PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 190-212.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Quartier, Banlieue, Groupe d'appartenance, Ouvrier, Classe sociale, Sociologie, Sociologie urbaine, Institution, Organisation sociale, Ordre social, Changement social, Conflit, Histoire sociale, Approche historique
Il s’agit dans ce travail de réfléchir sur les continuités mais aussi les changements et les ruptures dans la nature des tensions entre les jeunes des classes populaires et les institutions dans un quartier de banlieue industrielle. La naissance des banlieues rouges, leur apogée puis leur décomposition ont eu des effets notables dans les rapports difficiles entretenus entre les habitants des quartiers populaires et les structures d’encadrement au XXe siècle. En effet, c’est tout d’abord les acteurs économiques comme l’usine avec qui les ouvriers sont confrontés en permanence. Puis, avec la désindustrialisation, c’est avec l’État que les générations post-ouvrières sont en conflit. Il est donc question de nous interroger sur le sens politique à donner au sujet de la nature de ses tensions.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 159-173.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Rue, Mode de vie, Groupe d'appartenance, Sociabilité, Confinement
Cet article est centré sur une recherche qui porte sur les perceptions des jeunes dits des quartiers au sujet de la mesure du confinement. L’objectif est d’interroger des jeunes qui fréquentent l’espace résidentiel régulièrement et qui s’en voient, dès le 17 mars 2020, privés. Il est question de nous pencher sur les jeunes français des quartiers populaires urbains. Pour ces derniers, qui se sentent déjà rejetés par la société en temps ordinaire, le confinement sanitaire et l’interdiction d’occuper et d’évoluer dans l’espace public sont appréhendés comme une mise en quarantaine. Bien entendu, les autres français quels que soient l’âge ou l’espace géographique ont également souffert des mesures restrictives liées aux mesures sanitaires. Mais, au-delà des inégalités sociales que révèle le confinement dans les banlieues populaires urbaines notamment, beaucoup de jeunes de rue se retrouvent « confisqués » des rapports sociaux habituels où ils peuvent se construire, se confronter, mais aussi survivre.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3040, 29 décembre 2017, pp. 24-25.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Fille, Groupe d'appartenance, Identité collective, Transgression, Territoire, Prévention spécialisée, Invisibilité
Educatrice de rue dans un service de prévention spécialisée en Seine-Saint-Denis, Katia Baudry a observé, dans le cadre d’un doctorat de sociologie, la manière dont les jeunes filles d’un quartier populaire se construisent dans un entre-soi féminin adolescent. Portant un nouveau regard sur ces mineures, sa thèse analyse leurs stratégies d’émancipation, leurs transgressions, et invite les travailleurs sociaux à réinterroger leurs pratiques.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, suppl. 619, avril-juin 2016, 210 p. p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement, Adolescent, Parents, Violence, Famille, Militantisme, Islam, Citoyenneté, Identité sociale, Groupe d'appartenance
La question du sens est au cœur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. L'adolescent a un besoin impérieux de donner un sens à sa vie et recherche, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques… Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire et sans espoir de réussite sociale, ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ?
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 35-37.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Séparation, Identification, Groupe d'appartenance, Rite de passage, Comportement
Entre l’enfance et l’âge adulte, les adolescents se construisent en se séparant des parents et en s’identifiant à un groupe de pairs. Pour ce faire, ils renouvellent, sous une forme contemporaine, des rites de passage qui traversent toute leur jeunesse. Cet invariant anthropologique permet de comprendre certains de leurs comportements.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 56-60.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, LEP, Fille, Harcèlement sexuel, Harcèlement moral, Groupe d'appartenance, Action éducative, Discrimination, Relation femme-homme
La création du groupe identitaire a permis une incidence positive sur un contexte dans lequel les pratiques de la relation filles-garçons pouvaient être innommables dans un lycée qui ne comptait alors que 6 % de filles, du fait de filières de formation « typées masculines ». Un grand nombre d’entre elles faisaient l’objet de remarques sexistes ou déplacées. L’équipe éducative remarque l’existence de brimades de genre à leur égard, pouvant aller jusqu’à un certain harcèlement physique ou moral. Les discriminations de la part des élèves et de certains adultes de l’établissement envers les jeunes filles sont révélées. Cinq ans plus tard, le lycée compte 11 % de filles, la situation est apaisée et la vigilance est l’affaire de tous.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 71-84.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Adolescent, Groupe d'appartenance, Autonomie, Attachement, Addiction, Cannabis, Approche systémique, Relation familiale, Thérapie familiale
Quelles articulations peut-on découvrir entre les dépendances physiologiques de l’enfant (aux parents, aux familles d’origine), le besoin à l’adolescence de devenir indépendant et donc de choisir ses appartenances et la dérive vers l’addiction ? Quelques rappels théoriques sur les appartenances nous permettront de « poser le décor », puis nous proposerons une réflexion sur la fonction de l’addiction à l’adolescence et en quoi cette addiction répond également aux changements sociétaux de notre époque. Pour illustrer le propos, nous avons travaillé avec des familles d’adolescents fumeurs de cannabis. Nous avons utilisé les métaphores relationnelles développées par Edith Tilmans-Ostyn, tant au niveau des relations familiales qu’au niveau des relations avec le produit. Enfin nous avons créé un questionnaire sur le sentiment d’appartenance que nous avons travaillé avec les adolescents.