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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 18

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Décrypter le modèle managérial

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 91-97.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Émotion, Socialisation, Conditions de travail, Concurrence, Individu, Rentabilité, Risques psychosociaux, Souffrance psychique

La modernisation managériale se caractérise par une focalisation sur l’humain, sur la personne au détriment du respect de la professionnalité. Elle crée une atomisation du monde du travail où la mobilisation d’un certain type d’émotions vise à conformer la subjectivité des salariés aux objectifs des directions et à leur rationalité économique. Les collectifs informels de salariés ont été déstabilisés et ont fait place à une compétition effrénée où chacun cherche à tirer du travail le maximum de récompenses personnelles et de satisfaction narcissique.

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Bilan de compétences et travail soutenable

Article de David Laloy

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Bilan de compétences, Parcours professionnel, Accompagnement, Conditions de travail, Bien-être, Risques psychosociaux, Orientation professionnelle

L’article propose d’analyser, à travers le prisme du concept de travail soutenable, le bilan de compétences, un dispositif d’accompagnement individuel à l’orientation et à l’évolution professionnelle. Ce concept a une portée heuristique pour comprendre ce que vivent les travailleurs dans ce cheminement de questionnement et d’orientation professionnelle. L’auteur s’appuie sur les résultats d’une évaluation du bilan de compétences qu’il mène depuis de nombreuses années. Après une discussion et une présentation de la genèse du concept de travail soutenable, il décrit le bilan de compétences, ses objectifs, son mode de fonctionnement. Enfin, à partir des données récoltées dans le cadre de l’évaluation, il montre ce qui rend le travail « non-soutenable » et en quoi le bilan de compétences permet d’outiller le travailleur pour s’inscrire dans un parcours professionnel davantage soutenable.

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Quelles pratiques de reconnaissance au travail entre les mains des managers ? Comprendre les attentes et variables affectant les perceptions des collaborateurs

Article de Alexis Roche

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 51-79.

Mots clés : Travail-Emploi, Reconnaissance, Travail, Management, Recherche-action, Rémunération, Conditions de travail, Salarié, Psychologie du travail

La reconnaissance est un macro-concept transdisciplinaire à la sémantique complexe qui mérite d’être éclairé. Dans le contexte du travail, on observe une demande visible croissante de reconnaissance et les crises que nous vivons renforcent ce besoin. Le sujet est d’autant plus important qu’il est en lien avec des thématiques sociales et économiques contemporaines majeures : RSE, burnout, bore-out, stress, souffrance au travail, diversité, qualité de vie au travail, risques psycho-sociaux, sens au travail, rotation du personnel, absentéisme, accidents du travail et de nombreux items de la motivation. Face à ces enjeux et à la multiplicité des représentations de la reconnaissance, les managers se retrouvent perdus et mal formés aux pratiques de reconnaissance. Cet article s’intéresse aux pratiques de reconnaissance mobilisables par les managers. Les résultats se basent sur deux cas d’organisations (industrie et service) dans lesquelles a été effectuée une recherche-intervention. L’article fait une synthèse théorique sur le sujet de la reconnaissance et expose dans les résultats des exemples pour passer de la théorie à la pratique. Il permet ainsi aux chercheurs comme aux praticiens de mieux comprendre le concept de reconnaissance, ses représentations multiples, et les pratiques mobilisables dans les organisations. Il éclaire également sur l’impact du contexte d’exécution de pratiques sur les perceptions de reconnaissance, de mépris et de déni. La poursuite des travaux sur d’autres organisations et un approfondissement des variables affectant les perceptions sont autant de pistes à approfondir sur un concept central pour le management des Hommes.

