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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Politiques de l’attente : patient·es et puissant·es de la domination temporelle

Article de Charles Reveillere, Pierre Antoine Chauvin

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 250, décembre 2023, pp. 4-16.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Temps, Pouvoir, Ordre social, Administration, Classe sociale

- Expérience et gouvernement de l’attente
- Conduire les conduites populaires : le gouvernement par l’attente
- Le temps des classements sociaux : politiques de la file d’attente
- Promesse politique et contestation

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L’université : entre scientificité et socialité

Article de Youcef Bacha, Besma Boudina

Paru dans la revue Lien social, n° 1345, 19 septembre au 2 octobre 2023, pp. 16-17.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Université, Société, Valeur, Ordre social, Citoyenneté

Tout système universitaire participerait plus ou moins à la fois à la production et à la reproduction de l’ordre social. La formation universitaire aurait un impact sur la construction des sociétés en contribuant au développement et au progrès de ces dernières. Qu’est-ce que l’université aujourd’hui ? Essai de réflexion.

Préférons-nous l’ordre ou le désordre ?

Article de Alexandre Lacroix, Cédric Enjalbert, Astrid Chevance, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 166, février 2023, pp. 42-65.

Mots clés : Lien social-Précarité, Ordre social, Contestation, Délire, Trouble du comportement, Manie, Sécurité, Ennui, Créativité, Liberté, Aménagement de l'espace, Espace vert, État, Contrôle social

Nul ne souhaiterait vivre dans un monde où régnerait un ordre irréprochable. Au niveau politique, ce serait la dictature. Au niveau privé, l’austérité. Et cependant, nous ne désirons pas non plus le chaos. Alors, quel est le bon dosage ?
- Cette question nous entraîne d’abord en métaphysique : si certains philosophes considèrent que le cosmos est un vaste bazar et l’ordre une fragile victoire des humains, d’autres insistent au contraire sur le fait que toutes les formes de création, qu’il s’agisse du vivant ou de l’art, ont besoin de l’étincelle de l’imprévu.
L’avènement de l’ordre
- Qu’est-ce que l’expérience du désordre intérieur, c’est-à-dire du délire ? A-t-il sa propre logique ? Le diagnostic de la psychiatre Astrid Chevance.
- L’écrivain Thomas Clerc nous a reçu chez lui. Il est maniaque, peut-être, n’empêche qu’il a tiré de son intérieur un infini.
La fécondité du désordre
- Dans le monde du travail, un bureau bien rangé est-il source d’efficacité ? Faut-il avancer droit vers l’objectif ou s’ouvrir aux questions qui surgissent en chemin ? Réponses avec les chercheurs Sylvie Catellin, Vincent Calvez et le philosophe Alexis Lavis.
- Géométrique, le jardin à la française ? Pas si sûr, l’architecte urbaniste Jean-Pierre Le Dantec nous emmène y faire un tour.
La fatalité du cycle
- Avec la pandémie et la guerre en Ukraine, notre époque est tiraillée entre la demande de sécurité des citoyens – d’ordre donc ! – et l’individualisme libéral, rétif à toute hiérarchie ou pensée collective. Une tension dont débattent les philosophes Catherine Malabou et Jean-Claude Monod.

La rue : y vivre, l'occuper - droits et vulnérabilités

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 - les numéros juridiques, n° 3287-3288, 21 décembre 2022, 64 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Rue, Pauvreté, Exclusion sociale, Précarité, Accueil d'urgence, SIAO, Hébergement, Droit, Liberté, Ordre social, Atteinte aux biens, Violence, Prostitution, Atteinte à la personne

- Vivre dans la rue : réalités du sans-abrisme
- Occuper la rue : du licite à l'illicite

"La mixité, ce n'est pas les filles contre les garçons"

Article de Alexandra Caviccio, Edith Maruéjouls

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 30-31/2626-2627, Semaines du 1er au 28 août 2022, pp. 20-21.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Genre, Égalité, Mixité, École, Cour de récréation, Enseignement, Norme, Ordre social, Enfant, Représentation sociale, Stéréotype

Si la mixité est instaurée depuis 1975 à l'école, elle ne garantit pas l'égalité, relevait en 2017 le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes. Le HCE dépeignait également "une géographie de la cour de récréation très sexuée", avec des garçons qui "investissent l'essentiel de la cour par des jeux mobiles et bruyants". Depuis douze ans, Edith Maruéjouls se penche sur les cours de récréation qui, "véritables espaces publics miniatures", "sont le lieu des premières inégalités, en particulier entre filles et garçons", dit-elle. En analysant, avec les enfants et les équipes pédagogiques, ces espaces, elle les amène à repenser l'occupation des sols, pour que chacun y trouve sa place. Réussir à faire de l'école un lieu où filles et garçons jouent ensemble afin de prévenir, plus tard, les violences. C'est le but que poursuit Edith Maruéjouls, qui publie ce mois-ci "Faire je(u) égal : penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants", aux éditions Double Ponctuation. Elle y propose des solutions visant à rendre l'école plus inclusive.

