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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La loi 2002-2 reste un bon outil pour diversifier les accompagnements sociaux et médico-sociaux et réussir l’articulation intégration-inclusion

Article de Jean François Bauduret

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 47-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Inclusion, Accompagnement social, Autonomie, Vulnérabilité, Établissement social et médicosocial, Adaptation, Soins à domicile, Coopération, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Les politiques publiques dédiées aux publics fragiles mettent dorénavant l’accent sur l’inclusion de ces personnes en milieu ordinaire de vie.
Consacrée aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, la loi de janvier 2002 pourrait paraître en contradiction avec cette orientation. En fait, cette législation reste parfaitement compatible avec la doctrine actuelle de l’inclusion, dès lors qu’elle a anticipé et favorisé la mobilisation d’étayages diversifiés, consolidant les processus d’intégration et d’inclusion dans la cité.

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Réflexion éthique autour d’un cas clinique : élève et transgenre dans l’armée française, quel cadre mettre en place ?

Article de Lauren Dubois Harvard, Maëlle Daurat

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 278-287.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Identité sexuelle, Accompagnement, Intégration, Armée, Groupe d'appartenance, Dysphorie de genre

En 2021, pour la première fois, l’École militaire d’un corps d’arme français a accueilli officiellement un élève transgenre. De l’examen clinique pour l’aptitude à l’entrée, le choix de dortoir, l’uniforme, les barèmes d’évaluation sportive, l’encadrement de cette école a fait face à beaucoup de questionnements afin d’accueillir avec le plus de bienveillance possible l’élève militaire, tout en appliquant le Code de Défense.

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Aux frontières de l’inclusion : l’exclusion

Article de Colette Mauri

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 51-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Inclusion, Personne handicapée, Exclusion sociale, Inégalité, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Intégration, Différence

À l’heure des plateformes, des dispositifs, et des outils pour un accompagnement en transformation, il est d’autant plus important de se recentrer sur la personne à accompagner, sur le sens que l’inclusion revêt pour elle. Les effets constatés répondent-ils à son mieux-être, un bénéfice est-il toujours observable ? Et quelle signification a l’inclusion pour celle ou celui qui accueille, intègre, inclut l’autre dans son univers ? La personne en situation de handicap est accompagnée pour pouvoir s’adapter, alors que l’individu de la société la découvre dans sa singularité afin de l’inclure. Les processus inclusifs se jouent au travers de relations intersubjectives dont les racines sont issues du vécu de l’histoire propre à chacun. Ainsi, leur singularité complexifie leurs relations. Pouvant se sentir très différents, voire étrangers l’un à l’autre, leurs impressions intersubjectives interfèrent et distordent la perception d’un environnement peu ou bien connu, mais inquiétant.
Comment comprendre, décrypter ces projections afin de faciliter les processus d’inclusion tout en neutralisant les distorsions exclusives ? Aux frontières de l’inclusion, des risques d’exclusion se profilent : la vigilance se situe à cette interface même entre inclusion et exclusion.

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La formation de compétences psychosociales inclusives en situation collaborative. Enquête menée dans le cadre d’ateliers d’expression créatrice à l’école primaire

Article de Marie Jacobs

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, n° 91, vol. 5, 5-2021, pp. 181-198.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Élève, Classe, Compétence sociale, Apprentissage, Intégration, Dynamique de groupe, Groupe d'appartenance, Socialisation, Réussite scolaire, Interaction, Créativité, Psychosociologie, Ethnologie, Inclusion

La mise en place d’un contexte favorable au développement des compétences psychosociales permettrait-elle d’améliorer la cohésion entre les membres du groupe classe ? Ces compétences favorisent-elles des interactions sociales propices à l’inclusion de la diversité des élèves dans le fonctionnement quotidien de la classe ? Cette contribution présente les résultats d’une recherche réalisée dans deux classes primaires (canton de Vaud, Suisse) ayant participé à des ateliers d’expression créatrice. Ces ateliers visent à soutenir le développement des compétences psychosociales et à offrir des ressources aux élèves pour apprendre à vivre ensemble et à collaborer dans le travail scolaire. D’après les données ethnographiques récoltées, ces activités d’expression créatrice semblent constituer une occasion d’agir sur le sentiment d’appartenance au groupe car elles permettent de vivre une expérience affective qui est mobilisatrice.