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L'espace temporel du salariat : une lecture articulée et qualitative à partir de l'enquête "Parlons Travail"

Article de Valerya Viera Giraldo

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 9-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Aménagement du temps, Durée du travail, Enquête, Catégorie socioprofessionnelle, Genre, Salarié, Santé, Vie privée

L’articulation des temps sociaux est surtout approchée par la notion de « conciliation travail-famille », en réduisant parfois les enjeux à des stratégies individuelles optimisables. À l’inverse, cet article se propose d’aborder la question depuis une perspective macrosociale, afin de saisir les temporalités sociales dans leur complexité en employant une lecture en miroir des temporalités de travail salarié, et d’analyser leur articulation avec le vécu hors emploi. À l’appui d’une analyse géométrique des données de l’enquête Parlons Travail, nous présentons comment, en fonction de la marge de manœuvre temporelle et de l’intensité horaire, les configurations d’articulation varient et comment elles influencent le vécu hors emploi ; et cela notamment en jouant un rôle dans la santé des travailleurs, montrant ainsi qu’il ne s’agit pas tout à fait d’un « conflit individuel » mais d’une problématique sociale, de laquelle découlent non seulement des inégalités de genre et de classe, mais aussi des conséquences jusqu’à présent plus invisibles et qui transforment les conditions de vie dans la sphère privée.

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Heur et malheur des familles confinées en France : une analyse exploratoire de l'expérience du confinement à domicile

Article de Pascal Barbier, Myriam Chatot, Bernard Fusulier, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 94-113.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Sociologie, Enquête, Épidémie, Vie quotidienne, Conditions de vie, Bien-être, Famille, Conditions de travail, Relation familiale, Genre, Aménagement du temps, Inégalité

De mars à juin 2020, du début du confinement aux premières phases de déconfinement, un collectif de sociologues a suivi dix-huit familles françaises lors de télé-entretiens réguliers, afin de comprendre les vécus de cette situation inédite et la manière dont ces familles ont réorganisé leurs activités alors qu’elles étaient repliées dans un seul espace : le lieu de résidence. Les auteur·e·s distinguent trois rapports au confinement (heureux, malheureux et mitigé), et observent que si les conditions matérielles d’existence jouent un rôle déterminant dans l’expérience du confinement, elles ne suffisent pas à elles seules à expliquer sa tonalité générale. La répartition sexuée des tâches, l’autonomie dans l’organisation de l’activité professionnelle, et plus globalement le degré de maîtrise de l’emploi du temps, sont des dimensions structurantes de cette expérience, tout comme la place accordée à la vie familiale dans le projet de vie des personnes et des couples.

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Concilier emploi et famille en temps de pandémie : les résultats d'une recherche au Québec

Article de Diane Gabrielle Tremblay, Sophie Mathieu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 75-93.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Organisation du travail, Épidémie, Évolution, Télétravail, Travail, Famille, Salarié, Employeur, Genre, Conditions de travail, Productivité, Enquête, Québec

Au Québec, le contexte de pandémie de Covid-19 s’est traduit par des transformations radicales de l’organisation du travail. On est passé d’un taux d’environ 15 % d’organisations proposant le télétravail à 40 % en mai 2020. Comment les parents ont-ils vécu leur situation de conciliation travail-famille dans cette province où promor ? Comment les employeurs se sont-ils comportés face à leurs salariés en situation de télétravail ? Est-ce que le soutien organisationnel offert, en termes de réduction des attentes et du niveau de compréhension de l’employeur, est différent selon le genre, le type d’organisation et la catégorie d’emploi ? Afin de répondre à ces questions, nous analysons les données d’une enquête effectuée en mai 2020 auprès de 2 293 travailleurs québécois qui ont des enfants.

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Des vocations techniques "désintéressées" ? Le cas du spectacle vivant en Suisse à l'épreuve de l'articulation des temps sociaux

Article de Robin Casse

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 59-74.

Mots clés : Travail-Emploi, Artiste, Spectacle, Précarité, Vocation, Catégorie socioprofessionnelle, Aménagement du temps, Conditions de travail, Parcours professionnel, Suisse

Dans cet article, l’auteur s’intéresse à des métiers composant les mondes de l’art mais qui ont été jusqu’ici peu étudiés : les technicien∙ne∙s du spectacle. Il y retrace le déroulement de deux carrières, celle d’un « technicien d’accueil » et celle d’une « technicienne de compagnie », pour examiner la pluralité des formes d’engagement dans le travail technique et les ressorts de celles-ci. Pour ce faire, il compare les conditions d’entrée et de maintien – ou de navigation – entre les différents secteurs professionnels de la technique en Suisse romande, et il analyse la tension entre « l’art et le métier » qui structure cet espace professionnel. Par l’étude des articulations des temps sociaux différenciées chez les technicien∙ne∙s, cette comparaison montre que le « don de soi » désintéressé propre aux vocations artistiques ne permet pas de caractériser l’ensemble des carrières techniques.

