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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Accompagner : une autre façon d'animer

Article de Pascal Marconato

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 221, septembre 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Animation, Autonomie, Enfant, Adolescent, Accueil collectif de mineurs, Activité, Posture professionnelle, Projet, Épanouissement, Émancipation

Et si le but ultime de l'animateur, c'était de... devenir inutile ! En permettant à l'enfant, au jeune d'être autonome, de se débrouiller par lui-même, d'aller au bout de son envie, de sa passion, de réaliser un rêve. Pour le professionnel de l'animation habitué à être initiateur d'activités, moteur du groupe, cela peut passer par l'expérience d'une posture différente, une nouvelle façon d'exercer le métier : accompagner des projets de jeunes, devenir accompagnateur de jeunes en projet !

Sommes-nous si fragiles ?

Article de Cédric Enjalbert, Arthur Lochmann, Charles Perragin, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 152, septembre 2021, pp. 40-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Risque, Vulnérabilité, Épidémie, Résilience

C’est peut-être le grand paradoxe des sociétés développées du XXIe siècle : nous n’avons de cesse d’évoquer notre fragilité et nos lignes de faille, nous nous savons environnés de risques multiples qui vont du krach financier à l’incident nucléaire… Et pourtant, l’expérience de la pandémie nous a montré que nos organisations complexes ont tenu le coup, qu’il n’y a pas eu d’effondrement systémique et que la plupart d’entre nous ont su se réinventer dans cette situation inédite. Du coup, serions-nous d’autant plus solides que nous nous savons fragiles ?
Des larmes de Pline l’Ancien à l’écume de Peter Sloterdijk, en passant par le cristal de Sigmund Freud, de l’Antiquité à nos jours, les penseurs ont toujours trouvé des images matérielles de la fragilité, tout à la fois pour la magnifier et la conjurer.
Car, bien plus qu’une disposition psychologique, la fragilité est peut-être la condition métaphysique première de l’être humain : c’est ce que nous explique le jeune philosophe et charpentier Arthur Lochmann dans un texte inspiré sur le ciel étoilé.
Mais pour revenir à l’échelle de nos sociétés, leur résistance au choc pandémique ne peut être vraiment comprise et analysée qu’en faisant un peu de théorie de la complexité : c’est ce que nous proposent la macroéconomiste Anne-Laure Delatte, le mathématicien David Chavalarias, l’expert en agronomie Marc Dufumier et la psychologue Florence Sordes.
Voici une intervention qui prend la thèse centrale de notre dossier à revers : partant d’une lecture originale de Friedrich Nietzsche comme promoteur (involontaire) de la pleurnicherie, le philosophe allemand Wolfram Eilenberger dénonce l’étalage contemporain des petites blessures personnelles.
Si elle donne un fil rouge à ce dossier, la pensée de Jean-Louis Chrétien (disparu en 2019), qui a consacré de beaux essais à la fatigue, aux larmes ou encore à la voix, réunit dans ce dialogue conclusif deux interlocuteurs de choix : elle continue d’inspirer le philosophe Camille Riquier et la romancière Maylis de Kerangal, qui posent des mots justes sur la sensibilité humaine.

Être soignant dans une unité de double prise en charge somato-psychiatrique au sein d’un service de médecine de l’adolescent

Article de Graziella Gillormini, Anne Laure Bensoussan, Elodie Laurent, Magali Vincentet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 171-180.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Adolescent, Maladie, Hospitalisation, Psychiatrie

Cet article est le fruit d’un travail de réflexion d’une équipe de soignants, d’infirmiers et d’aides-soignants, travaillant au sein d’une unité singulière de double prise en charge en médecine de l’adolescent, dans un établissement de la Fondation Santé des Étudiants de France. Du fait du cadre particulier de leur exercice, de la population adolescente accueillie, les soignants ont développé une identité professionnelle spécifique à laquelle ils se proposent de réfléchir.

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« Enjeux d’une justice de l’intime »

Article de Antoine Garapon

Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 139-150.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Intimité, Violence, Droits des femmes, Crime sexuel

La dénonciation croissante, au cours des dernières années, des violences à caractère sexuel a sommé la justice d’intervenir dans une sphère qui lui était jusqu’ici étrangère : celle de l’intime. Comment réinventer l’institution pour répondre à cette demande sociale, qui se fait de plus en plus pressante ?

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« Travail des femmes, une émancipation inachevée »

Article de Rachel Silvera

Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 59-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Droits des femmes, Inégalité, Travail

Malgré les conquêtes du siècle dernier, les luttes féministes se heurtent toujours à la persistance des inégalités au travail. Mis en retrait au profit de la dénonciation des violences sexuelles, le débat sur l’égalité salariale pourrait trouver un essor nouveau dans les mobilisations contre la réforme des retraites ou dans celles des Gilets jaunes.

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« Que faire des hommes ?

Article de Ivan Jablonka

Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 115-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Relation femme-homme, Féminisme, Droits des femmes

L’essor renouvelé des luttes féministes depuis les années 2010 a engagé une profonde remise en cause de la condition des femmes, et soulevé en retour de nombreuses interrogations concernant le rôle et la place des hommes dans la société contemporaine. Comment réinventer le sujet politique masculin, dès lors que celui-ci pose problème ?

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L’inclusion : une question politique

Article de Jean Marc Lepiney, Catherine Quentin, Claude Landsberg, Gilbert Vincentet al.

Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), mars 2017, pp. 3-59.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Insertion sociale, Épistémologie, Concept, Travail social, AEMO, AED, Prise en charge, Usager, Démocratie participative, Projet éducatif, INCLUSION

"L’apparition d’un nouveau terme dans le champ des politiques sociales interroge toujours sur le
sens qu’il faut y donner. Il en est ainsi de l’inclusion qui nous vient de l’Europe, sans qu’on sache
précisément ce que recouvre cette nouvelle injonction. Sans récuser d’emblée cette idée d’inclusion, cet article s’attache à en analyser une certaine acception au regard du dernier rapport des Départements de France. Et, précisément, cette acception nous paraît antinomique avec nos principes républicains."

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L’écrit, reflet du métier

Article de Stéphane Corbin, Jacques Riffault, Thierry Pissarello, Sandrine Dautignyet al.

Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), décembre 2016, pp. 5-87.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Philosophie, Langue, Langage, Éducation spécialisée, Écrit professionnel, Usager, Rapport, Temps

"Comment, mettre en œuvre deux formes d'écrits (celle de l'"usager" et celle du travailleur social) qui témoigneraient de l'intérêt à s'entendre sur ce qu'il convient de mettre en œuvre pour le bien de l'enfant, des enfants... Ne conviendrait-il pas de rappeler que pour que la parole advienne, il faut créer une ambiance favorable, prendre le temps d'établir une relation authentique afin que cette parole circule, ne soit pas figée d'un côté ou de l'autre...Ce ne peut se faire sans la reconnaissance de la singularité de chacun et la prise de conscience de nos représentations réciproques. Autrement dit comment créer ou recréer les conditions de la bientraitance vis à vis des "usager" ? De même pour que les travailleurs sociaux puissent envisager sereinement leur rapport à l'"usager" et la manière de traduire par écrit leur action, un tiers institutionnel doit être suffisamment porteur pour une mise en confiance et garantir des conditions de travail favorables aux missions confiées. Or, comment les cadres peuvent-ils encore aujourd’hui garantir la qualité des écrits c’est-à-dire le reflet clinique de notre travail tout en répondant aux exigences procédurales de l’administration ?...."

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