PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 338, juin 2016, pp. 49-55.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Pornographie, Internet, Psychisme, Adolescent, Scolarité, Trouble du comportement, Adulte, Sexualité, Trouble de la sexualité, Abus sexuel
Véritable phénomène social, la pornographie a paradoxalement fait l'objet de peu de recherches en France. Alors que le nombre de patients présentant des problématiques en lien avec la consommation de pornographie augmente, leur repérage et prise en compte semblent poser des difficultés à bon nombre de cliniciens et d'analystes. Un état des lieux, établi à partir des études statistiques et d'une revue pluridisciplinaire de la littérature internationale et l'appui de quelques vignettes cliniques, en éclaire les aspects, effets et enjeux les plus saillants.
Dès le début du XXe siècle la question des stupéfiants fut au centre des réunions internationales. Des conventions furent adoptées pour en limiter la production et le commerce jusqu’à la Convention des Nations unies de 1961 dite « Convention unique sur les stupéfiants » qui engage les États parties à « interdire la production, la fabrication, l’exportation et l’importation, le commerce, la détention ou l’utilisation de tels stupéfiants à l’exception des quantités qui pourront être nécessaires exclusivement pour la recherche médicale et scientifique », qui figurent dans les différents tableaux annexés, parmi lesquels les opiacés, le cannabis, la cocaïne, etc..
Curieusement, les psychotropes et autres produits nuisibles à la santé, tel le tabac, régulièrement consommés dans les pays occidentaux, ne figurent pas dans les textes internationaux prohibitionnistes.
On connaîtra certes des prohibitions de l’alcool, comme aux États-Unis dans les années 1920, dont le résultat catastrophique contraindra les autorités à y mettre fin. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, les ravages de l’alcool ont pu être contenus - notamment par la loi Évin limitant la publicité publique - et les campagnes contre l’usage du tabac ont quelque peu réduit la consommation.
Article de Murielle Henry, Christelle Humblot, Philippe Nielsen
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 102-107.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Jeune en difficulté, Adolescent, Prévention, Addiction, Thérapie, Protection de l'enfance, MDFT (Multi Dimensional Family Therapy), Genève
Je peux t’aider à te débarrasser de ton juge ! » C’est ainsi que Philip Nielsen, psychologue, psychothérapeute et responsable du Centre Phenix Mail accueille les jeunes qui viennent le rencontrer. Ses locaux, chaleureux, sont installés rue des Rois à Genève et c’est avant de « croquer un morceau » que ce spécialiste de la prévention et du traitement des addictions, répondra à nos questions. Il nous donnera également matière à détailler ce qui fait la spécificité d’une des approches thérapeutiques des addictions : la mdft (Multi Dimensional Family Therapy ou thérapie familiale multidimensionnelle).
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2952, 18 mars 2016, pp. 28-32.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Trouble du comportement alimentaire, Maladie chronique, Cohabitation, Accompagnement social, Suivi médical, Psychiatrie, Loire
Face à certains troubles alimentaires chroniques, le monde médical se révèle impuissant. Le domaine de l’Arzille, à Feurs (Loire), expérimente une prise en charge éducative et sociale. Un espoir pour des personnes ayant multiplié sans succès les séjours hospitaliers.
Article de Mélanie Carles, Manuel Gallardo, Catherine Herbert
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 37-48.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Errance, Toxicomanie, Relation d'aide, Soin, Accompagnement
Dans notre pratique, nous sommes confrontés à l’errance qui renvoie à des réflexions sur l’idéal et le rejet, l’aliénation et la résistance. Il est difficile de nommer et d’identifier les errants toxicomanes. L’accès à l’histoire de leur vie est le plus souvent fait de façon morcelée. Pour les personnes reçues, nous pourrions parler de « choix subi ». En tant qu’intervenants sociaux et médicaux au CAARUD-CSAPA (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues-Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) nous sommes là pour les usagers quand ils le souhaitent. C’est un travail relationnel et de partage. C’est aussi donner une signification à cette expérience de l’errance et des produits au-delà de l’individuel, qui prend racine et s’enrichit dans le social. Comment le soin de l’autre et l’acceptation du soin de/par l’autre peuvent-ils être révélateurs du rapport de soi au monde et du monde à soi ? Notre travail est aussi une façon de réapprendre ou apprendre la relation à l’autre, de les accompagner pour tenter de vivre, à trouver du sens à leur vie, à ne plus se sentir si vulnérables.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. I-XIII.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Accompagnement, Réduction des risques, Errance, Addiction
L’errance est un concept complexe à définir, allant d’un choix à une contrainte. Elle peut être la caractéristique commune d’un public hétérogène. Cet article axe sa réflexion sur le public toxicomane, accueilli en CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). Que l’errance se situe en amont des consommations de psychotropes où qu’elle en soit l’effet, un lien entre errance et dépendance aux toxiques est observable. Bien que dévalorisée dans notre société contemporaine, quel sens peut avoir cette situation d’errance, qu’elle soit psychique et/ou physique, pour les personnes addicts et comment cette composante du public toxicomane est prise en compte par les CAARUD dans leur accompagnement ?
La prise en charge d'un adolescent "accro" aux conduites à risque ne saurait se satisfaire de seuls recadrages éducatifs. Ces mises en danger sont souvent des tentatives pour fuir le traumatisme psychique d'un secret de famille.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2939, 25 décembre 2015, pp. 18-22.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcoolisme, Femme, Approche systémique, Thérapie familiale, Postcure, Maison Sainte-Marie, Lozère
A La Canourgue, en Lozère, la Maison Sainte-Marie accueille des femmes dépendantes à l’alcool, parfois avec leurs enfants. L’accompagnement, non médico-centré et fondé sur la reprise de confiance, repose sur une approche systémique familiale.