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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 164

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Accompagner un jeune enfant présentant un développement atypique au sein de son lieu d’accueil collectif : apport de la thérapie d’échange et développement pour favoriser les explorations sensori-motrices

Article de Cynthia Demory

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 82-87.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Imitation, Affectivité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Développement sensoriel, Motricité, Psychomotricité, Environnement, Stade de développement

En prenant appui sur les apports théorico-cliniques de la « thérapie d’échange et de développement », la présence d’une psychomotricienne intervenant dans le cadre d’une équipe mobile d’appui aux établissements d’accueil de jeunes enfants s’avère particulièrement pertinente pour soutenir l’inclusion d’enfants au développement atypique, et parallèlement pour sensibiliser les professionnels concernés à l’accueil de ces enfants.

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A table les bébés !

Article de Régine Prieur, Laurent Bachler, Amandine Rochedy, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 104, avril 2023, pp. 15-131.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Alimentation, Goût, Diététique, Allaitement, Objet transitionnel, Norme sociale, Oralité, Parents, Famille, Sociologie, Repas, Plaisir, Projection, Relation enfant-mère, Corps, Transmission, Malnutrition, Autonomie, Crèche, Conflit, Émotion

Passer d’une alimentation liquide à une alimentation solide est source de multiples découvertes et apprentissages pour les bébés : sensorielles, motrices, sociales, relationnelles.
Et, source de nombreux questionnements pour les adultes qui les accompagnent dans ce cheminement, tant les pratiques sociales, culturelles, pédagogiques, idéologiques même diffèrent… sans compter les diverses informations, plus ou moins scientifiques, qui s’y réfèrent et les préconisations voire les injonctions qui en découlent : l’âge, la nature et le rythme de la diversification, l’installation de l’enfant à table -individuelle ou familiale -, l’obligation de « goûter un peu, quand même » … Tout cela pour assurer une bonne santé, une diététique prônant « un bon équilibre alimentaire » et tenter de prévenir d’hypothétiques troubles de l’alimentation, risques d’obésité ou conflits relationnels, et, dans le souci d’une « bonne » éducation.
Comment s’y repérer ? Comment donner la possibilité aux enfants et aux adultes de construire ensemble leur propre chemin singulier ?
Ce numéro de la revue Spirale cherche à présenter une réflexion sur le repas des bébés, d’ici et d’ailleurs, les héritages et représentations qui s’y rattachent ; ainsi que des pratiques possibles, diverses mais argumentées pour comprendre ce qui les sous-tendent … et pouvoir faire ses propres choix de façon plus « éclairée » ?
Ce qui rassemble ces différents articles, est l’attention portée à ce que le bébé sait exprimer, déjà tout petit, de ses goûts, rythmes, intérêts, capacités, plaisirs ; le soutien de ses désirs d’autonomie et d’affirmation de soi, dans une alliance empathique et contenante avec les adultes de leur entourage, en famille comme dans des lieux d’accueil.

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Accueil Petite Enfance : le handicap cherche l’inclusion

Article de Thomas Sévignon, Sylviane Giampino

Paru dans la revue Lien social, n° 1335, 14 au 27 mars 2023, pp. 18-24.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Enfant handicapé, Inclusion, Jeune enfant, Crèche, Assistant maternel, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Loi, Professionnel de l'enfance, Formation, Financement, Service public, Accueil inconditionnel, Une souris verte, Lyon

Malgré des déclarations volontaristes du gouvernement et des bénéfices reconnus, l’inclusion des enfants en situation de handicap dans le secteur de la petite enfance bégaie encore. Pour les familles, trouver une place en crèche ou auprès d’assistantes maternelles reste souvent synonyme de galère.

-Accueil Petite Enfance : Le handicap cherche l’inclusion
-Crèche inclusive : Un accueil inconditionnel
-Entretien avec Sylviane Giampino : Changer d’échelle

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Le développement des propriétés biologiques de maladie et de mort sous l’angle des théories naïves biologiques et de l’éducation : Développement des théories naïves de maladie et de mort

Article de Florence Labrell

Paru dans la revue Enfance, vol. 75, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 95-112.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Représentation sociale, Image mentale, Mort, Maladie, Culture populaire, Concept, Théorie

