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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le temps et l’existence : une approche systémique

Article de Michel Delage

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 3, septembre 2022, pp. 163-183.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Thérapie familiale, Famille, Stade de développement, Jeune enfant, Identité, Attachement, Approche systémique, Histoire familiale, Adolescent, Rythme, Société, Thérapeute, Travailleur social, Environnement

Le temps, avec l’espace, structure l’environnement dans lequel se déploie notre existence. Dans sa dimension psychique, le temps relève d’une construction qui ne peut se faire que dans la rencontre avec le temps des autres. Ainsi sont examinées les caractéristiques de cette construction individuelle et ses variations tributaires de la dimension sociale du temps, et plus encore de l’expérience du temps vécu en famille ainsi que de l’histoire familiale et du cycle de vie de la famille. Les professionnels doivent pouvoir tenir compte de ces différents aspects et réfléchir à la temporalité spécifique de leurs actions, qu’elles se situent dans l’exercice de leurs techniques ou dans l’organisation gestionnaire de leur travail. Au bout du compte, il s’agit toujours de prendre le temps de réfléchir au temps quand on a le souci d’un travail adapté au repérage de dysfonctionnalités relationnelles incluant de possibles dérégulations temporelles.

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Qui a peur des sciences sociales ?

Article de Jérôme Bourdieu, Sara Dezalay, Johan Heilbron, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 243-244, septembre 2022, pp. 4-137.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Société, Idéologie, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Approche historique, Autonomie, Enquête, Chercheur, Danemark, URSS, Grèce, Allemagne

Les sciences sociales sont attaquées ! Le ministre de la recherche en personne menace la sociologie et lance une grande inquisition contre l’"islamo-gauchisme" qui "gangrène" l’Université, un président de région veut couper des crédits à un institut d’études politiques, de grandes mobilisations s’élèvent contre le "wokisme"…
Enfin les sciences sociales retrouvent leur place en dissidence ! Enfin le pouvoir réagit ! Quel triomphe pour la sociologie !
Ce numéro revient sur les attaques dont la sociologie a récemment fait l’objet et montre qu’elles mettent en cause des acquis les plus élémentaires des sciences sociales, tout en revenant sur le paradoxe apparent de ces sciences sociales : toujours politiques parce qu’elles parlent du monde social, elles n’ont de force sociale que parce qu’elles se revendiquent de la science.
Une autre perspective s’ouvre alors qui fait de ces attaques contre les sciences sociales un objet d’analyse : comment expliquer sociologiquement les réticences à la sociologie ?

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Les réseaux personnels en France ont-ils changé ? Une comparaison entre 2001 et 2017

Article de Guillaume Favre, Michel Grossetti

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-2, avril-juin 2021, pp. 167-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Lien social, Réseau, Technologie de l'information et de la communication, Classe sociale, Société, Rencontre

La réplique en 2017 d’une partie d’une enquête réalisée en 2001 permet d’étudier l’évolution des réseaux de relations interpersonnelles en France sur une durée de seize ans. Les résultats sont convergents avec ceux d’études comparables effectuées dans d’autres pays, et en particulier aux États-Unis. Alors que, dans les années 2000, divers auteurs pronostiquaient des évolutions majeures des réseaux personnels, ceux-ci se révèlent remarquablement stables dans leur composition comme dans leur structure. On n’observe ni une réduction de leur taille ni des changements massifs dans leur composition (part des relations familiales, professionnelles, de voisinage, etc.). On note néanmoins des changements parallèles à certaines évolutions de la société française (élévation des niveaux d’études, augmentation de l’âge au premier enfant, périurbanisation, etc.) : une évolution des contextes de création des relations pour les 18-30 ans et les plus de 60 ans, une croissance de l’entre-soi des catégories sociales les plus diplômées, et une diminution de la densité des réseaux dans les espaces ruraux.

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La construction d'une posture clinicienne à travers l'accueil et l'élaboration d'un éprouvé socialement impensé : le deuil périnatal

Article de Daphné Gaspari

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 197-209.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Biographie, Définition, Deuil, Enfant, Grossesse, Intimité, Maternité, Mort, Mort-né, Parentalité, Pathologie périnatale, Périnatalité, Posture professionnelle, Représentation sociale, Tabou, Témoignage, Traumatisme, Société, Violence institutionnelle

Cet article propose, par le biais d’une écriture clinique articulant le registre du vécu et celui de la réflexivité, de montrer l’importance de la posture clinique dans l’accueil et l’accompagnement de sujets confrontés à une situation difficilement pensable au niveau social, celle de la perte d’un enfant au cours d’une grossesse. L’invisibilité des enfants nés sans vie, la difficile considération du deuil périnatal, la prégnance des normes et représentations sociales qui entourent la naissance sont autant d’éléments à réinterroger pour accroître la capacité des professionnels et de l’entourage dans l’accompagnement de parents endeuillés. L’auteure montre également comment un événement biographique particulièrement impactant peut être un point de contact essentiel avec la nécessité d’une approche clinique permettant d’élaborer à partir de son propre vécu.

