PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 31-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toxicomanie, Soutien à la parentalité, Attachement, Nourrisson, Manque, PMI, Relation enfant-mère, Enfance en danger, Addiction, Puéricultrice
Une consommation de drogues illicites par les parents et futurs parents peut entraîner de lourdes conséquences sur le nouveau-né, sur le lien d’attachement et la construction du processus de parentalité, tandis que les conduites à risques associées peuvent mettre l’enfant en danger physique. L’infirmière puéricultrice est amenée à prendre en soins ces familles, en intra- comme en extrahospitalier, dont les enfants peuvent potentiellement présenter un syndrome de sevrage à la naissance.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 26-29.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilan de santé, Groupe de travail, Médecin, Coopération, Puéricultrice, PMI, Compétence professionnelle, École maternelle, Jeune enfant
En 2022, une réflexion a été entreprise pour élaborer un protocole de coopération médecin-puéricultrice concernant la mise en œuvre des bilans de santé en école maternelle (BSEM). Il s’agit d’un travail traduisant une vision commune de la prise en charge de l’enfant dans le cadre des BSEM et de la complémentarité nécessaire entre un médecin et une infirmière puéricultrice pour garantir la pertinence du bilan effectué.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 22-25.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Trouble du langage, Acquisition du langage, Scolarité, Outil, Jeune enfant, Dépistage, Prévention
Le repérage précoce des troubles du langage est primordial afin de faciliter le développement harmonieux de l’enfant et ses apprentissages futurs. L’outil Épreuve de repérage des troubles du langage à 4 ans (ERTL4), validé scientifiquement, permet aux professionnels de santé d’évaluer facilement la voix, la parole et le langage des enfants entre 3 ans et 9 mois et 4 ans et 6 mois. Il constitue aussi un support d’information et d’échange avec les parents.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 19-21.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, École maternelle, Bilan de santé, PMI, Prévention, Épidémiologie, Examen médical, Dépistage, Suivi médical, Éthique, Parents, Communication, Jeune enfant, Puéricultrice
Les enfants scolarisés en école maternelle dès 3 ans bénéficient au cours de leur première année d’un bilan de santé systématique organisé entre le service de protection maternelle et infantile et le système scolaire. Au-delà des tests de dépistages effectués, c’est un réel dialogue qui s’installe avec les parents et les enseignants autour des besoins de l’enfant et d’éventuelles orientations.
Article de Joan Tissier, Isabelle Buresi, Elisabeth Iraola, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 36, n° 1, 2024, pp. 2-18.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Dépression post-partum, PMI, Dépistage
La dépression maternelle est le trouble de santé mentale le plus fréquemment observé dans la période périnatale. Le repérage de la dépression maternelle périnatale n’est pas toujours aisé car elle peut revêtir une forme différente du tableau classique de la dépression. L’anxiété et les doléances sur le développement ou la santé du bébé sont fréquentes, tout comme la fatigue ou les doutes, inhérents à la situation de la maternité, contribuant à rendre difficile la lecture des signes indicateurs d’une dépression du post-partum. L’utilisation d’un outil standardisé de dépistage peut aider à ce repérage. Quelle est la situation du dépistage universel de la dépression maternelle pendant la grossesse et en post-partum ? Comment ce dépistage est-il accepté par les femmes et par les professionnels effectuant ce repérage ? Cet article présente un état des lieux des connaissances sur ce sujet pour étayer la mise en place d’un dépistage systématique de la dépression maternelle au sein d’un service de protection maternelle et infantile.
