PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 397-407.
Mots clés : Immigration, Identité, Adolescent, Jeune, Enfant de migrant, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Culture, Identité culturelle, Différence
Dans cet article, j'aborde les problèmes posés par l'émigration chez des jeunes adolescents en quête d'identité. L'adolescent, par ses passages à l'acte, réinterroge l'histoire familiale, ses appartenances et ses loyautés. Il provoque un conflit familial tiraillé entre tradition et modernité, entre un « identique » sécurisant et un « différent » plus angoissant. La famille doit se repositionner dans sa lignée traditionnelle et dans ses transmissions ; sans le « portage » du groupe, elle se sent isolée, démunie. Le jeune vit un sentiment de solitude, interpellant le soignant dans une recherche d'identification, réunissant du « semblable » et du « différent ». La transmission culturelle interroge l'articulation entre le changement et la continuité. Le « préjugé » est nécessaire car il protège de la différence qui fait peur, tandis que le sentiment d'appartenance sécurise tout individu. La fonction du passage à l'acte du jeune repositionne le système dans son histoire. Quelle est la place de l'intervenant dans ces contextes ? comment donner une place égale à la famille, au jeune, au contexte ?
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 133-137.
Mots clés : Jeune, Laïcité, Peur, Culture, Islam, ITEP, Alimentation
"N'ayons pas peur des jeunes que l'on ne comprend pas. N'ayons pas peur de la société, de cette matrice multifactorielle qui a engendré ces jeunes. N'ayons pas peur des cultures qui semblent remettre en question notre science paisiblement installée. N'ayons pas peur d'avoir à dire non à un corpus théorique sans âme. N'ayons pas peur d'être bousculé par nos moins jeunes, nos jeunes et nos plus jeunes.
Ayons peur d'avoir toujours raison. Ayons peur de préjuger, de condamner uniquement sur des ressentis pseudo scientifiques, culturels. Ayons peur d'avoir l'esprit engoncé dans des vérités plus ou moins consciemment construites, transmises par des esprits aigris.
En aucune manière, nous n'aiderons les enfants dont nous avons la responsabilité avec des approximations, des discontinuités intellectuelles. L'arsenal légal existe, faisons-le vivre le plus intelligemment, le plus honnêtement, le plus justement possible, car c'est là qu'est le vrai défi pour nos institutions et plus largement pour notre communauté nationale. Grâce à notre bienveillance à l'encontre de tous les enfants, sans aucune restriction et à la force d'une saine pédagogie thérapeutique, on peut envisager objectivement de pouvoir relever les plus grands défis car essentiellement à fondement humain." [Présentation de l'éditeur]
Article de Olivier GALLAND, Bernard ROUDET, Vincenzo CICCHELLI, et al.
Paru dans la revue Agora, n° 67, pp. 53-129.
Mots clés : Jeune, Valeur, Statistiques, Classe sociale, Religion, Démocratie, Vie politique, Groupe d'appartenance, Culture, Mobilité géographique, Union européenne, Opinion, EUROPE
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 189, juillet-août 2012, pp. 6-132.
Mots clés : Immigration, Migration, HISTOIRE, Mémoire collective, Évolution, Motivation, Vie politique, Violence, Jeune, Enfant de migrant, Retour au pays, Pays d'origine, Développement, Économie, Solidarité, Milieu rural, Travailleur immigré, Identité, Identité culturelle, Groupe d'appartenance, Échange, Culture, Littérature, Art, Exil, Errance, COLONIALISME, EMIGRATION, FEMME IMMIGREE, FRANCE, ALGERIE, EUROPE
Ce dossier poursuit l'analyse des migrations comme moteur des relations entre l'Algérie et la France mais en les interrogeant cette fois du point de vue de la société d'origine. Il analyse la manière dont l'Algérie perçoit cette émigration depuis son indépendance, les relations que les familles et les communautés villageoises entretiennent avec ceux et celles partis en France et les conséquences de l'émigration sur la société algérienne.