PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
Au nord de la Finlande, une équipe pluridisciplinaire développe une approche de soin en santé mentale basée sur l'échange avec le patient et ses proches.
En psychiatrie, le médicament reste une préoccupation majeure pour les patients comme pour les soignants. Plutôt que de focaliser sur l'observance et les changements de comportements, l'objectif de la psychoéducation est de transmettre un ensemble de stratégies, où chaque usager peut se positionner comme codécideur de son traitement, pour une meilleure adhésion au sens du "plein accord". Ce qui suppose une réelle évolution du modèle traditionnellement paternaliste de la relation soignant-soigné.
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3026, 22 septembre 2017, pp. 26-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Schizophrénie, Psychothérapie institutionnelle, Bien-être, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Émotion, Oury (Jean), Clinique de Laborde
Pendant plus de soixante ans, le psychiatre Jean Oury a soigné des malades mentaux à la clinique de Laborde, inventant une psychiatrie à visage humain où l’attention à l’autre est au cœur du soin. C’est cette histoire particulière que le psychanalyste Serge Didelet a voulu transmettre aux futurs professionnels.
Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.
Inspiré par les traditions bouddhiques, la méditation de pleine conscience (Mindfulness) consiste à garder une conscience éveillée à la réalité présente. En psychiatrie, cette pratique est indiquée en particulier dans la dépression récurrente et l'anxiété, mais aussi, avec quelques adaptations, pour soulager des symptômes psychotiques. Cette intervention nécessite une solide formation et l'engagement du soignant dans une pratique méditative personnelle. Repères cliniques et applications.
Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l'humour sans mettre en péril l'alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette "forme d'esprit" joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l'humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l'atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.
Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE
En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.