directeur pédagogique, la question de la scientificité est un débat qui gagne en intensité, mais qui demeure tout autant problématique (Cadière, 2013), (Rullac, 2012, 2014) et inépuisable.

Accès à la version en ligne