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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 161 à 170 sur un total de 227

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La nécessaire recherche de l'alliance thérapeutique

Article de Murielle Henry, Christelle Humblot, Philippe Nielsen

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 102-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Jeune en difficulté, Adolescent, Prévention, Addiction, Thérapie, Protection de l'enfance, MDFT (Multi Dimensional Family Therapy), Genève

Je peux t’aider à te débarrasser de ton juge ! » C’est ainsi que Philip Nielsen, psychologue, psychothérapeute et responsable du Centre Phenix Mail accueille les jeunes qui viennent le rencontrer. Ses locaux, chaleureux, sont installés rue des Rois à Genève et c’est avant de « croquer un morceau » que ce spécialiste de la prévention et du traitement des addictions, répondra à nos questions. Il nous donnera également matière à détailler ce qui fait la spécificité d’une des approches thérapeutiques des addictions : la mdft (Multi Dimensional Family Therapy ou thérapie familiale multidimensionnelle).

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L'apprentissage, une solution d'avenir ?

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 168, avril 2016, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Travail-Emploi, Apprentissage, Insertion professionnelle, Jeune majeur, Chômage, Animation, Formation professionnelle, Diplôme, Organisme de formation

L'insertion des jeunes adultes sur le marché du travail, comme le chômage des 16-25 ans, est un sujet régulièrement commenté... On a parlé de développer le Service civique afin de permettre aux jeunes d'avoir une première expérience professionnelle mais également de faciliter la formation par l'apprentissage. C'est-à-dire proposer aux 16-25 ans d'obtenir un diplôme ou un titre professionnel en alternant une formation théorique dans un établissement d'enseignement et une formation pratique en entreprise.

De nouvelles aides ont été mises en place...et saviez-vous que le ministre chargé de la Jeunesse et des Sports travaille depuis deux ans à développer l'accueil des apprentis dans les différentes structures du secteur de l'animation ? Penchons-nous sur cette modalité de formation mal connue, qui pourtant a tout pour séduire.

Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.

Validation de la version française du FACES IV auprès d’une population d’adolescents francophones issus d’un échantillon populationnel et clinique

Article de Julien Desautels, Mélanie Lapalme, Luc Touchette, Robert Pauzé

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 95-113.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Famille, Relation familiale, Modèle, Évaluation, Méthode, Outil, Adolescent, Conflit, Crise, FACES IV, Québec

Le FACES IV (Olson, Gorall et Tiesel, 2006) est un instrument de mesure du fonctionnement familial utilisé dans plusieurs milieux de recherche et de pratique au Québec. L’étude a pour but de valider la structure factorielle de la version française du FACES IV et d’examiner sa cohérence interne, sa fidélité test-retest et sa validité concomitante auprès de 123 familles (parents et/ou adolescents) de la population générale et 256 familles recevant des services d’intervention de crise. La structure factorielle de l’outil présente des indices d’ajustement adéquats auprès des parents et des adolescents. Il possède des propriétés psychométriques satisfaisantes et pourrait être utilisé tant auprès d’une population générale que clinique. Toutefois, les résultats invitent à la prudence dans l’utilisation de l’outil auprès des adolescents.

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Groupes

Article de Jean-Bernard Chapelier, François Richard, Fabienne Huber, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 34, n° 95, janvier-mars 2016, pp. 9-210.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Thérapie, Dépendance, Psychodrame, Théâtre, Danse, Obésité

Face à la profusion des types de groupes thérapeutiques utilisés avec les adolescents, l'approche psychanalytique des groupes nécessite une réflexion sur le cadre-dispositif mis en place. Au-delà de la finalité thérapeutique, il est montré que les groupes sont un champ de recherche précieux.
La dépendance s'inscrit dans le processus adolescent en lien avec la réactivation pulsionnelle et les remaniements qu'elle impose. Le groupe psychothérapique est aussi l'espace où la dépendance se rejoue dans les transferts sur le cadre et le thérapeute. La régression qui questionne les limites du sujet résonne avec les premières expériences identificatoires. Cependant les processus groupaux viennent relancer la conflictualité pour accompagner la différenciation et la construction identitaire.
Ce travail propose d'étudier les variations de l'empathie dans un groupe de libre parole, tant chez les psychothérapeutes que chez les adolescents qui le composent. Celui-ci constitue un des espaces de soin d'une unité d'hospitalisation qui accueille des adolescents aux prises avec une crise psychique sévère. Des données ont été recueillies sur plusieurs mois de façon à offrir une nouvelle perspective des mouvements chaotiques du groupe et ont fait l'objet d'un travail de mise en récit.

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Étude sur l’attachement et les troubles du comportement à l’adolescence chez des jeunes placés en institution

Article de H. Lemoust de Lafosse, R. Blanc

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 93-101.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Attachement, Trouble du comportement, Adaptation, Adolescent, Placement, MECS

Cette étude cherche à montrer l’existence d’un lien entre les troubles du comportement et les compétences sociales chez les adolescents placés dans une Maison d’enfants à caractère social avec une défaillance au niveau de l’attachement avec leurs figures d’attachement. Nos hypothèses sont que l’attachement de ces jeunes va être en majorité de type insécure, qu’ils ont des troubles du comportement et une mauvaise adaptation sociale et que cet attachement insécure est corrélé aux troubles du comportement et à la mauvaise adaptation sociale.

La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.

Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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Thérapie psychomotrice à l'adolescence

Article de Mélisande Le Corre

Paru dans la revue Santé mentale, n° 206, mars 2016, pp. 18-24.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychomotricité, Thérapie, Adolescent, Corps, Abus sexuel, Abandonnisme, Médiation, Psychose

Sabri, 17 ans, incarcéré pour un viol commis à l'âge de 14 ans, a connu un parcours parsemé de violences , de rejets et de carences. Face à son immaturité affective et intellectuelle, à son impossibilité de verbaliser et d'élaborer, l'approche corporelle est privilégiée. Récit d'un travail en psychomotricité.

L’habitus professionnel spécifique aux éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse

Article de Thomas Falchun, Luc Robène, Thierry Terret

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 101-129.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducateur de justice, PJJ, Pratique éducative, Travail éducatif, Analyse de la pratique, Entretien, Identité professionnelle, Habitus, Sociologie, Socialisation, Activité, Relation éducative, Sport, Soutien scolaire, Formation, Travail social, Discours

Les éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) mettent en place des activités de la vie quotidienne et d’autres, tel le sport, plus spécifiques, au sein d’établissements pour mineurs délinquants, cela dans un but éducatif. Cet article questionne les conceptions éducatives de ces professionnels au regard du discours officiel de la PJJ. À partir d’une comparaison entre discours des éducateurs recueillis sous forme d’entretiens semi-directifs et discours officiel établi par les formateurs de la PJJ, nous montrons des formes de convergence dans la manière de penser l’éducation des mineurs au pénal. Ces similitudes laissent à penser que la PJJ façonne, via son unique école de formation, un réel ethos professionnel spécifique à la justice des mineurs qui donne lieu à la formation d’un habitus professionnel.

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