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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Déléguée du défenseur des droits : l'art du dialogue

Article de Alain Roux

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 146, décembre 2017, pp. 38-39.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Défenseur des droits, Droit, Accès aux droits, Administration, Droit administratif

Laurence Six, déléguée du Défenseur des droits à Paris, accueille les personnes rencontrant une difficulté avec une administration. Pour d'abord expliquer le droit et, si une action est nécessaire, les accompagner dans leurs démarches.

Dépendance : la filière domicile cherche son écosystème numérique

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 146, décembre 2017, pp. 15-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Technologie numérique, Personne âgée, Dépendance, Maintien à domicile, Aide à domicile, Informatique, Télé-alarme, ADMR

A l'horizon 2040, les statisticiens annoncent le doublement des personnes âgées dépendantes. Une tendance qui laisse dubitatif sur la capacité des institutions à absorber la demande et des familles à en financer le coût. D'autant que 90 % des Français expriment une préférence pour le maintien à domicile. En cohérence avec la stratégie nationale de santé ou prévention, accès et qualité des soins induisent à penser un écosystème sanitaire dans une logique de parcours, le numérique devient un outil capable de changer l'organisation hospitalo-centrée et de faire sauter les cloisons entre sanitaire et médico-social. Reste à lui trouver un modèle économique et à équilibrer organisation numérisée et facteur humain.

Les plateformes territoriales d'appui veulent rendre simples les parcours complexes

Article de Laure Martin

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 146, décembre 2017, pp. 32-34.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, ARS, Territoire, Profession médicale, Établissement de santé, Établissement social et médicosocial, Partage d'informations, Informatique

Pour mettre un terme au maquis de structures pour la prise en charge de patients complexes, la loi de modernisation de notre système de santé a créé les plateformes territoriales d'appui. Leur mise en place répond à une logique de territoire en fonction des attentes des professionnels mais la création d'un numéro unique et le partage des informations via des systèmes d'échange de données sont incontournables.

Prendre appui pour parler de soi

Article de Sophie Olivier

Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 12-17.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, Internement psychiatrique, Psychomotricité, Thérapie corporelle, Image du corps, Approche clinique

Hospitalisé en psychiatrie pour des angoisses massives, le patient se replie dans sa chambre et ne se déplace qu'avec lenteur et mollesse. Une prise en charge psychocorporelle lui permet de réinvestir son corps, de retrouver des appuis solides et une mobilité qui vont l'aider à se reconstruire psychiquement.

Troubles bipolaires et addictions

Article de Marc Masson, Lisa Blecha, Amine Benyamina, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 19-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Addiction, Épidémiologie, Diagnostic, Dépistage, Neurobiologie, Psychopathologie, Théorie, Vulnérabilité, Psychanalyse, Approche clinique, Drogue, Tabac, Motivation, Traitement de substitution, Image de soi, Vidéo

Les comorbidités addictives sont très fréquentes chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Cette "pathologie duelle" aggrave le pronostic de la maladie et complique beaucoup l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, le peu de recommandations et d'études sur les prises en charge de ces patients comorbides reste une réelle difficulté pour les soignants. Le travail en binôme des équipes psychiatriques et addictologiques est alors un axe majeur à développer dans les parcours de soin.

Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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La dépression postnatale, un diagnostic spécifique ? Analyse des causes perçues par les mères en dépression postnatale et non postnatales : perspective qualitative

Article de Stéphanie Goron, Gilles Dupuis, Catherine Des Rivières Pigeon, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 267-291.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Étiologie, Recherche

Cette étude s’intéresse à la controverse entourant les causes de la dépression post-partum (DPP). Bien que l’on pense implicitement que la naissance joue un rôle déclencheur dans la DPP, cette hypothèse n’est pas solidement soutenue. Afin d’explorer davantage cette problématique, une analyse qualitative des causes de la dépression telles que perçues par les mères en DPP (n = 20) et en dépression non postnatale (DNP : n = 10) est réalisée. Les résultats n’appuient pas l’hypothèse d’une étiologie liée directement à la naissance dans le développement de la DPP. La DPP et la DNP seraient déclenchées par des facteurs similaires.

