Accueillir un mineur en situation de handicap est une réelle préoccupation pour la majorité des équipes d'animation : soit parce qu'elles en intègrent ponctuellement ou régulièrement dans leur groupe, soit parce qu'elles ont déjà été confrontées à des demandes d'intégration. Pour autant, le nombre de mineurs en situation de handicap accueillis en ACM reste très faible, bien en deça des besoins véritables. Nous ne souhaitions pas avec ce dossier vous convaincre du bien-fondé évident d'accueillir ces enfants dans votre structure. Mais plutôt présenter des ressources de qualité pour faire découvrir et mieux comprendre les handicaps et au final convaincre l'équipe, les jeunes et les parents de la nécessité d'agir en faveur de l'inclusion.

La législation française impose aux organisateurs d'accueils collectifs de mineurs de souscrire un contrat d'assurance garantissant leur responsabilité civile. De quoi s'agit-il exactement ? Quelles sont les responsabilités, les démarches, et quels sont les remboursements lorsqu'un enfant est victime d'un accident ou cause un dommage à autrui ? Le vocabulaire du monde de l'assurance est assez hermétique pour les profanes. Décryptons un sujet qui peut paraître complexe, voire rébarbatif.

L'association Ludiloisirs de Talence (Gironde) anime à la fois un accueil de loisirs sans hébergement et une ludothèque. Tous deux se partagent les mêmes locaux et une seule équipe gère ces deux pôles de loisirs. Zoom sur la propositon singulière qui s'inscrit parfaitement dans son territoire.

A la fois source de plaisir et support pédagogique, le jeu de société est apprécié par les enfants comme par les animateurs : c'est donc un support de choix en accueil de loisirs ! Bien que le jeu puisse renvoyer une image futile, il gagne à être traité avec sérieux et professionnalisme. Cet outil de travail de l'animateur mérite une réflexion professionnelle pour offrir aux enfants les meilleurs conditions de jeu en ACM. Voilà donc une boîte à outils à destination des animateurs pour valoriser, choisir, classer, gérer ses jeux de société, préparer une séance et l'animer !

C'est une secrétaire d'Etat déterminée à renforcer la reconnaissance des métiers de l'animation qui avait répondu à nos questions en mai dernier. Nous l'avons retrouvée fin octobre, quelques heures après des annonces portant à la fois sur le Bafa et le Bafd et sur l'animation professionnelle, alors que se profilait une concertation nationale entre les employeurs de la branche et les collectivités.

Dans notre démocratie, rien n'interdit de croire en un dieu ni de le blasphémer. Par contre, être agressé pour avoir exercé l'une ou l'autre de ces libertés est lourdement condamné. Car ce qui fonde le lien social qui nous permet de vivre ensemble, c'est la cohabitation des convictions religieuses, politiques ou philosophiques qui peuvent débattre, voire s'affronter, mais dans le respect de la loi commune. Combattre les forces qui s'opposent par la violence à cette tolérance réciproque nécessite d'abord de comprendre les racines du fanatisme qui recourt à la terreur. Cela passe aussi par le décryptage d'un islamisme qui constitue l'une de ses pires représentations, comme en témoigne depuis septembre dernier le procès des attentats commis en 2015 à Paris. Ces éclairages doivent permettre d'apporter quelques pistes aux professionnels de terrain confrontés à la menace de radicalisation.

En juillet dernier et le 13 septembre, dans le cadre du plan "Mon association, je l'adore et j'y adhère", les pouvoirs publics ont fêté les 120 ans de la loi de 1901. Dans une forme de "en même temps" auquel le Gouvernement nous a habitués, l'Etat prépare depuis l'automne 2020 une réforme importante, dont les conséquences pour les associations ou les animateurs sont difficiles à anticiper. Faisons le point.

Nadia Cohen propose depuis plus d'un an des séances de jeux de rôle pédagogiques ou thérapeutiques à destination des enfants, en ligne ou en présentiel sur le pays toulousain. Gros plan sur cette animatrice de 40 ans au parcours atypique et sur une activité éducative méconnue. Nadia Cohen est animatrice jeux de rôle, pédagogue, thérapeute et professeure de cuisine.

Les pop-up sont ces éléments qui prennent du relief, qui quittent le plan de la page quand on ouvre un livre ou une carte. La technique du pop-up ressemble à celle de l'origami : il s'agit dans les deux cas d'un art du pliage, de créer du volume à partir d'une simple feuille de papier. A l'origine destinés aux enfants qui pouvaient ainsi manipuler des livres, à tirettes ou animés, même sans savoir lire, les pop-up sont encore souvent utilisés dans les livres mais aussi dans des cartes en trois dimensions. Il est magique de voir un papier tout plat qui prend du volume, qui s'ouvre et se déplie. Cette transformation permet de valoriser des dessins peu originaux, c'est une technique très gratifiante. Les pop-up ont toute leur place dans l'animation ; ils nécessitent peu de matériel, peu de connaissances, et leur durée d'exécution peut varier de quelques minutes à plusieurs heures. Alors à vos papiers et à vos ciseaux !

Les cours d'école végétalisées commencent à fleurir en France. Les enfants de certains accueils de loisirs périscolaires peuvent aussi en profiter. Ces espaces naturels répondent mieux à leurs besoins que les traditionnelles cours bétonnées et permettent aussi de leur proposer des activités plus variées.