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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’expérience aidante ou le soutien de « ceux qui vivent » ou de « ceux qui savent »

Article de Aurélie Guillon, Steven Beurel

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 64-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social, Pair aidant, Relation d'aide, Travail social, Reconnaissance, Expérience, Établissement social et médicosocial, Rencontre, Soutien psychologique, Enfant handicapé, Conseil de la vie sociale

L’expérience de l’autre, le fait de pouvoir partager un vécu peut devenir un soutien, une aide. C’est en partant de ce postulat que des structures médico-sociales développent des temps de rencontre entre les aidants mais aussi entre pairs. La relation à l’autre ayant partagé ce vécu fait alors écho. C’est au travers de rencontres de parents ou encore de temps d’échanges entre jeunes accompagnés dans les structures et « anciens dehors » que l’on observe l’expérience qui devient aidante.

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Paroles d’anciens enfants placés. Du récit de vie aux savoirs d’expérience

Article de Marie Claude Pépin

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 26-35.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Établissement social et médicosocial, Pair aidant, Travailleur social, Formation professionnelle, Accompagnement, Expérience, Récit de vie, Transmission

Le placement d’un enfant dans un établissement médico-social, quelles qu’en soient les raisons, provoque chez lui un bouleversement qu’il va tenter d’apprivoiser tout au long de sa vie d’adulte. Du déni à l’exposition publique, de la honte à la valorisation, c’est dans une démarche personnelle ou collective qu’il va trouver des issues favorables à son épanouissement.
Une évolution du milieu médico-social et de la formation offre depuis quelques années une alternative avec la valorisation des savoirs d’expérience et la participation des anciens accompagnés à l’accompagnement de leurs pairs et aux dispositifs de formation des professionnels concernés.

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Les impacts et les réponses face aux mesures sanitaires dans les établissements sociaux, médico-sociaux et de formation à la Réunion

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 80-85.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Travail social, Établissement social et médicosocial, Accompagnant éducatif et social, Solidarité, Formation, Témoignage, Adaptation, Terrain de stage, Parcours professionnel, Covid-19, La Réunion

Des AES, accompagnants éducatifs et sociaux, en fonction ou en formation, et la directrice générale adjointe de l'Ecole des métiers de l'accompagnement de la personne, à la Réunion, témoignent des modalités d'adaptation au confinement face au Covid. Les professionnels se sont investis dans la solidarité, en lien direct avec leur fonction, sur les terrains de stage où ils avaient été accueillis, ainsi qu'auprès de leurs familles et voisins. L'école a poursuivi son engagement pédagogique en utilisant toutes les ressources virtuelles mais aussi en soutenant les initiatives solidaires des étudiants.

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Entre a-temps-tisme et interventionnisme, l’accompagnement à l’épreuve des temps et des temporalités

Article de Adeline Lavigne, Dorina Hintea

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 47-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Temps, Intervention sociale, Accompagnement social, Projet individualisé, Établissement social et médicosocial, Relation éducative

Thématique omniprésente, se nichant au cœur même de l’Être Humain, de par la finitude qui l’anime, l’homme entretient une relation singulière avec la notion de temps et de temporalité(s), au gré de ses perceptions, représentations et de sa sensibilité singulière.
Cette lecture si personnelle de la toile temporelle, permettant une inscription dans le réel, se voit interférer avec d’autres réalités et acceptions temporelles, plus vastes que l’échelle seule de l’individu. La question « des » temps, « des » temporalités se dessine alors et vient convoquer des questionnements, dans la démarche d’accompagnement inhérente à l’Action Sociale. Considérés comme véritables entités à part entière, les temps, les temporalités, leur articulation, leur superposition, leur synchronisation ou leur exclusion, se révèlent sources d’éclairages et vecteurs de compréhension dans l’accompagnement des personnes accueillies en structures spécialisées.

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L’Usagent : participation des personnes, expertise usagère et refondation du travail social français

Article de Claire Heijboer, Carine Moreno Saint Martin

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 19-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Participation, Démocratie participative, Travail social, Approche historique, Coopération, Établissement social et médicosocial, Expertise, Participation des usagers

Quels sont les effets de la participation des usagers sur la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions d’action sociale et médico-sociale ? Nous présentons une enquête en deux volets : l’un exploratoire visant à saisir et caractériser les « rapports sociaux d’usage » (Chauvière, 2006 ; Janvier, 2015) et l’autre interventionnel visant à faire émerger l’expertise des usagers sur leur propre situation dans et avec les institutions, au moyen de la mise en discussion de cette « expertise usagère » (Heijboer, 2019) avec les expertises scientifiques et professionnelles dans une cadre d’un dispositif méthodologique de Recherche usagère coopérative (RUC). Nous faisons l’hypothèse que les usagers sont une des clefs, sans doute la principale, de la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions.

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Les habitats collectifs et accompagnés en santé mentale à l’épreuve de la pandémie de Covid-19 : entre protection vis-à-vis du virus et soutien à l’autonomie

Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise

Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.

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Clinique institutionnelle : les figures de l’agir

Article de Céline Attard, Jean Louis Pedinielli

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 147-163.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Institution, Transfert, Violence, Famille, Relation d'aide, Travail social, Prise en charge, Relation travailleur social-usager, Établissement social et médicosocial

Les auteurs développent une réflexion sur la clinique de l’agir dans l’institution en charge de protéger l’enfance. Ils soutiennent l’idée que le professionnel se trouve acteur malgré lui engagé par l’agir dans la relation dite d’accompagnement. Ainsi est envisagé le déploiement de mouvements transférentiels au sein de la prise en charge dont l’analyse constitue un support privilégié à la restitution du sens de l’agir. L’agir est appréhendé, au-delà de sa dimension économique, comme signifiant d’une impasse psychique. L’idée centrale se situe dans l’exploitation de cette symbolique de l’agir ; possible à travers un travail d’analyse spécifique qui permet la restauration de la dimension thérapeutique de l’institution.