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L'école et les espaces intermédiaires : fonction tierce et groupes de parole dans un établissement français au Brésil

Article de Renaud Tilly, Ana Massa

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 95-106.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Crise, Discrimination, Échange, École, Écoute, Épidémie, Étude de cas, Expérience, Groupe de parole, Liberté d'expression, Pensée, Psychosociologie, Représentation sociale, Sexualité, Société, Témoignage, Vie politique, Brésil

Cet article analyse le travail mené auprès d’adolescents au sein d’une école française au Brésil, entre le deuxième tour des élections présidentielles de 2018 et l’arrivée de la pandémie dans ce pays, par le biais de la mise en place de groupes de parole. Il s’agit de comprendre comment les différents aspects d’une crise dans ses dimensions politiques, sociales et subjectives peuvent être envisagés par les adolescents à travers le lien à l’institution, par l’ouverture d’un espace de mise en jeu de la fonction de tiers et l’investissement d’espaces intermédiaires, comme l’occasion de se positionner et d’agir. Ils peuvent devenir moteurs de sa transformation à condition que l’institution scolaire puisse accueillir la conflictualité propre à l’adolescence et à la vie institutionnelle. L’école est saisie comme un lieu où se joue le désir de vivre et d’apprendre sur soi et pour soi à travers la prise en compte de la parole des adolescents.

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L'adolescence, crise individuelle, familiale ou sociale ?

Article de Annick Ohayon

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 27-38.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche historique, Crise, Développement, Éducation, Estime de soi, Famille, Image de soi, Individu, Recherche, Représentation sociale, Sexe, Société

De la Libération à la fin des années 1960, l’adolescence devient un sujet d’étude important pour les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes, en lien avec le thème de la délinquance juvénile. Au centre de ces recherches, on trouve la notion de crise, issue des travaux du psychologue wallonien Debesse. Mais quel est le sens de cette crise ? Doit-elle nécessairement apparaître au cours du développement ? Quelles en sont les causes ? Individuelles ? sociales ? familiales ? Quels seraient les remèdes possibles ? L’auteure retrace quelques recherches de cette période qui visent à éclairer ces questions. Ce recul historique permet de s’interroger sur ce qui est permanent dans les difficultés des adolescents et sur ce qui est plus spécifique de la société contemporaine.

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Société adolescente, une illusion moderne ?

Article de Jean Claude Quentel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Altérité, Anthropologie, Approche historique, Aptitude, Attitude, Autonomie, Identité sociale, Individu, Jeune, Société, Sociologie

L’adolescence est une création sociale récente, mais elle pose un problème général qui est celui de la sortie de l’enfance. À ce problème, de nature anthropologique, tout homme et toute société ont, et ont eu, à se confronter. Cependant, si la question du début de l’adolescence ne fait pas véritablement problème, il n’est pas de même aujourd’hui de celle de sa durée et de sa fin. Les sociétés occidentales prolongent de plus en plus la période de la jeunesse sans toujours bien faire la différence avec l’adolescence. Plus encore, plusieurs auteurs en font aujourd’hui des « sociétés adolescentes » du point de vue de leur fonctionnement. Pour s’y retrouver dans ces questions, il faut creuser les processus qui s’enclenchent à la sortie de l’enfance avec « l’émergence à la personne ».

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Regards actuels sur l'adolescence : enjeux psychiques et sociaux

Article de Willy Falla, Danielle Hans, Jean Claude Quentel, Florence Berthet Jendoubiet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 7-173.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Altérité, Approche clinique, Comportement social, Éducateur spécialisé, Estime de soi, Groupe de parole, Identité, Image de soi, ITEP, Manipulation mentale, Médiation, MECS, Mineur non accompagné, Psychosociologie, Représentation sociale, Société, Souffrance psychique, Traumatisme

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Vers une société post-sociétale ?

Article de Walter Greco

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 162-174.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Contrainte, Mondialisation, Migration, Identité, Individu, Radicalisation, Solidarité

À partir des transformations économiques et sociales produites par la mondialisation, les sociétés contemporaines deviennent de plus en plus complexes et articulées. Les rapports entre l'individu et la société ne semblent plus linéaires et se manifestent souvent dans un cadre de régulation sociale de plus en plus faible. Les identités sont souvent radicalisées et il peut devenir problématique de recréer les structures de solidarité qui sous-tendent le concept de société.

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Le Mai 68 des psys

Article de Annick Ohayon

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 279-286.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Approche historique, Crise, Étudiant, Groupe, Institution, Liberté, Pouvoir, Psychanalyse, Psychosociologie, Société, Valeur sociale, Vie institutionnelle, Anzieu (Didier), Lacan (Jacques), Mendel (Gérard)

Parmi les analyses qui ont été produites à chaud sur les événements de mai 1968, deux ouvrages sont le fait de psychanalystes et il est piquant de constater que leurs auteurs ont choisi de signer d’un pseudonyme : Epistémon, Ces idées qui ont ébranlé la France. Nanterre, novembre 1967-juin 1968 (Fayard, 1968) et André Stéphane, L’univers contestationnaire ou les nouveaux chrétiens, étude psychanalytique (Payot, 1969). Le seul ouvrage relié à Mai 1968 signé de son auteur est celui de Gérard Mendel, La révolte contre le père, mais en fait il a été écrit juste avant mai 1968 et, certes, considéré comme tout à fait prémonitoire – plutôt à cause de son titre qu’en raison de son contenu, que très peu de personnes avaient lu alors.

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