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L'articulation travail-famille "au masculin". Des pères empêchés de paternité ?

Article de Myriam Chatot

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 30-44.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Paternité, Homme, Conditions de travail, Aménagement du temps, Relation enfant-père, Couple, Relation familiale, Durée du travail, Vie privée

Si les tensions organisationnelles, temporelles et subjectives vécues par les femmes concernant l’articulation travail-famille sont bien connues, celles vécues par les hommes ont été moins étudiées. L’objectif de cet article est d’explorer à quelles conditions l’activité professionnelle est vécue par les pères comme un obstacle au temps parental. À partir d’une enquête qualitative menée auprès de 34 pères actifs occupés, en couple hétérosexuel, ayant au moins un enfant de moins de trois ans, il s’agira de mettre en évidence le rapport subjectif de ces hommes à l’articulation travail-famille, à partir d’un « objet-loupe » : les horaires de travail. Dans cet article, il est montré que le « temps parental père-enfant », en ce qui concerne les tâches quotidiennes, est appréhendé par les hommes moins comme un impératif parental que comme un service conjugal.

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Défaire le lieu : le « non-lieu » comme pratique de résistance organisationnelle

Article de Delphine Minchella, Thomas Sorreda

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 91-106.

Mots clés : Travail-Emploi, Salarié, Aménagement de l'espace, Conditions de travail, Espace, Résistance, Entreprise

Cet article expose la manière dont des employés ont résisté à un espace collectif imposé par la direction d’un grand groupe, lors de la construction de son nouveau siège. En privant cet espace de leur présence régulière ils l’ont empêché d’émerger en tant que lieu à part entière, le transformant ainsi en un non-lieu. Grâce à une méthodologie originale alliant recherches dans les archives de l’organisation, entretiens et observations terrain, nous avons été en mesure de mieux appréhender les mécanismes de résistance spatiale à l’œuvre. A partir de cette observation, nous avançons l’idée que le concept de non-lieu de Marc Augé (1992) devrait être davantage mobilisé en sciences de gestion car il offre une grille de lecture particulièrement pertinente à une époque où les organisations multiplient les espaces collectifs censés fédérer les employés, coller davantage à leurs envies, et optimiser leurs compétences. A travers la mise en place d’une méthodologie mêlant observations non-participantes, étude documentaire et entretiens les auteurs proposent l’analyse d’un échec organisationnel dans la mise en place d’un nouvel espace de travail. Le cas étudié par les auteurs donne à voir différentes pratiques de résistance face à un espace imposé qui devait devenir un lieu de première importance. Pour les auteurs, il serait pertinent de mobiliser davantage ce concept de non-lieu dans les recherches en sciences de gestion consacrée à la spatialité, dans la mesure où celui-ci éclaire sur une pratique de résistance spatiale.

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Socialisation organisationnelle et fidélisation des salariés : une analyse à l'épreuve des faits dans les PME camerounaises

Article de Ben Boubakary

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 105-126.

Mots clés : Travail-Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Fidélité, Salarié, Entreprise, Cameroun

La socialisation des salariés dans les entreprises a déjà fait l’objet d’importants travaux de recherche. Toutefois, les connaissances sur le sujet méritent encore d’être développées. En particulier, on sait peu de choses sur l’intégration et la fidélisation des collaborateurs nouveaux et établis des PME. En se basant sur une approche qualitative exploratoire réalisée dans les PME camerounaises, nous présentons les enjeux des pratiques de socialisation sur la fidélisation des salariés. Ce travail, contribuant à enrichir les connaissances sur les pratiques de socialisation organisationnelle (SO), met en avant son rôle prépondérant à la fidélisation des salariés, garantissant ainsi une meilleure performance de l’entreprise par un maintien des talents compétents, une minimisation des coûts de recrutement et une réduction des dysfonctionnements sociaux.

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