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Le non-recours aux établissements et services médico-sociaux du secteur handicap, témoin d’une inadéquation entre offre et demande

Article de Sophie Bourgarel, Bénédicte Marabet, Isabelle Gérardin, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 211-233.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Non-recours, Établissement social et médicosocial, Handicap moteur, Handicap psychique, SESSAD, Besoin, MDPH, Projet de vie, Autonomie, Refus, Maintien à domicile, Soins à domicile

Pourquoi des personnes en situation de handicap, disposant d’une orientation vers un établissement ou un service spécialisé, ne sollicitent-elles pas leur admission ? Pour répondre à cette question et donner à voir des situations individuelles dans un contexte où l’offre apparaît comme insuffisante, mais aussi trop centrée sur les établissements, 103 entretiens dans quatre départements métropolitains ont été réalisés.
Qui sont ces personnes en non-recours ? Elles apparaissent souvent concernées par un handicap moteur ou psychique. Moins de la moitié n’a jamais fréquenté d’établissements médico-sociaux (ESMS). Le non-recours est peu fréquent pour les enfants orientés vers un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et, à l’inverse, il est plus souvent observé pour des adultes orientés en foyer de vie. La moitié des personnes interrogées n’a pas pris contact avec l’ESMS suggéré par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Toutefois, un tiers affirme qu’il fera appel à un ESMS, tôt ou tard.
Des solutions alternatives à l’ESMS sont construites par les familles. Elles reposent le plus souvent sur un ou deux professionnels libéraux, essentiellement orthophoniste, kinésithérapeute et psychologue.
La cause principale du non-recours semble être liée à l’inadéquation de l’offre existante par rapport aux besoins ou souhaits des familles ou bénéficiaires. La deuxième cause repérée est le refus des candidatures par les ESMS sollicités. Le troisième motif de non-recours relève d’une stratégie de sécurisation de parcours. Une partie des non-recours est liée à une décision d’orientation unilatérale des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Les souhaits exprimés tout au long des interviews montrent l’intérêt des personnes pour une vie « chez soi », et plaident pour mieux organiser un étayage au domicile, sur un mode différent des services médico-sociaux actuels.

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Subvertir les dispositifs d’évaluation des institutions médicosociales : approche clinique et anthropologique

Article de Sébastien Ponnou, Maryan Lemoine

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 53-75.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Foyer d'accueil médicalisé, Méthodologie, Pratique professionnelle, Participation, Usager

Les démarches d’évaluation des institutions médicosociales sont souvent vécues de manière intrusive par les équipes qui dénoncent l'incapacité de ces dispositifs à rendre compte des véritables enjeux des pratiques professionnelles. Face à ces écueils, nous avons développé et conduit deux évaluations internes fondées à la manière d’une recherche-intervention d’orientation clinique et ethno-anthropologique, au sein d’une institution regroupant un Foyer Occupationnel (FO) et un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) accueillant des personnes en situation de handicap et de dépendance. Chacun de ces dispositifs était centré sur la recherche de la connaissance partagée du sens des pratiques et de la spécificité des enjeux institutionnels, afin de produire un travail d’auto-évaluation tout en contribuant à la formation des professionnels.
L’objectif de cet article est de présenter et de discuter les résultats, ainsi que les enjeux méthodologiques et conceptuels de ces démarches afin de porter contribution à l’élaboration d’une pratique de co-formation et d’évaluation alternative aux approches standardisées et managériales des établissements médicosociaux. En substituant aux démarches normatives d’évaluation des méthodes de recherche susceptibles de conjoindre approche scientifique, incertitude et enjeux cliniques qui font la spécificité des établissements médicosociaux, le dispositif soutient de manière inédite la participation des résidents et des professionnels aux pratiques d’évaluation. L’expérience valide également la pertinence et la fécondité d’un partenariat terrain/université qui mériterait sans doute d’être plus largement déployé.

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Développer l’offre sociale et médico-sociale : l’utopie de la régulation concurrentielle

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 85-96.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Compétition, Définition, Travail social, Solidarité, Développement durable, Établissement social et médicosocial

Doit-on réguler l’accès aux droits fondamentaux ? C’est la question que posent aux interventions sociales les pratiques concurrentielles. L’analyse de quelques caractéristiques du travail avec et pour autrui nous enseigne que l’inclusion n’est pas une compétition car l’exercice de la solidarité suppose la fraternité. La transformation sociale n’est pas un marché et le pouvoir d’agir, que l’on cherche à développer pour les personnes accompagnées, implique des pratiques de développement durable, non de concurrence.
C’est pour ces raisons que cet article réfute la mise en concurrence comme mode de régulation de l’offre sociale et médico-sociale, pour des motifs éthiques et déontologiques qui s’appuient sur la confrontation des savoirs telle que la pose la définition légale du travail social.
Les conséquences de cette mise en concurrence des établissements et services sociaux et médico-sociaux portent atteinte à la nécessaire socio-diversité des acteurs et, surtout, aux principes de solidarité qui requièrent de « faire ensemble »

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