PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 8-19.
Mots clés : Autisme, Enfant, Langue des signes, Communication non-verbale, Signe, Trouble du langage
Les troubles du langage chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) restent très fréquents et invalidants. Les langues des signes (LS) pourraient être une alternative intéressante aux systèmes de communication dits « améliorés et alternatifs » (CAA) dans l’accompagnement des enfants autistes entendants vers le langage.
Cette enquête réalisée auprès des médecins internes d’Île-de-France a pour but d’effectuer un état des lieux de la formation actuelle et des connaissances des internes en médecine concernant l’accompagnement de la transidentité chez l’adolescent et l’enfant. Cette enquête a été effectuée au cours du mois de juin 2020, par le biais d’un questionnaire en ligne anonyme composé de 16 questions.
Article de P. Sakellariou, N. Combalbert, A. Taillandier Schmitt
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 369-379.
Mots clés : Enfant, Adolescent, Homoparentalité, Homophobie, Psychologie du développement
En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.
Article de N. Rabain, A. Vachez Gatecel, N. Mendes
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 358-368.
Mots clés : Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement
Les transidentités sont l’objet d’un intérêt clinique croissant tant en France qu’à l’étranger. La majorité des formes chez l’enfant pré-pubère ne donnera pas lieu à une demande de transition au moment de l’adolescence ou de l’âge adulte. Ce n’est pas le cas des formes chez l’adolescent·e qui sont plus stables et aboutissent le plus souvent à une demande de transition de genre. Les modalités de prise en charge des enfants et adolescent·e·s transgenres – et/ou en questionnement – sont partagées et font l’objet de mises à jour et de recommandations par certaines sociétés internationales.
Cette étude porte sur le respect de l’autonomie des enfants et adolescents hospitalisés en psychiatrie vu sous l’angle de la participation. L’objectif est de mieux comprendre le potentiel des approches participatives dans ce contexte particulier. La conflictualité du principe d’autonomie et l’absence d’une revue de la littérature sur ce sujet motivent cette recherche.
Article de M. Gindt, A. Fernadez, M. Battista, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 3, mai 2021, pp. 115-131.
Mots clés : Épidémie, Adolescent, Psychiatre, Stress, Anxiété, Enfant, Traumatisme
Nous présentons un état des lieux des recherches actuelles en fonction de trois facteurs : la crainte liée à la pandémie, les séquelles psychiques du confinement et les risques de traumatismes cumulatifs. Nous présenterons trois vignettes cliniques d’enfants ayant été suivi pendant la crise sanitaire suite au développement de symptômes liés à cette situation exceptionnelle. Nous terminerons par des perspectives sur la gestion de la crise sanitaire par les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 1, janvier 2021, pp. 32-49.
Mots clés : Divorce, Droit de visite, Garde des enfants, Emprise, Manipulation mentale, Enfant, Refus
Les situations où un enfant ou un adolescent refuse tout contact avec un parent dans le cadre d’un divorce ou d’une séparation parentale conflictuelle sont fréquentes en pratique pédopsychiatrique et font l’objet de nombreux litiges judiciaires concernant le droit de visite et d’hébergement. Cet article propose des repères permettant d’identifier les multiples processus en jeu.
Article de M. Fournier, C. Brassely, M. Fasquel, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 1, janvier 2021, pp. 13-19.
Mots clés : Attachement, Enfant, Trouble du comportement, Traumatisme, Psychologie du développement, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Bowlby (John)
La théorie de l’attachement décrite par Bowlby (1958) permet une approche singulière des dynamiques relationnelles entre parents et enfant. Le lien émotionnel spécifique développé entre le caregiver et le bébé permet à l’enfant de hiérarchiser les figures d’attachement et d’identifier sa principale. L’enfant, en détresse, active certains comportements innés pour obtenir la proximité, le réconfort et la protection de celle-ci.
Article de A. Revet, J.P. Raynaud, M. Lapeyre Mestre, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 7, novembre 2020, pp. 384-393.
Mots clés : Traumatisme, Psychopathologie, Stress, Enfant, Adolescent, Résilience, Psychologie du développement
L’exposition au traumatisme est une expérience fréquemment vécue par les enfants et les adolescents, la prévalence du trouble stress post-traumatique (TSPT) dans cette population étant probablement sous-estimée. Si la plupart vont faire preuve de capacités de résilience leur permettant de surmonter ces épreuves, un certain nombre d’entre eux vont toutefois présenter des réactions très diverses, allant de perturbations minimes de la vie de l’enfant à des tableaux cliniques sévères interférant fortement avec le développement psychoaffectif, parmi lesquels le TSPT.