PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jean-Baptiste Forray, Arnaud Garrigues, Delphine Gerbeau
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 33/2579, Semaine du 30 août au 5 septembre 2021, pp. 6-8.
Mots clés : Décentralisation, Organisation administrative, Transfert de compétences, Compétence administrative, Pouvoir législatif, Élaboration de la loi, Collectivité territoriale, RSA, Contrôle social, Logement social, Rénovation urbaine, Mixité sociale, École
Voté par le Sénat le 21 juillet, le texte a doublé de volume. Contrôle des allocataires du RSA, assouplissement de la loi "SRU", nouveau dispositif pour le transfert des routes nationales... Gros plan sur les principales mesures adoptées à la Chambre haute.
Il n'y a pas une journée où l'actualité ne nous renvoie au sort des personnes migrantes dans tout ce qu'il y a de plus tragique : ici, telle embarcation chavirée en Méditerranée et des centaines de femmes, d'hommes et d'enfants noyés ; là, tel jeune majeur sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) alors que son avenir s'ouvre à lui avec une formation, un contrat d'apprentissage, une famille qui l'accueille ; là, encore, le démantèlement d'un camp à Calais... Des informations qui alimentent bien des peurs et le fantasme de l'envahisseur. A l'occasion de la sortie du film documentaire "Les Mots de Taj", le "Journal de l'Animation" propose des animations pour comprendre les migrations, connaître et rencontrer les personnes migrantes. Un enjeu du vivre ensemble.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 221, septembre 2021, pp. 22-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Animation, Autonomie, Enfant, Adolescent, Accueil collectif de mineurs, Activité, Posture professionnelle, Projet, Épanouissement, Émancipation
Et si le but ultime de l'animateur, c'était de... devenir inutile ! En permettant à l'enfant, au jeune d'être autonome, de se débrouiller par lui-même, d'aller au bout de son envie, de sa passion, de réaliser un rêve. Pour le professionnel de l'animation habitué à être initiateur d'activités, moteur du groupe, cela peut passer par l'expérience d'une posture différente, une nouvelle façon d'exercer le métier : accompagner des projets de jeunes, devenir accompagnateur de jeunes en projet !
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 221, septembre 2021, pp. 54-57.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil de loisirs, Animation, Écologie, Environnement, Créativité, Projet, Solidarité, SEINE ET MARNE
Pauline Docquier, animatrice au sein de l'accueil de loisirs de la ville de Guignes (Seine-et-Marne), a mené le Défi ecosystem avec les enfants accueillis chaque mercredi. Une opération qui donne du sens à son travail et a enthousiasmé les enfants, ses collègues et les élus.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 221, septembre 2021, pp. 18-21.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Animation, Protection de l'enfance, Association, Enfant, Adolescent, Équipe éducative, Séjour de vacances, Enfant placé
Depuis 2012, l'association "Groupe et découverte" a proposé à 867 enfants et adolescents, pris en charge par la protection de l'enfance, des séjours de vacances, dans des conditions rassurantes tant pour les équipes d'animation que pour les équipes éducatives. Explications.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 221, septembre 2021, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Établissements, Équipe, Management, Participation, Organisation, Hiérarchie, Autonomie, Changement, Pratique professionnelle
Nous vivons une époque riche d'expériences, de remises en cause, d'innovation, dans de nombreux domaines. Que l'on parle de management ou de gouvernance, la vie interne des organisations n'échappe pas à ces mouvements ; le thème de la participation, de la libération de l'organisation est ici exploré : non pour en donner définitions ou méthodes, mais pour réfléchir à propos de son sens.
Historiquement ancrée dans la psychiatrie, l’art-thérapie a sensiblement élargi son rayon d’intervention. Il est notamment mobilisé du côté des Ehpad, ou des établissements sociaux.
