PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 81-92.
Mots clés : Travail social : Formation, Hypnose, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Décision, Expérimentation, Sécurité, Travail social, Accompagnement, Corps, Durée, Formation, Genève
Durer dans le travail social ne serait pas le résultat d’une répétition d’épreuves, mais plutôt le fruit de relations sans cesse renouvelées dans la durée. La perceptude, qui correspond à la transe hypnotique, pourrait constituer une ressource pour les travailleurs sociaux moyennant un apprentissage. L’autohypnose serait alors de nature à les soutenir dans le flux de leur activité, envisagée comme le creuset d’où émerge le savoir-faire. Elle pourrait ainsi constituer une alternative à la traditionnelle posture réflexive, en venant appuyer la pratique professionnelle quotidienne.
Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil
Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.
Paru dans la revue Lien social, n° 1292, 30 mars au 12 avril 2021, pp. 28-29.
Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, Formation, Travail social, Sélection, Prix, Libéralisme
Les frais d'inscription dans les Etablissements de Formation en Travail Social (EFTS) oscillent en moyenne entre 603 et 1429 euros, soit entre 1809 et 4287 euros pour un Diplôme d'Etat gradé licence (ES, ASS, EJE, ETS). Ces coûts sont 2,6 à 6,2 fois plus élevés qu'un parcours licence classique -y compris les licences travail social ou les diplômes d'Etat du travail social préparés à l'université (229 euros par an, - soit 687 euros pour un parcours licence (https://www.campusfrance.org.fr).
Ces écarts sont d'autant plus incompréhensibles qu'ils fluctuent d'une école à l'autre et ne semblent faire l'objet d'aucune politique de régulation ou de contrôle, tandis que les EFTS -financés par la région- sont sous la tutelle de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) et du rectorat.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 56-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Épidémie, Crise, Formation, Travail social, Enseignement à distance, Technologie numérique
Cette contribution interroge les changements induit dans nos formations au travail social par la crise socio-sanitaire que nous traversons depuis le mois de mars 2020.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 279, décembre 2020, pp. 84-88.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, VAE, Récit de vie, Groupe
Dans le cadre de l’accompagnement des candidats à la validation des acquis par l’expérience (VAE), je propose aux participants une démarche par le récit de vie s’inspirant de la sociologie clinique. Pour qu’ils produisent des données sur leur histoire, différents supports sont utilisés ; ces derniers servent à la narration face à un groupe et permettent un travail de réflexion individuel. Cela implique pour certains une meilleure compréhension de leur projet professionnel, pour d’autres la compréhension des enjeux à raconter leur histoire. Ce mode d’accompagnement en formation soulève trois questions :
Les spécificités de la pratique du récit de vie en formation ;
L’intérêt de faire son propre récit avant de recueillir celui des autres ;
Les apports de cette pratique en groupe.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 56-60.
Mots clés : Travail social : Formation, Récit de vie, Pratique professionnelle, Identité professionnelle, Travail social, Éducateur spécialisé, Approche clinique, Formation, Travailleur social, Écriture
Les récits sont les piliers de nos identités professionnelles parce qu’ils n’ont de cesse d’explorer, d’inclure ce qui peut éclairer nos expériences. Nomades, créatifs ou au contraire rassurants, ils témoignent de ce que nous sommes ou de ce que nous voulons être, d’où la place privilégiée à leur accorder dans le cadre de la formation.
Construire des récits devient ainsi l’activité privilégiée pour réfléchir et formaliser ses activités et obtenir une autonomie plus grande dans l’espace des activités professionnelles. Paul Ricœur et Michel de Certeau nous servent de guides pour évoquer la richesse de ces récits très présents dans la clinique de l’activité.
Article de François Hoarau Geissler, Unaforis, Céline Pétrus, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 95, juin 2020, pp. 3-124.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation alternée, Formation, Terrain de stage, Stage, Organisme de formation, Théorie, Professionnalisation, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Assistant de service social, ISIC, Transversalité, Compétence professionnelle, Posture professionnelle, Apprentissage professionnel, Évolution, Évaluation, Réflexivité
Comme l'affirme la note d'étape du groupe projet "Professionnalisation" de l'Unaforis : " dans les formations sociales, l'alternance intégrative est le principe fondateur de la professionnalisation". Tous les articles de ce numéro y prennent appui. Des principes de l'alternance intégrative, on retiendra en particulier celui de l'articulation systémique entre formation sur Site qualifiant, qui n'est pas un simple lieu de mise en pratique, et formation en Etablissement de formation, qui n'est pas exclusivement un lieu de formation théorique...
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 113-118.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Supervision, Pédagogie, Acquisition des connaissances, Professionnalisation, Communication verbale, Tiers
L’article présente la supervision pédagogique, qui est un acte de formation effectué par toutes et tous les étudiant-e-s en travail social en Suisse, et plus particulièrement la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (hes-so). Après avoir évoqué la définition actuelle et les grandes lignes de l’évolution de cette exigence de formation, l’article expose le rôle et quelques aspects de la pratique d’un responsable de la supervision pédagogique dans l’une des écoles de travail social de la hes-so.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 11-21.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Formation, Travail social, Professionnalisation, Maternité, Femme, Rôle, Évolution, Compétence professionnelle, Belgique, 1920-1940
L’étude de la formation au travail social en Belgique (1920-1940) veut souligner deux axes qui paraissent traverser la formation au travail social : le « maternalisme » d'une part, et la professionnalisation d'autre part. Maternalisme et professionnalisation sont potentiellement contradictoires. Malgré le succès des féministes pour projeter les rôles maternels et domestiques dans la sphère publique, le «maternalisme » rappelle les prémisses selon lesquelles la maternité était considérée comme le rôle primordial des femmes ; en conséquence, le foyer était le lieu premier des femmes et les compétences féminines concernaient d'abord les domaines de l'éducation. L'élargissement du rôle familial et maternel des femmes constitue l’un des fondements du « maternalisme » réformiste. De cet élargissement est né le travail social dans une perspective professionnelle. Plutôt qu'une évolution qui conduirait, de 1920 à 1940, du maternalisme à la professionnalisation, l'expression « la maternité comme profession » (que j'emprunte à Christoph Sachsse) exprime la tension existant entre les deux pôles de l'activité à laquelle prépare la formation au travail social.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 76-87.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Histoire sociale, Enseignement supérieur, École, Formation professionnelle, Évolution, Professionnalisation, Flandre, 20ème siècle
L’histoire des formations en travail social en Flandre s’articule autour de plusieurs axes. Le premier renvoie à la construction pilarisée qu’à connue la Belgique et qui a structuré trois courants parmi les écoles dispensant cet enseignement. Ce sont principalement les mouvements de travailleurs chrétiens et socialistes qui ont marqué le développement de ces formations au XXe siècle. Un deuxième axe, que nous qualifierons de professionnalisation, est apparu dans les années 1960 pour marquer une rationalisation managériale des formations. Le troisième axe concerne l’ancrage, dans l’enseignement supérieur, de l’organisation des programmes au sein de licences et de maîtrises, niveaux qui représentent somme toute une partie de cette professionnalisation latente.