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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 231 à 240 sur un total de 696

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Abraham Maslow : de quoi avons-nous vraiment besoin ?

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 338, juillet 2021, pp. 50-53.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologue, Courant de pensée, Maslow (Abraham)

Psychologue renommé pour sa pyramide des besoins, référence incontournable en développement personnel, Abraham Maslow est l’un des fondateurs de la psychologie humaniste.

“Les mobilisations collectives, essentielles pour sortir de l’emprise”

Article de Brigitte Bègue, Pascale Jamoulle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3214, 18 juin 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Étude de milieu, Violence conjugale, Emprise, Définition, Couple, Famille, Travail, Quartier, Trafic de drogue, Perte, Estime de soi

Après une enquête de terrain longue de sept ans, l’anthropologue définit l’emprise comme un système dont les mécanismes dépassent largement la sphère privée du couple ou de la famille. Une analyse inédite qui renvoie aussi l’État à ses défaillances en matière de protection.

Les réseaux personnels en France ont-ils changé ? Une comparaison entre 2001 et 2017

Article de Guillaume Favre, Michel Grossetti

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-2, avril-juin 2021, pp. 167-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Lien social, Réseau, Technologie de l'information et de la communication, Classe sociale, Société, Rencontre

La réplique en 2017 d’une partie d’une enquête réalisée en 2001 permet d’étudier l’évolution des réseaux de relations interpersonnelles en France sur une durée de seize ans. Les résultats sont convergents avec ceux d’études comparables effectuées dans d’autres pays, et en particulier aux États-Unis. Alors que, dans les années 2000, divers auteurs pronostiquaient des évolutions majeures des réseaux personnels, ceux-ci se révèlent remarquablement stables dans leur composition comme dans leur structure. On n’observe ni une réduction de leur taille ni des changements massifs dans leur composition (part des relations familiales, professionnelles, de voisinage, etc.). On note néanmoins des changements parallèles à certaines évolutions de la société française (élévation des niveaux d’études, augmentation de l’âge au premier enfant, périurbanisation, etc.) : une évolution des contextes de création des relations pour les 18-30 ans et les plus de 60 ans, une croissance de l’entre-soi des catégories sociales les plus diplômées, et une diminution de la densité des réseaux dans les espaces ruraux.

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Des trajectoires professionnelles qui ramènent au milieu social d’origine : une analyse de la contre-mobilité en France en 2015

Article de Marta Veljkovic

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-2, avril-juin 2021, pp. 209-251.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Emploi, Parcours professionnel, Reproduction sociale, Classe sociale, Sociologie, Genre

Un demi-siècle après l’introduction du concept de « contre-mobilité » par Roger Girod, cet article se propose de renouveler son intérêt pour la sociologie de la stratification sociale. En s’appuyant sur l’enquête « Formation et Qualification Professionnelle » de l’Insee (1970, 1993, 2003, 2014-2015), cette étude confirme, tout d’abord, la persistance du phénomène de « contre-mobilité » dans le contexte français. Les données révèlent ainsi que, en 2015, environ un homme mobile sur quatre et une femme mobile sur cinq, par leur mobilité de carrière, retournent de fait à leur position sociale d’origine, après s’en être seulement temporairement éloignés lors du premier emploi. Pour la plupart moins éduqués et moins souvent issus de familles homogames que les individus n’ayant jamais quitté leur milieu social d’origine, les individus contre-mobiles et leurs familles semblent ainsi présenter des caractéristiques sociales différentes de celles des individus immobiles issus du même milieu social qu’eux. Ces résultats invitent à analyser les voies et les temporalités différenciées de la reproduction sociale en fonction des fractions de classe qu’elles séparent et des inégalités de genre qu’elles contribuent à exacerber.

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Aux racines de l'éducation nouvelle

Article de Guy Manneux

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 582, pp. 30-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation nouvelle, Philosophie, Théorie, Approche historique, Pédagogie, Enfant, Créativité, Éducation, Changement, Rousseau (Jean Jacques), Montessori (Maria), Decroly (Ovide), Neill (Alexander Sutherland), FERRIERE (ADOLPHE), Wallon (Henri)

"2021 est l'année centenaire du premier congrès international de l’Éducation nouvelle. Anatole France dans Le Livre de mon ami(1885) écrivait : "Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir". Il me paraît indispensable ad minima de situer les Ceméa dans une perspective historique de l’Éducation nouvelle. Connaître son passé permet de se projeter et de construire l'avenir de notre mouvement. Parce que selon Pierre Dac : "L'avenir c'est du passé en préparation", il est important que nous n'oublions pas nos racines. Pour que les générations futures des militant.e.s de l’Éducation nouvelle construisent cet avenir, il m'a paru important..."

La méthode mère kangourou : grandeur et misère d'un modèle voyageur à Madagascar

Article de Christine Bellas Cabane, Chiarella Mattern, Zoly Nantenaina Ranosiarisoa, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 2, avril-juin 2021, pp. 221-230.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Prématurité, Peau, Allaitement, Relation enfant-mère, Adaptation, Acculturation, Identité culturelle, Madagascar

En 2018, l’Institut Pasteur de Madagascar a mené une recherche anthropologique sur la prise en charge de la prématurité selon la Méthode mère kangourou (MMK) consistant à porter un enfant prématuré sur le ventre, en contact peau contre peau et à pratiquer un allaitement maternel strict. Mise au point en Colombie, cette méthode conçue comme une alternative au manque de couveuses pour les bébés nés avant terme a été rapidement considérée comme un dispositif miracle pouvant être répliqué quel que soit le lieu et évoquant les modèles voyageurs. Les données ont été collectées dans un centre hospitalier de la capitale par les observations collectives et directes du déroulement de la MMK, les observations individuelles et les entretiens semi-directifs avec les soignants, les mères et les porteuses. Les résultats montrent les difficultés des acteurs à respecter strictement le modèle compte tenu d’un contexte qui les conduit à adapter la méthode à la réalité du terrain.

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Du regard à l’écoute. Singularités de l’expérience et de la reconstruction plastique de l’aplasie d’oreille chez des préadolescents

Article de Flora Aubertin, Karinne Gueniche

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 165-183.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Chirurgie esthétique, Visage, Réparation, Malformation congénitale, Sexualité

Les enfants atteints d’une aplasie d’oreille congénitale peuvent, en préadolescence, recourir à une chirurgie plastique reconstructrice, organisée en deux temps opératoires (technique de Nagata). Si l’aplasie est constitutive de l’image du visage dans le miroir, le self de l’enfant peut en être affecté, voire altéré. L’article souligne ainsi l’intérêt que constitue l’entretien clinique en amont d’une éventuelle chirurgie. La perspective de l’intervention en elle-même ne garantit pas la satisfaction du désir de réparation ; il semble nécessaire qu’un travail de conflictualisation se mette en place du côté du préadolescent comme de ses parents.

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La haine dans le bébé

Article de Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 34-38.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Famille

L’auteur s’intéresse à l’intrication des pulsions d’amour et de haine chez le bébé qu’il illustre par des observations cliniques, montrant que l’environnement joue un rôle prépondérant.

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À propos de la haine chez le bébé. Les racines périnatales et infantiles de la violence

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité

Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.

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Abus sexuels : comment la clinique des auteurs vient en aide aux victimes

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi

La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.

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