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La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Multiplication des acteurs et coordination dans l'accompagnement à domicile

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 57-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aidant familial, Travailleur social, Maintien à domicile, Aide à domicile, Intervention à domicile, Participation, Empowerment, Coordination, Intégration, SESSAD, Soins à domicile, SAAD, SAVS, SAMSAH, AGGIR (Grille)

Dans l'ensemble du secteur social et médico-social, les entrecroisements entre tous les acteurs n'ont pas cessé de se complexifier. L'augmentation du nombre de personnes identifiées comme étant en risque, voire en situation avérée de perte d'autonomie, a conduit ces dernières années à une prise de conscience collective quant à de nouvelles formes de solidarité, fondées sur la proximité avec l'environnement immédiat et les lieux de vie ordinaires. Dans ce cadre, le rôle des proches est d'autant plus important à prendre en considération que la pression croissante de la demande sociale oblige à intégrer cette problématique dans les réflexions sur l'accompagnement à domicile, y compris dans sa dimension économique, mais aussi sur les conditions pratiques entraînées par la présence, au sein d'un même lieu, de plusieurs intervenants professionnels et non professionnels.
En effet, pour une grande partie des personnes accompagnées chez elles, les formes d'aide sont mixtes : elles associent des professionnels et des aidants informels. Hugues Joublin avait déjà montré que pour une personne âgée sur cinq à domicile, l'aide est uniquement formelle, c'est à dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés. Pour les quatre autres, l'aide est uniquement informelle ou mixte.

Pratique de médiation pour le logement d'urgence

Article de Jules Alain Ngan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 115-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Assistant de service social, SDF, Accueil d'urgence, Logement, Intégration, Exclusion sociale

Cet article rend compte d’une étude réalisée en 2014 sur le rôle de la médiation dans l’accès au logement d’urgence des SDF. La médiation est un nouveau métier de l’intervention sociale. Elle est basée sur la communication et la neutralité d’un tiers impartial et intermédiaire entre deux personnes en conflit ou entre une personne et une institution. Mais le médiateur est aussi sollicité en dehors de conflits visibles lorsqu’un individu est confronté à une transformation de son mode de vie. Son rôle est de l’accompagner dans ses démarches ou actes de la vie sociale pour lutter contre l’exclusion. L’article analyse une variante de la médiation axée sur l’accompagnement social en termes de relation d’aide. Les résultats empiriques montrent que cette médiation peu connue correspond à une logique d’intégration sociale par le logement.

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Associations : le bénévolat, une inévitable gestion de paradoxes

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3203, 2 avril 2021, pp. 32-34.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Association, Bénévolat, Coordination, Management, Implication personnelle, Politique, Intégration, Projet d'établissement, Décision, Sens, Mécénat, Compétence

Dossier composé de deux articles :
Associations : le bénévolat, une inévitable gestion de paradoxes
Secours catholique : le choix des engagements durables

Dynamiques inclusives favorisant des parcours de vie de personnes en cours de vieillissement

Article de Nicole Raubert Bardou, José Gimeno, Frédéric Combes, Françoise Caux Samy

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Technologie numérique, Conditions de travail, Stimulation, Adaptation, Relation soignant-soigné, Identité, Projet de vie, Accueil, Intégration, Milieu rural, Résidence autonomie, Innovation sociale, Autonomie, Inclusion, Association La Lausada

Une association, un lieu original et atypique accueillant des personnes âgées, le projet de moderniser la structure et son fonctionnement, porté par une direction et un encadrement renouvelé et soutenu par les créateurs de l’association. Le pari fait de la modernité et de l’inclusion des nouvelles technologies et nouveaux médias pour faire évoluer et optimiser les conditions de travail et ouvrir d’autres horizons aux personnes âgées. Les dispositifs de stimulations technologiques envisageront les divers aspects des souvenirs, en réactivant les différentes mémoires. Le lien relationnel et humaniste avec la personne reste le socle du dispositif. Une collaboration à quatre mains, décline une partition ou plusieurs acteurs s'invitent dans une écriture partagée.

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Politique de l’école inclusive  : expérience d’une unité d’enseignement de DITEP externalisée dans une école de quartier

Article de Carole Collier Bordet, Kristel Viguier, Christophe Reverchon, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 159-168.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, ITEP, Accueil de jour, Intégration, Soin, École, DITEP, INCLUSION SCOLAIRE

L’installation d’une unité d’enseignement d’un dispositif institut thérapeutique, éducatif, pédagogique (ditep) dans une école ordinaire mettra au travail le concept d’inclusion scolaire. Il s’agit de confronter au projet de l’inclusion, celui du soin, entendu dans le double sens de dispenser des soins et de prendre soin. Nous aurions à prendre en compte le paradoxe où, comme lieu de soin, nous accueillons des enfants exclus de l’école par le fait qu’ils sont allés au bout de la tolérance du milieu scolaire, et souvent de leurs parents, qu’il nous revient ensuite d’externaliser dans une école. Cette opération implique la prise en compte d’un niveau de complexité supplémentaire, dans la mesure où, pour parvenir à un niveau de coopération suffisant entre les acteurs, il est nécessaire de prendre soin aussi des professionnels du ditep qui s’aventurent en terrain inconnu et de ceux de l’Éducation nationale qui se vivent comme envahis par des « intrus ».

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