Droit et mendicité

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3267, 08 juillet 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Droit, Mendicité, Territoire, Ordre social, Vulnérabilité, Exclusion sociale

Conséquence d’un état de vulnérabilité et d’exclusion, la mendicité était, jusqu’en 1994, un délit passible d’une peine de prison. Depuis, si elle est autorisée sous certaines conditions, des arrêtés anti-mendicité sont pris dans des territoires lorsqu’elle porte atteinte à l’ordre public.

L’ordre moral d’une favela de Rio de Janeiro

Article de Christophe Brochier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 1, 2022/1, pp. 35-66.

Mots clés : Justice-Délinquance, Norme, Déviance, Norme sociale, Contrôle social, Ordre social, Bidonville, Trafic de drogue, Classe sociale, Morale, Religion, Milieu urbain, Sociologie urbaine, Brésil, RIO DE JANEIRO

Cet article a pour but de décrire certains aspects de l’"ordre moral" d’un groupe de favelas du complexe de la Maré à Rio de Janeiro. On entend par ce terme l’ensemble de valeurs et de principes éthiques qui servent de normes et de guides aux membres d’un groupe donné dans leurs comportements individuels et collectifs. Dans le contexte des favelas cariocas, il s’agit d’un ordre composite, construit à partir des habitudes de vie de membres des classes populaires d’origine rurale, des contraintes matérielles d’un environnement marqué par une grande pauvreté, du contrôle social violent exercé par les trafiquants de drogue et du rigorisme moral qui accompagne la croissance de l’évangélisme dans ces quartiers. On constate donc une opposition entre une grande liberté de comportement promue par les jeunes délinquants et les exigences morales traditionnelles des gens plus âgés et des familles pieuses. Nous postulons que ces contradictions sont cependant atténuées par une trame commune d’interconnaissance, de petits accommodements avec la légalité, de rejet de la police et d’attachement à la communauté qui créent un mode de vie original, façonné depuis des décennies par les situations de mise en marge des favelas par les autorités et les classes moyennes. En ce sens, la ville crée bien des "zones morales" qui caractérisent l’expérience urbaine.

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Rappel à l'ordre

Article de Victorine de Oliveira

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 156, février 2022, pp. 26-30.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Police, Mouvement social, Ordre social

Alors que la nature des manifestations s’est profondément transformée, notamment avec le mouvement des « gilets jaunes » puis des « antivax », comment les forces de police s’adaptent-elles ? La doctrine qui régit le maintien de l’ordre et la part de désordre acceptable dans une société doit-elle changer ? Enquête.

Jeunes métallos / jeunes des "cités" et les institutions d’encadrement dans l’histoire sociale des quartiers populaires urbains : rétrospective sur les métamorphoses d’un conflit permanent

Article de Eric Marlière

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 190-212.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Quartier, Banlieue, Groupe d'appartenance, Ouvrier, Classe sociale, Sociologie, Sociologie urbaine, Institution, Organisation sociale, Ordre social, Changement social, Conflit, Histoire sociale, Approche historique

Il s’agit dans ce travail de réfléchir sur les continuités mais aussi les changements et les ruptures dans la nature des tensions entre les jeunes des classes populaires et les institutions dans un quartier de banlieue industrielle. La naissance des banlieues rouges, leur apogée puis leur décomposition ont eu des effets notables dans les rapports difficiles entretenus entre les habitants des quartiers populaires et les structures d’encadrement au XXe siècle. En effet, c’est tout d’abord les acteurs économiques comme l’usine avec qui les ouvriers sont confrontés en permanence. Puis, avec la désindustrialisation, c’est avec l’État que les générations post-ouvrières sont en conflit. Il est donc question de nous interroger sur le sens politique à donner au sujet de la nature de ses tensions.

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La pluralisation du policing en France. Logiques d’hybridation, effets de tropisme et enjeux d’articulation

Article de Virginie Malochet

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 53-67.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sécurité, Police, Délinquance, Insécurité, Prévention de la délinquance, Ordre social, Répression, Milieu urbain, Contrôle social

En France, aux côtés de la police et de la gendarmerie nationales, d’autres acteurs contribuent à ce qu’il est désormais convenu d’appeler la coproduction de sécurité. Partant de ce constat, nous proposons de mobiliser la notion d’hybridation suivant deux acceptions : au sens large et commun d’abord, en référence à un ensemble composite, pour décrire le mouvement de pluralisation du policing à l’œuvre, puis dans un sens plus strictement lié à la définition biologique, celle d’un croisement d’espèces, pour caractériser des services de sécurité mi-publics mi-privés qui se déploient dans les transports publics et dans le secteur de l’habitat social. Quel que soit l’aspect considéré, ces phénomènes d’hybridation soulèvent des enjeux d’articulation et de positionnement qui interrogent les évolutions des modes de gestion de la sécurité urbaine.

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