Article de Anna Bourgeois, Jean François Dreyfus, Jaqueline Wendland
Paru dans la revue Devenir, vol. 36, n° 1, 2024, pp. 52-75.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Prévention précoce, Jeune enfant, Santé mentale, Prise en charge, Profession médicale, Suisse
La détection des troubles de santé mentale des jeunes enfants présente une prévalence encore relativement faible. Pour approcher leur vécu et améliorer la détection précoce d’un trouble, nous avons fait le choix d’utiliser la fonction réflexive de l’adulte envers l’enfant comme voie d’accès. Le protocole d’étude présenté dans cet article a pour objectif de vérifier si la concordance de la mentalisation du professionnel de santé et d’un parent permet d’obtenir des résultats thérapeutiques de meilleure qualité lors de la prise en charge de l’enfant. Cette nouvelle approche pose des enjeux de conceptions théoriques et des défis méthodologiques importants. L’intérêt de cette approche bidimensionnelle est confronté à certaines faiblesses liées à la recherche d’un équilibre entre l’objectif de la recherche et les contraintes méthodologiques. Par ailleurs, des questions subsistent sur la valence de la mentalisation parmi les visions de l’intersubjectivité.
Article de Odile Lecerf, Séverine Portier Hertig, Myriam Elias, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 36, n° 1, 2024, pp. 20-29.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Prévention précoce, Psychologue, Psychologie du développement, Suisse
Cet article relève l’importance du travail de dépistage et d’intervention très précoces pour prévenir les troubles psycho-développementaux de l’enfant et préparer, notamment, une bonne intégration scolaire. Il décrit un modèle d’intervention par des psychologues au sein des institutions de la petite enfance et l’illustre avec une situation de terrain. L’équipe d’intervention thérapeutique précoce (EITP) intervient dans les structures d’accueil de la petite enfance (SAPE) du canton de Genève en Suisse qui accueillent des enfants d’âge préscolaire. Ce modèle est discuté en regard de l’évolution des besoins et du contexte socioculturel.
Article de Jacqueline Nadel, Serge Larivée, Franck Ramus, et al.
Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2024, pp. 3-62.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intelligence, Mythe, Raisonnement, Quotient intellectuel, Échec scolaire, Définition, Test, Stéréotype
Dossier composé de 5 articles :
- Mythes et conceptions erronées à propos de l’intelligence
- La légende noire des surdoués, suite et fin
- La théorie des intelligences multiples, un mythe qui a toujours le vent dans les voiles
- Les tests d’intelligence souffrent-ils d’un biais culturel ?
- Après-propos. L’intelligence artificielle : une autre intelligence ?
Article de Anne Sophie Saint Aubin, Brigitte Prévost, Jeanne Delaune
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 375, mars 2024, pp. 14-17.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Droit de visite, Puéricultrice, Santé, ASE, Neurosciences, MECS, Posture professionnelle, Placement, Care, Soutien à la parentalité, Pouponnière, Attachement, Affectivité, Équipe pluridisciplinaire
Le parcours de vie des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance est souvent empreint de ruptures, de négligences, voire de maltraitances, qui peuvent entraîner des conséquences néfastes sur leur développement et leur santé. Par sa formation spécifique sur l’enfance et l’adolescence et par son approche de la relation à l’enfant, la puéricultrice est une professionnelle ressource pour accompagner leur projet de vie et répondre à leurs besoins fondamentaux.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 150, 2024-1, pp. 31-46.
Mots clés : Santé-Santé publique, Deuil, Politique sociale, Émotion, Société, Mort, Santé publique
Les politiques sociales, de santé et du funéraire se montrent de plus en plus soucieuses de l’impact de leurs mesures sur les personnes en deuil. Cette nouvelle visibilité publique des endeuillés pose toutefois la question de la reconnaissance et de l’unification d’un ensemble de personnes que ne rassemble, a priori, que la seule expérience de la perte. À partir de l’étude d’un corpus de travaux parlementaires, cet article propose d’analyser les ressorts de la catégorisation des endeuillés comme destinataires de l’action publique. En dépit des arguments qui s’opposent à la politisation du deuil et à la reconnaissance des endeuillés comme un sujet collectif, l’analyse de la parole parlementaire témoigne de la construction des endeuillés comme un public vulnérable, tant du fait des responsabilités qui lui incombent (prendre en charge et organiser le départ du mort) que de la nécessité de réorganiser matériellement sa vie à la suite d’un décès. Toutefois, cette reconnaissance ne permet pas d’inscrire durablement le deuil dans les rapports sociaux et contribue, en cela, à sa dépolitisation.