PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cette étude avait pour objectif d’explorer les caractéristiques personnelles du parent qui impactent le sentiment de compétence parentale (SCP). Des questionnaires en ligne évaluant le SCP (QAECEP) et le style d’attachement du parent (RSQ), ainsi qu’un questionnaire sociodémographique, ont été proposés à 139 participants issus de la population générale (dont 60 pères). Les parents ayant un style d’attachement insécure rapportent un SCP plus faible que les parents sécures. L’âge des parents et le nombre d’enfants vivant au domicile sont corrélés positivement au SCP. Les parents ayant un style d’attachement insécure sont donc susceptibles de rencontrer plus de difficultés dans la perception de leur rôle parental. Cette étude révèle que, au-delà des caractéristiques personnelles du parent, d’autres variables influencent le SCP. Dans le cadre d’une prise en charge pour difficultés à assumer le rôle parental, il est nécessaire de considérer le style d’attachement du parent et les caractéristiques de l’enfant.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 127-140.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Accompagnement social, Parents, Famille, Besoin, Relation équipe éducative-famille, Relation enfant-parents, Psychologie du développement, Participation
Si l’État intervient dans la vie d’un enfant dont la sécurité ou le développement est compromis, c’est tout un système familial et institutionnel qui est concerné par les interventions mises en place. Interventions, dispositifs, lois qui évoluent au fil des périodes mais aussi des conceptions et des théories. Cet article vise à repérer les points de débat clés qui mobilisent ce champ et ses acteurs, à savoir : l’enfant et le parent. Parmi les nombreuses approches conceptuelles pouvant représenter des ressources pour penser l’enfant protégé et ses parents, certaines vont être mises en perspective au regard d’axes transversaux que sont la participation, la conception des besoins et la considération des perspectives des enfants et des parents.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 4, juin 2021, pp. 169-175.
Mots clés : Dyslexie, Parents, Stress, Entretien, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité
Produire de nouvelles connaissances sur le vécu des parents d’enfants dyslexiques français et l’impact d’un tel trouble sur la relation parent-enfant afin d’améliorer leur accompagnement.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 26-31.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Fatigue, Aidant familial, Souffrance psychique, Repos, Relation enfant-parents, Groupe de parole, Écoute, Isolement, Parents
Le droit au répit est une question aussi sensible que particulière dans l’accompagnement des parents aidants d’enfants porteurs de handicap. Les parents ont besoin de temps pour se reconnaître en position d’aidants, ils ne s’accordent de repos que lorsqu’ils sont épuisés. L’association Aide aux parents d’enfants handicapés se préoccupe de la souffrance de ces parents et milite pour le droit au répit. Elle tente également de sensibiliser les professionnels au repérage des signes d’épuisement et à la préparation de moments de repos dont les familles ont besoin.
Conçu et réalisé entre deux périodes de confinement dues à la Covid-19, ce numéro présente la façon dont diverses structures (camsp et services hospitaliers) et des professionnels de spécialités variées (médecins, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, enseignants spécialisés) ont cherché à s’adapter aux mesures de confinement qui les ont empêchés de rencontrer leurs jeunes patients en présentiel. Différentes expériences sont relatées : diagnostic, rééducation et psychothérapie en visio, mise en place d’une cellule d’aide psychologique, etc. Quelques interviews de mères de jeunes enfants handicapés ont aussi été réalisées afin de montrer comment elles ont vécu cette période.
Avec la participation de Magnolia AKKAYA, Nathalie ANGEARD, Gaëlle ANQUETIL, Marie-Lise BABONNEAU Bettina BEAUJARD, Anita BEGGIATO, S. BIASETTO, Nathalie CHABROUD, Elise CHAUVIN, Lucien COUDRIN, Noémie COUSIN, Françoise DE BARBOT, Aurélie DE CLERCK, Priscille DE THE, Nayla DEBS, Christèle DECKER, Richard DELORME, Florence FRIC, Martine FRISCHMANN, Marcela GARGIULO, Valérie GARRAUD, Ariane HERSON, Marie HULLY, Elise HUMEAU, Eliane JOSSET-RAFFET, Sophie KEREBEL, Lyphea KHUN-FRANCK, Andrea KOCH, Laetitia LAICH, Lydie LE FORESTIER, Sabrina MENRATH, Marie MEUNIER, Claire-Cécile MICHON, Malika NAULET, Hoang Thi NGUYEN, Céline NOUVELLON, Marc OLLIVIER, Lisa OUSS, Monica PERRUSI, Nathalie PONCELET, Benedetta POZZI, Sara RAMOS PEREIRA, Christian REVEILLERE, Jean-Tristan RICHARD, Sabrina SAYAH, Camille SERVENT, Anne SOARES DEREDJAN, Cécile TESTUD, Marie THEISSE, Sandra THETIO, Danièlle VALLEUR-MASSON, Lara VAN DER HORST, Valérie VANTALON, Nathalie VARENE
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 63-104.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Classe sociale, Profession, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie, Parents
La plupart des recherches classiques en sociologie quantitative ont examiné l’évolution de la mobilité sociale au moyen de schémas de classes sociales ou de nomenclatures professionnelles contenant un nombre limité de catégories, généralement au plus une dizaine. Cet article propose d’analyser la mobilité sociale en France en partant des microclasses, ou professions. Il mobilise les données de l’« Enquête emploi en continu » entre 2013 et 2019. Il montre d’abord que si la reproduction professionnelle apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante que la reproduction des classes sociales lorsque l’on tient compte de la taille des différents groupes sociaux en modélisant la fluidité sociale et en mesurant ainsi l’association par les odds ratios. L’approche en microclasses permet en outre d’identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. Nous identifions ainsi les rôles respectifs du secteur d’activité, du statut d’emploi, du type d’employeur, des niveaux de rémunération et de diplôme dans la reproduction et la mobilité sociales. Enfin, en examinant séparément l’impact de la profession de la mère et du père sur les destinées des femmes et des hommes, on met en évidence un important effet de structure : les femmes ont une plus grande chance d’avoir la position sociale de leur mère que d’avoir celle de leur père, mais une fois contrôlé l’effet de la ségrégation genrée du marché du travail, l’association entre position d’origine et position sociale est plus forte avec la position du père qu’avec celle de la mère.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 2, mars 2021, pp. 74-82.