Cet article a pour objectif principal de présenter le développement des conceptions de la mort et de la maladie pendant l’enfance au travers d’une revue de la littérature. Pour l’une et l’autre de ces propriétés du vivant, les différentes méthodes d’évaluation utilisées selon l’âge de l’enfant (comme les tris d’images, les dessins, les questionnaires, ou encore les appariements entre certaines causes et certains effets) ont été identifiées. De plus, le calendrier de l’acquisition de chaque concept est établi, même si ce calendrier est parfois dépendant des outils d’évaluation utilisés, notamment ceux basés sur des réponses verbales. Les théories naïves de la maladie dépendent pour beaucoup quant à elles des types mêmes de maladie.
Enfin, les facteurs d’acquisition des théories naïves de la mort et de la maladie sont recensés dans cet article, qu’il s’agisse du développement mental en général, ou de dimensions cognitives plus spécifiques comme les connaissances temporelles, sans oublier les croyances et les coutumes parentales, elles-mêmes ancrées dans une culture donnée.
Dans une dernière partie, l’éducabilité des concepts de mort et de maladie est appréhendée dans le contexte scolaire et dans celui de l’éducation à la santé, à une époque de pandémie mondiale propice à ce type d’étude.

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Psychiatrie périnatale, une proposition systémique

Article de Ignacio Garcia Orad

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 1, janvier 2023, pp. 3-16.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Approche systémique, Naissance, Soin, Culture, Approche historique, Interaction, Science, Santé mentale, État dépressif, Relation enfant-mère

Cet article est la version écrite de la plénière que nous avons animée lors des 14e Journées de Lyon. Il présente une approche systémique de la périnatalité. Nous décrirons l’évolution dans la manière de soigner le naître, et ses présupposés historiques, philosophiques, anthropologiques et éthiques. Nous pensons que ces présupposés agissent de manière voilée dans la conception du soin. L’obstétricien nous dit : « Le bébé se porte bien. » Cette phrase labellise une opérativité de la réalité très partielle. Nous présenterons en réponse les principes d’une obstétrique de la complexité et d’une périnatalité systémique qui prennent en compte la globalité des participants, familles et réseaux.

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Le toucher maternel « gentle touch » : une invitation à une danse tactile ?

Article de Cristina Rivas Smits, Julie Bertels, Francis McGlone, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 455-478.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toucher, Développement cognitif, Nourrisson, Interaction, Stimulation

Les touchers « Gentle Touch Stimulation » (GTS) sont des touchers affectifs doux qui fournissent une stimulation optimale des afférents C-tactile (CT). De nombreuses recherches ont montré que cette sous-classe spécifique de nerfs non-myélinisés cutanés mécano-sensoriels joue un rôle dans la régulation physiologique du système nerveux autonome et dans le développement social du nourrisson. L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet d’une intervention quotidienne de touchers GTS sur la fréquence et la durée des touchers GTS maternels lors du moment de réunion, après une procédure Still Face (SF). Pour répondre à cette interrogation, un groupe d’intervention (GTS) a été comparé à un groupe témoin (CTRL). Les nourrissons étaient âgés de 6 à 12 semaines. Les mesures ont été prises à deux reprises, espacées d’un mois. Nous avons effectué une micro-analyse seconde par seconde de trois types de touchers pendant le moment de réunion : (i) toucher GTS, (ii) contact physique et (iii) absence de contact physique. Nos résultats montraient qu’avec le temps la durée moyenne des touchers GTS devenait significativement plus courte dans les deux groupes et que cette durée semblait correspondre à la moyenne des moments présents. Les moments sans contact avaient diminué plus dans le groupe GTS que dans le groupe CTRL. De plus, la durée maximale de contacts physiques (non-GTS) devenait plus longue dans les deux groups. Nous émettons l’hypothèse que le toucher GTS devient plus efficace avec le temps et par conséquent plus court en duration pour obtenir son effet régulateur. Nous offrons ainsi une réflexion autour du rôle que les touchers GTS pourraient jouer dans le développement de l’intersubjectivité en utilisant les théories des moments présents d’intersubjectivité de Stern.

