PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 21-22.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Métiers, Surveillant de nuit, Travail de nuit, Accompagnement, Usager, Anxiété, Écoute, Formation
Il est souvent écrit et décrit les accompagnements effectués en journée où le planning des usagers se remplit du matin jusqu'au soir, où les accompagnements médicaux, activités, se croisent avec tous les aspects de la vie quotidienne et où la place du professionnel est visible et légitime. Mais une fois le soleil couché, l'accompagnement se poursuit. Travailler de nuit est bien une volonté, où chacun peut y noter des avantages et des inconvénients, où chaque veilleur développe et améliore les cinq sens dont nous sommes dotés.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 33-34.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Analyse de la pratique, Outil, Travail social, Aide à domicile, Formation, Pratique professionnelle, Théorie, Parole, Compétence, Travail d'équipe, Groupe de parole
L'analyse des pratiques professionnelles (largement inspirée de Balint) est devenue un outil incontournable du travail social, y compris de l'aide à domicile, permettant de rapprocher des espaces "temps" autrefois séparés : la formation-le travail ; la pratique-la théorie ; le vécu personnel-le vécu professionnel. Lors d'un temps dédié, le professionnel passe de l'implicite du vécu à l'explicitation, puis des voies de la compréhension aux pistes d'action.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 265, juin 2017, pp. 23-33.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Intervention sociale, Assistance, Service social, Courant de pensée, Enquête sociale, Savoir, Approche historique, Richmond (Mary E.)
A la fin du XIXe siècle, de nouvelles mesures sociales favorisent l’émergence de l’assistance publique et, en contrepoint, celle de l’assistance sociale. Différents services sociaux se créent et avec eux de nouveaux praticiens apparaissent pour répondre aux besoins des publics différents. C’est en 1938 qu’un diplôme unique d’assistant(e) de service social sera créé. Les savoirs se sont construits à partir de l’enquête sociale, issue de la science sociale, de la méthode opérationnelle conçue par Mary E. Richmond à l’origine de l’intervention clinique, de l’évolution, des sciences humaines qui permettra d’approfondir dès 1950 les méthodes du service social : case-work et aide psychosociale.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 264, mars 2017, pp. 41-47.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Accès aux droits, Administration, Usager, Travailleur social, Inégalité, Technologie de l'information et de la communication, Exclusion sociale, Autonomie, Technologie numérique
L’accès aux droits se charge aujourd’hui de nouvelles conditionnalités qui sont avant tout implicites. De plus en plus d’institutions publiques imposent à leurs usagers d’adopter un mode de relation numérique dans leurs échanges. L’usage des technologies de l’information emporte des exigences, socialement distribuées. Non préparé, le mouvement récent d’accélération de la numérisation de la relation administrative risque donc de produire des effets inverses à la simplification qu’il prétend conduire.
Article de Catherine Georget, Stéphane Corbin, Jacques Riffault, et al.
Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), décembre 2016, pp. 8-64.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Métiers, Écrit, Écrit professionnel, Milieu ouvert, Usager, Enfant placé
« L’écrit révélateur du rapport à l'usager Au fond, il s’agit de réinterroger les enjeux de nos écrits (en les confrontant pourquoi pas à ceux des
"usagers"), écrits professionnels comme moyen de mettre à distance ce que l’on fait, volonté de s’arrêter pour penser, responsabilité dans les conséquences importantes qu’ils peuvent engendrer mais aussi acte politique dans le sens où ils peuvent devenir force de propositions et d’accompagnement des transformations sociales.
Interroger nos écrits, c’est interroger les enjeux personnels, professionnels et sociétaux qui font notre style au sens de l’étymologie gréco-latine, c’est-à-dire être identifiable dans le sens que nous donnons à nos actions, avec peut-être comme parti pris de retrouver une certaine liberté, une part importante d'initiative dans ce que nous estimons de notre responsabilité à transmettre et retransmettre par l'écriture. » (Extrait de l’introduction du dossier écrit par Catherine Georget)
Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 107-110.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Contrôle social, Sujet, Psychanalyse
Des lois récentes créent la notion de secret partagé. Elle est ici discutée au regard d’une lecture psychanalytique. Elle témoigne d’une mutation profonde de la société qui organise la tyrannie de la transparence. Les politiques de santé, la société du risque en révèlent les modalités de mise en œuvre. Par ailleurs, le sujet se construit à partir d’une division entre dedans et dehors, un dedans opposé à un dehors et les choses humaines ne prennent place dans le monde que nommées.
À l’inverse des nouvelles normes, bon nombre de situations nous confrontent à la nécessité d’accompagner un sujet dans la constitution d’un secret pour les autres mais aussi pour lui-même.
Article de Lucie Chataigne Pouteyo, Michaël Pouteyo
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 54, juin 2016, pp. 43-53.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Métiers, Philosophie, Action éducative, Éducation spécialisée, Déontologie
L’intention ne semble jamais comprise pour elle-même, elle est presque toujours qualifiée : qu’elle soit bonne, mauvaise, pure ou inavouable. De là les considérations morales ne manquent presque jamais d’affleurer et de se transposer de l’action à l’individu qui agit. Pourtant, au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, la réflexion philosophique tend à extraire l’intention de la morale et en fait un élément central de la compréhension de l’action. C’est alors en faisant détour par celle-ci que l’on peut enrichir nos manières de comprendre l’action, pour la sortir de la simple interprétation et utiliser la description afin de l’examiner plus finement.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 265, juin 2017, pp. 69-72.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Femme, Immigré, Rencontre, Accompagnement social