Article de Cédric Enjalbert, Arthur Lochmann, Charles Perragin, et al.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 152, septembre 2021, pp. 40-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Risque, Vulnérabilité, Épidémie, Résilience
C’est peut-être le grand paradoxe des sociétés développées du XXIe siècle : nous n’avons de cesse d’évoquer notre fragilité et nos lignes de faille, nous nous savons environnés de risques multiples qui vont du krach financier à l’incident nucléaire… Et pourtant, l’expérience de la pandémie nous a montré que nos organisations complexes ont tenu le coup, qu’il n’y a pas eu d’effondrement systémique et que la plupart d’entre nous ont su se réinventer dans cette situation inédite. Du coup, serions-nous d’autant plus solides que nous nous savons fragiles ?
Des larmes de Pline l’Ancien à l’écume de Peter Sloterdijk, en passant par le cristal de Sigmund Freud, de l’Antiquité à nos jours, les penseurs ont toujours trouvé des images matérielles de la fragilité, tout à la fois pour la magnifier et la conjurer.
Car, bien plus qu’une disposition psychologique, la fragilité est peut-être la condition métaphysique première de l’être humain : c’est ce que nous explique le jeune philosophe et charpentier Arthur Lochmann dans un texte inspiré sur le ciel étoilé.
Mais pour revenir à l’échelle de nos sociétés, leur résistance au choc pandémique ne peut être vraiment comprise et analysée qu’en faisant un peu de théorie de la complexité : c’est ce que nous proposent la macroéconomiste Anne-Laure Delatte, le mathématicien David Chavalarias, l’expert en agronomie Marc Dufumier et la psychologue Florence Sordes.
Voici une intervention qui prend la thèse centrale de notre dossier à revers : partant d’une lecture originale de Friedrich Nietzsche comme promoteur (involontaire) de la pleurnicherie, le philosophe allemand Wolfram Eilenberger dénonce l’étalage contemporain des petites blessures personnelles.
Si elle donne un fil rouge à ce dossier, la pensée de Jean-Louis Chrétien (disparu en 2019), qui a consacré de beaux essais à la fatigue, aux larmes ou encore à la voix, réunit dans ce dialogue conclusif deux interlocuteurs de choix : elle continue d’inspirer le philosophe Camille Riquier et la romancière Maylis de Kerangal, qui posent des mots justes sur la sensibilité humaine.
Article de Elselijn Kingma, Octave Larmagnac Matheron
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 152, septembre 2021, pp. 28-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Grossesse, Naissance, Mère, Philosophie
La philosophie s’intéresse très peu à la naissance, et encore moins à la gestation. Elselijn Kingma a choisi d’en faire son objet d’étude. À la croisée des sciences, de la phénoménologie et de sa propre expérience, sa pensée définit le fœtus comme partie biologique de la mère.
Article de Fabien Trécourt, Maud M'Bondjo, Hélène Soumet, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 339, août-septembre 2021, pp. 24-55.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Mode de vie, Liberté, Temps, Politique, Amitié, Mort, Bonheur, Grèce
La philosophie antique n’a jamais été aussi vivante. Le développement personnel s’en empare, la pop culture s’en inspire ; en pleine pandémie, les anglophones ont même dévoré les ouvrages des stoïciens. Comme le montre notre dossier, ces textes vieillissent bien car les questions qu’ils soulèvent sont éternelles. Au 21e siècle, on peut encore affronter la mort en stoïcien ou en épicurien, comme ce champion d’un sport de combat que nous avons rencontré. On peut chercher le bonheur comme Platon et Aristote, vivre toute une semaine en pythagoricien puis en cynique. On peut réévaluer nos amitiés à l’aune de la pandémie, ou encore apprendre à consoler un enfant comme Boèce. Bref, l’idée de mettre en accord nos idées et nos actes, comme ont tenté de le faire les sages pendant leur vie, reste une exigence d’actualité. Cela se fait parfois au prix de réinterprétations, voire de torsions – le précepte « Connais-toi toi-même » n’avait rien de psychologique à l’origine ! Mais c’est aussi en cela que cette philosophie est vivante : elle ne cesse de cheminer et d’évoluer.