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La relance du plaisir sensoriel par les détours intermodaux en petite enfance

Article de Jérémy Zytnicki

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 113-121.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Développement sensoriel, Plaisir, Jeune enfant, Information, Analyse de la pratique, Goût, Vue, Toucher

L’accès aux plaisirs sensoriels est l’un des principaux enjeux de la petite enfance. Si tous les sens ne sont pas investis de manière équitable durant cette période primale, la plupart des jeunes enfants vont mettre en œuvre différentes stratégies d’étayage pour développer le plaisir sensoriel dans les sens les moins investis à partir de ceux où l’éprouvé de plaisir est plus conséquent. L’auteur nomme ce processus : « relance du plaisir sensoriel par les détours intermodaux ». Cependant, certains jeunes enfants vont éprouver plus de difficulté à mettre en place ces différents détours. Certains vivront une expérience de déplaisir généralisée de telle manière qu’il n’y aura pas de place pour l’étayage. D’autres, ressentiront leur sensorialité de manière très intense au point que le traitement de l’information sensorielle sera défaillant et ne permettra pas l’investissement intermodal.
Pour finir, l’auteur évoquera la possibilité pour les professionnels de faciliter l’accès aux détours intermodaux en les co-construisant avec les jeunes enfants.

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Anthropocène et parentage intuitif

Article de Jonathan Chesnel, Marion Hendrickx

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 7-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Parentalité, Changement, Hôpital de jour, Psychiatrie infantile, Image mentale, Projet, Enfant, Séparation, Winnicott (Donald Woods), Montessori (Maria)

L’anthropocène serait finalement l’annonce de changements multiples : environnementaux, sociétaux et concernant la rationalité. L’anthropocène serait ainsi l’annonce que l’environnement naturel et sociétal sera probablement moins prévisible et fiable.
Si cette notion concerne le futur, ce qu’elle annonce entraîne probablement des conséquences sur la parentalité dès aujourd’hui. Le curseur du « suffisamment bon » winnicottien se déplace. Certes, d’autres mécanismes contribuent au déplacement de ce curseur. Ces modifications du parentage intuitif ne sont pas sans poser question sur le développement émotionnel. Cependant, nous chercherons à montrer que ces changements ne sont pas d’abord marqués d’une part d’obscurité. Le parentage prépare les enfants au monde d’aujourd’hui et à celui qui vient. Ces changements au niveau de la parentalité favoriseraient peut-être une plus grande créativité pour approcher les événements et la réalité, ainsi qu’une autre rationalité.
Ces aspects accélèrent probablement les changements d’économie psychique d’ores et déjà constatés. Ils doivent être pris en compte, en clinique périnatale, pour permettre aux soignants d’avoir une approche à la fois accueillante et exigeante.

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Aléas du développement et construction psychique précoce

Article de Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 3-6.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Souffrance, Affectivité, Relation enfant-parents, Souffrance psychique, Psychologie du développement, Handicap, Consultation

L'esquisse de réflexion que nous proposons dans cet article est portée par le travail d’équipe quotidien et le séminaire mensuel de la consultation parents-bébés du Centre Alfred Binet. Cette dernière s’inscrit dans la longue histoire des « Enfants du 13e » et de l’intérêt pour les très jeunes enfants et les temps les plus précoces.

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Donnez la nature aux petits enfants !

Article de Mathilde Duflos, Gillian Cante, Emmanuel Triby, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 102, novembre 2022, pp. 17-96.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant, Environnement, Jeu, Sécurité, Hygiène, Activité, Apprentissage, Développement durable, Psychologie du développement, Grands-parents, Relation interpersonnelle, Culture, Loisir, Plein air, Pédagogie, Crèche, Santé

Une vague de rapports internationaux exprime clairement la nécessité de modifier profondément nos valeurs sociétales et nos pratiques pour faire face aux enjeux du développement durable. Conjointement, des constats pointent notre éloignement de la nature en raison de notre quête de sécurité et d’hygiène. Dans la petite enfance, cela se traduit par la mise en place de normes sanitaires strictes dans l’accueil du jeune enfant et, finalement, la perte de la place de la nature et du naturel dans son environnement. Dès leur plus jeune âge, les enfants vivent dans un milieu conçu par des adultes et leur conception du bien-être, privilégiant les produits de synthèse et les activités encadrées et maîtrisées.
Quels sont les impacts de ces choix sur la santé psychique et physiologique de l’enfant, mais aussi sur son développement ? Quelle culture et quelles valeurs sommes-nous en train de transmettre ? Comment vouloir que les citoyens respectent l’environnement et préservent la biodiversité s’ils n’ont pu faire, très jeunes, l’expérience d’un autre rapport à la nature ? Comment s’intéresser au monde du vivant sans en avoir l’expérience ni la connaissance ?
Ce numéro de Spirale souhaite donner, dans tous nos débats autour de la petite enfance, une place indispensable et fondamentale à la nature. Tant il apparaît plus qu’urgent d’inclure la question du rapport à la nature dans les politiques et les actions éducatives en direction de la petite enfance.

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