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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre la "participation" des personnes et leur "accompagnement" : où va le travail social ?

Article de Michèle Becquemin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 269, juin 2018, pp. 14-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Travail social, Intervention sociale, Accompagnement social, Individu, Norme, Légitimité

Réfléchir à l’expression « participation des personnes accompagnées » implique de revenir sur le sens de chacun des termes avant de poser quelques hypothèses sur sa signification politique. Qu’arrive-t-il aujourd‘hui au travail social et aux professionnels concernés quand la façon de les désigner est désormais arrimée au terme d’« accompagnement », alors que la « participation » devient plus que jamais le maître-mot de l’action publique ? Et que signifie, en l’occurrence, le mot « personnes » dans cette nouvelle équation ? En effet, si le syntagme « participation des personnes accompagnées » semble, à première vue, chargé d’intentions louables, il concourt essentiellement à l’imposition de nouvelles normes en faisant apparaître, d’un côté, ce qui serait condamnable et, d’un autre ce qui serait souhaitable face aux questions sociales contemporaines. En articulant analyse des discours et rappels socio-historiques, cette contribution propose un éclairage sur les variations de légitimité du travail social en tant qu’outil politique de la démocratie.

Radeau

Article de Julie Tomas

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 14-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écriture, Transmission, Écrit professionnel, Psychiatrie, Témoignage, Vie quotidienne, Expérience

Comment témoigner de l’écriture sans évoquer les histoires, les rencontres et les événements qui l’habitent ? J’ai longtemps ressassé ces expériences sans pouvoir m’en déprendre. L’angoisse et le doute étaient avivés par la friction quotidienne avec moi-même naissant au contact des transmissions écrites professionnelles. D’autres récits, d’autres regards m’ont permis de ne pas totalement me déliter, quitte à me perdre et me mentir parfois. Un récent travail d’écriture dans un contexte de formation a apporté un nouvel éclairage à ces tentatives de narration.

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Ecrire ou saisir, peut-on choisir ?

Article de Claire Gekiere

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 64-67.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dossier administratif, Informatique, Technologie de l'information et de la communication, Santé, Psychiatrie, Secret professionnel, Partage d'informations

Dans les services hospitaliers, écrivons-nous sur nos patients ou les saisissons-nous, via la collecte de leurs « données de santé », dans nos DPI (Dossiers patient informatisés) dont l’usage s’est répandu ? En psychiatrie, cela fabrique-t-il une mise en récit des souffrances humaines ou un empilement de données construisant le profil de troubles psychiatriques ?
L’augmentation concomitante de la recherche de sécurisation des systèmes d’information et de l’élargissement de l’accès aux données sensibles de patients ou d’usagers de structures sociales par des « partenaires » de plus en plus nombreux est-elle ou non un paradoxe ?
En résumé, que fabriquons-nous quand nous écrivons dans nos dossiers et à quoi exposons-nous les personnes dont nous devons prendre soin (au sens large du terme) ?

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La construction de la distance : médiatisations des communications et médiations à l'oeuvre dans le cadre des dispositifs de placement en assistance éducative

Article de François Sorin

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 37-48.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie numérique, Relation enfant-parents, Protection de l'enfance, Assistance éducative, Placement, Distance, Communication, Famille, Réseau d'information et de communication, Jeune, Adolescent, Médiation

Dans le cadre d'une recherche menée en 2013, nous avons voulu contribuer à définir les enjeux spécifiques liés au développement et à la diffusion des systèmes et technologies numériques de l'information et de la communication dans le champ de la protection de l'enfance...

Un atelier d'exploration iphonographique comme support de médiation dans le processus d'intégration sociale des migrants : constats, questions et perspectives

Article de Christophe Pittet

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 55-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Immigré, Immigration, Téléphone, Outil, Photographie, Intégration, Médiation, Accompagnement, Animateur socioculturel, Atelier, Technologie numérique, Lien social

Cette communication porte sur l'usage et la fonction photographique du smartphone au sein d'un atelier de pratiques artistiques destiné à accompagner des hommes migrants en situation de précarité psychosociale...

Le numérique au service de l'expression et de la participation en protection de l'enfance

Article de Eléonore Sanchez Aranda

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 49-54.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Famille, Protection de l'enfance, Technologie numérique, Droits des usagers, AEMO, Téléphone, Distance, Opinion, Usager, Internet

Une démarche d'ingénierie sociale au sein d'un service Aemo pour recueillir le point de vue des familles sur de nouvelles pistes de participation...

Drame collectif : le traumatisme chez l'enfant et l'adolescent

Article de Isabelle Gravillon, Florence Askenazy, Hélène Romano, Geneviève Avenardet al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 627, avril-juin 2018, pp. 31-60.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Terrorisme, Adolescent, Enfant, Guerre, Anxiété, Média, Psychiatrie, Écoute, Mineur non accompagné, Approche systémique

Les attentats terroristes de ces dernières années posent de manière cruciale la question des psychotraumatismes induits par les drames collectifs : guerres, catastrophes naturelles ou industrielles, accidents de car, etc. Leur impact est souvent sous-évalué chez l’enfant et l’adolescent, en raison de la discrétion de leurs symptômes. Comment ces traumatismes se manifestent-t-ils, à court terme et dans la durée, et comment les soigner, à l’échelle individuelle ou familiale ? Comment faire en sorte que l’enfant exprime ses angoisses, sa souffrance, et parvienne à « vivre avec » ? Car l’enfant n’oublie jamais les violences vues ou subies, surtout si elles sont associées à la mort d’un proche. Ce dossier de L’école des parents, réalisé à l’aide de nombreux spécialistes du trauma (psychologues, psychiatres, thérapeutes, chercheurs) analyse cette thématique, hélas d’actualité, et propose des pistes de prise en charge thérapeutiques.

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La prise en compte du trauma dans la pratique professionnelle auprès des jeunes étrangers isolés

Article de Frédérique Stevenin, Anaïs Touati

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 5-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur isolé étranger, Traumatisme, Prise en charge, Accompagnement, Protection de l'enfance, Exil, Yoga, Feldenkrais (Moshe)

Cet article se propose de mettre en lumière les problématiques psychiques et somatiques rencontrées par un groupe de jeunes migrants pris en charge dans un dispositif d’accompagnement. Les enjeux psychiques à l’œuvre dans les parcours traumatiques liés à l’exil nous ont amenés à repenser le cadre de l’accompagnement psychosocial. Déployer des ateliers autour du corps a permis de relancer, chez certains sujets, les investissements psychiques gelés par le parcours d’exil.

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Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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Intervenants sociaux et radicalisation

Article de Wajdi Limam

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 86-92.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Radicalisation, Travailleur social, Idéologie, Islam, Intervention sociale

Les travailleurs sociaux de « première ligne » sont assignés à lutter contre la radicalisation. Mais cette assignation, construite sur des représentations idéologiques, implicites, du processus de radicalité islamique, entre en contradiction avec leurs propres expériences de vie et leurs expériences de terrain. Placés en position subalterne, la compétence d’analyse et de construction d’actions ne leur est pas reconnue, alors que la construction collective de savoirs professionnels articulés à la recherche pourrait permettre de penser autrement cette dynamique, donc d’agir autrement sur son développement.

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