Mots clés : Adolescent, Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Psychothérapie, Approche systémique, Relation enfant-parents, Relation soignant-soigné, Parents
À travers son expérience de psychiatre dans une maison des adolescents, l’auteur nous détaille son approche de la psychothérapie des adolescentes anorexiques dont la particularité est de déconstruire la relation médecin–malade. Après nous avoir expliqué le rôle du psychiatre référent et les bases théoriques auxquelles il se réfère, il nous fait partager sa vision de la psychothérapie (majoritairement à orientation systémique mais sans exclure les autres écoles dont il s’inspire) en s’appuyant sur le déroulement d’une première consultation avec des adolescentes présentant des troubles des conduites alimentaires. C’est en plaçant l’adolescente dans un double-lien thérapeutique et en se dégageant de tout objectif qu’il peut maîtriser ses propres réactions contre-transférentielles et aborder la question du lien, de l’autonomie et de l’impuissance des parents. Ceux-ci sont inclus dans le processus thérapeutique et différentes situations relationnelles sont passées en revue afin de proposer des solutions pour la prise en charge de ces adolescentes anorexiques.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 107-124.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Étudiant, Enseignement supérieur, Handicap, Cognition, Socialisation, Classe sociale, Université, Scolarité, Espace transitionnel, Sociologie, Soutien psychologique, Parents
Cet article s’intéresse aux vécus et aux parcours dans l’enseignement supérieur d’étudiants reconnus handicapés par l’institution universitaire. À partir de données qualitatives issues d’une enquête longitudinale, menée dans le cadre d’une recherche doctorale compréhensive, il questionne l’influence de la scolarité antérieure et de la famille sur l’expérience et l’apprentissage universitaires de l’étudiant. Apprendre à l’université renvoie à des processus de cognition et de socialisation qui sont influencés par des variables contextuelles, liées aux environnements d’apprentissage, mais aussi par les caractéristiques personnelles de l’étudiant. Le passé scolaire de l’étudiant, son origine sociale et l’engagement de ses parents dans sa scolarité sont susceptibles d’avoir une influence sur le vécu de l’expérience universitaire et de produire des différenciations dans les parcours étudiants. L’université apparaît comme un espace transitionnel, un passage vers le devenir adulte, un lieu d’apprentissage mais également un lieu d’expérimentation et d’émancipation.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 29-30.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Association, Groupe de travail, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Parents, Information, Pluridisciplinarité, Outil, Prévention, Goût, Jeu
Le groupe Miam-Miam est né dans l’espoir de réunir des parents et des soignants de toutes fonctions et de différentes régions, confrontés au quotidien aux troubles de l’oralité alimentaire des enfants. L’association a pour objectifs de partager et d’échanger les connaissances, expériences et outils pour mieux faire connaître, prendre en soins et prévenir ces troubles.
Article de Romuald Jean Dit Pannel, Rose Angélique Belot, Christelle Viodé, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 33-50.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Parents, Crèche, Hypocondrie
Les auteurs, chercheurs et praticiens dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance, proposent un rappel de diverses conceptualisations psychopathologiques, cliniques et psychanalytiques de l’hypocondrie. Ils soulignent le caractère ordinaire de l’hypocondrie notamment dans la rencontre des (devenant) père et mère avec leur embryon, fœtus puis bébé. Ils font ainsi l’hypothèse d’une préoccupation parentale hypocondriaque primaire. Trois vignettes cliniques issues d’un travail de psychologues en crèche permettent de l’illustrer. Par ailleurs, ils mettent en évidence la manière dont les membres d’un groupe professionnel, ici d’une crèche, peuvent proposer un véritable accueil et traitement des préoccupations hypocondriaques des parents.