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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La quête du doctorat comme vecteur d’analyse de la professionnalisation du travail social

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 45-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche universitaire, Diplôme, Reconnaissance, Professionnalisation, Légitimité, Savoir

La question de savoir si le travail social est une profession peut être abordée à travers le prisme du doctorat en travail social. En effet, ce diplôme n’existe pas partout (comme en France, en Suisse et en Belgique par exemple) et, quand il existe, il souffre toujours d’un manque de légitimité, notamment par rapport à la sociologie. Si l’on considère que la reconnaissance d’une expertise scientifique est un gage d’existence en tant que profession, alors le travail social souffre en la matière d’un processus de reconnaissance fragile et partiel, tant que ce champ n’aura pas la légitimité pleine et entière de produire scientifiquement un savoir pour son usage professionnel. Nous proposerons de dresser un panorama des enjeux de professionnalisation du travail social, à travers l’analyse des freins et des intérêts qui se situent au cœur de la création et du développement d’un doctorat au service de ce champ professionnel.

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Cent ans de travail social en Suisse

Article de Véréna Keller

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 19-33.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Histoire sociale, Professionnalisation, Formation professionnelle, Pratique professionnelle, Savoir, Suisse

Cette contribution propose un tour d’horizon de l’histoire du travail social en Suisse sous l’angle de la professionnalisation. Elle s’ouvre sur une présentation de l’organisation de l’action sociale suisse, éclatée et complexe en raison des principes du fédéralisme et de la subsidiarité. L’auteure démontre ensuite dans quelle mesure l’important développement du travail social en Suisse au cours des 100 dernières années est, ou n’est pas, synonyme de professionnalisation. Elle retient trois dimensions de la professionnalisation identifiées par Bourdoncle (2000) : la professionnalisation des activités, celle des savoirs et de la formation, et celle du groupe professionnel. Dans ces trois dimensions, selon l’auteure, la professionnalisation est réelle et partielle.

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Histoire et vie d’une bibliothèque dans un centre de formation : l’Institut Saint-Simon

Article de Philippe Heim, Maurice Capul, Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 96-100.

Mots clés : Culture-Loisirs, Bibliothèque, Information, Approche historique, Culture, Savoir, Éducation spécialisée, Travail social, Formation

Une présentation de l’histoire du centre de ressources documentaires de l’Institut Saint-Simon, centre de formation, de 1942 à 2016, et de ses fonctions, tout à la fois lieu de mémoire et lieu de formation, à travers ses acteurs passés et actuels.

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S’orienter dans sa clinique : un savoir paradoxal

Article de Marie Jean Sauret

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 67-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Symptôme, Sujet, Savoir, Langage, Cure analytique, Psychose infantile, Famille

Pour singulier que soit le cas, nous ne sommes pas dispensés de veiller à la « direction du traitement ». Seulement, dans la clinique psychanalytique, le savoir se confond avec le cas justement… Et cette fois, nous ne sommes pas dispensés d’en rendre compte, ni de tirer les conséquences de notre acte… Quid de notre contemporain suggestionné par la logique de la globalisation ?

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

50 ans de SES

Article de Christophe Laviallle, Michel Lallement, Yves Déloye, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 195, mars 2019, 78 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Sociologie, Discipline scolaire, Enseignement, Approche historique, Presse, Théorie, Savoir, Méthode pédagogique

Ce numéro spécial retrace cinquante ans de SES à travers les quatre disciplines fondatrices : l’économie, la sociologie, la science politique et l’histoire. Il est complété par les témoignages de mes prédécesseurs, Henri Lanta et Pascal Combemale, de collègues qui ont vécu l’évolution de la discipline sur cette période et d’un hommage rendu à Marcel Roncayolo, véritable père fondateur des SES.

“Comprendre le rapport de l’homme à la finitude et à la mort”

Article de Maxime Ricard, Régis Aubry

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3092, 11 janvier 2019, pp. 24-25.

Mots clés : Santé-Santé publique, Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Financement, Accompagnement de fin de vie, Chercheur, Sociologue, Médecin, Développement, Compétence, Savoir

En France, le sujet de la fin de vie est tabou. Preuve en est le très faible nombre de recherches sur cette thématique. Le 25 octobre dernier a été lancée la plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie, coprésidée par Régis Aubry, qui a pour objectif principal de « faciliter l’émergence de la recherche en aidant à la formation et en générant, autant que possible, des appels à projets spécifiques ».

L'addictologie : d'une néo-discipline et de son homogénéité. Conditions de production des savoirs à l'oeuvre

Article de Jean Dugarin

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 4, 2019, pp. 9-22.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Représentation sociale, Savoir, Norme, Valeur, Croyance, Santé, Nosographie

Les professionnels de l’addictologie viennent d’horizons très variés. La diversité de leurs pratiques joue par conséquent sur le degré d’homogénéité de leurs représentations et des concepts à leur disposition lorsqu’ils débattent entre eux. En arrière-fond, des variations dans les normes, les valeurs et les croyances de référence peuvent aussi influer, tant le registre renvoie à des éléments sensibles tels que la démesure, le plaisir, le risque et la transgression par exemple. Faute de trouver une commune mesure, ne serait-ce que dans les termes employés, le piège est de se retrouver dans une sorte de nominalisme radical, dont les sens et les implications sont entièrement différents pour les locuteurs. Devant la complexité et la multiplicité des déterminants, les professionnels sont poussés à s’interroger sur les risques de malentendus en relation avec ce qui sous-tend leurs conceptions, leurs visées implicites, leurs pratiques, leurs évidences et la validité des concepts sur lesquels ils s’appuient. Ici se posent quelques délicats problèmes de transdisciplinarité voire de transnosographie. C’est ce que nous allons aborder dans cet article.

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L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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Se former avec les Moocs

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 195, janvier 2019, pp. 22-33.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Formation, Enseignement à distance, Technologie de l'information et de la communication, Informatique, Internet, Savoir, Transmission, Acquisition des connaissances, Animation

Peut-être en avez-vous entendu parler durant une formation ou parce qu'un des animateurs de l'équipe s'est décidé, du jour au lendemain, à se lancer dans l'apprentissage du chinois voire à affiner ses connaissances en matière d'accessibilité numérique. Sans retourner sur les bancs de la fac ou se rendre dans des cours du soir, sans utiliser ses heures du Compte personnel de formation (CPF)... et sans avoir de frais à débourser. Les Moocs -à savoir ces cours en ligne gratuits et ouverts à tous-, ont considérablement changé ces dernières années l'offre de formation. A qui sont-ils destinés ? En quoi sont-ils novateurs et, surtout, les animateurs peuvent-ils s'appuyer dessus pour enrichir leurs connaissances ? Voici des questions auxquelles répond ce dossier.