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Handicap moteur, maladies rares et maternalité : une revue de la littérature

Article de Drina Candilis Huisman, Marc Dommergues, Ludivine Becerra, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 307-325.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap moteur, Maladie rare, Périnatalité, Maternité

La parentalité fait partie intégrante du parcours social et familial des personnes atteintes de maladies rares à expression motrice. Cependant, elles constituent un groupe mal connu, encore stigmatisé. Cette revue de la littérature a pour objectif un état de la question.

Méthode. 8 bases de données ont été consultées (2006-2016) dans les revues francophones et anglophones à comité de lecture.

Résultats. 24 articles ont été retenus. Les données relevées y sont hétérogènes. Sur le plan épidémiologique, le taux de fécondité n’est pas significativement différent de la population générale avec un taux de grossesse de 2 % (un seul enfant). Les études montrent que plus une femme est handicapée, plus l’accès aux soins est complexe, malgré un besoin accru de suivi médical. L’impact physique de l’accession à la parentalité sur la santé des mères est variable selon le type de maladie, mais l’impact positif sur le plan narcissique est relevé par les familles, avec une amélioration de l’insertion sociale. Les représentations des professionnels ont beaucoup évolué depuis 10 ans, même si leurs connaissances restent limitées, les services spécialisés mal repérés et que la parentalité des personnes en situation de handicap soulève encore leur inquiétude. Les données sur le suivi des familles sur les premières années de vie de l’enfant sont quasi inexistantes. La plupart des études mettent en évidence la nécessité de recherches portant sur cette catégorie de population mal connue.

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Supervision clinique des intervenants au domicile dans le champ de la périnatalité : revue de la littérature

Article de Marie Hyndrak Fabrizio, Bertrand Welniarz

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 293-306.

Mots clés : Santé-Santé publique, Supervision, Intervention à domicile, Périnatalité

Le travail à domicile dans le champ de la périnatalité, et particulièrement en prévention pour la santé mentale du bébé, s’est beaucoup développé et a montré son intérêt et son efficacité dans la prise en charge des familles fragiles et vulnérables. De nombreux programmes d’interventions ont été développés et proposent une supervision des intervenants, dont les modalités sont variables. Plusieurs études ont été menées dans ce domaine afin de préciser les caractéristiques essentielles de cette supervision et améliorer le soutien et la formation des professionnels.

Méthode. Recherche d’articles sur PubMed, Cairn, PsychInfo, ScienceDirect publiés entre 1970 et 2016 avec les mots-clés « infant mental health », « supervision », « clinical supervision », « home-visiting program », « reflective supervision » (en anglais et en français).

Résultats. Revue de la littérature internationale sur les pratiques de supervision des intervenants à domicile dans le champ de la périnatalité et mise en évidence des questions encore d’actualité à ce jour. Les articles résultant de cette recherche sont très majoritairement issus d’études réalisées dans un contexte anglo-saxon. Les pratiques de supervision ont été étudiées ces dernières années permettant de mettre en évidence la nécessité de supervision systématique des intervenants et l’impact sur la qualité des interventions. Quelques études ont commencé à définir des critères de qualité concernant le processus de supervision et la formation du superviseur.

Conclusion. L’intérêt des interventions à domicile en périnatalité n’est plus à démontrer, tout comme l’importance d’une supervision systématique et adaptée des intervenants, et notamment une supervision dite « réflexive ». Cependant, la supervision n’est effectivement mise en place que rarement, notamment en France, et les pratiques restent à ce jour très variées. Il persiste encore des éléments à définir de façon plus précise concernant les modalités pratiques de cette supervision afin d’évaluer le rapport bénéfice-coût et d’en favoriser la généralisation dans le système communautaire de prévention et de soins en périnatalité.

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