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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Lever le tabou de l'addiction au féminin

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 14-17.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Femme, Accueil de jour, Formation, Droit d'asile, Stigmatisation, Estime de soi, Confiance, Art, Toxicomanie, Alcoolisme, Écoute, Soin, Accompagnement social, Strasbourg

Strasbourg (Bas-Rhin). Depuis sa création, l'accueil de jour Femmes de paroles accorde une attention particulière aux femmes vivant avec des addictions. Aussi a-t-il participé à la Mission d'accompagnement et d'accueil addictions pour elles. A la clé ? Des formations qui infusent toujours les pratiques et une légitimité reconnue.

"Devenir directrice exige plus de sacrifices"

Article de Laura Taillandier, Véronique Bayer

Paru dans la revue Direction(s), n° 225, décembre 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Travail social : Métiers, Directeur d'établissement, Femme, Discrimination sexuelle, Management, Diplôme, Formation, Représentation sociale, Vie privée, Genre

Autrice d'une étude sur la place des femmes dans l'encadrement dans le secteur, Véronique Bayer, directrice générale de l'Irfase, livre des résultats éloquents : les directrices cumulent les diplômes et les expériences pour légitimer leur place, sans accéder aux mêmes opportunités que les hommes.

Formation des étudiants en santé aux violences faites aux femmes

Article de Jean Maillet Contoz, Sylvie Belle, Stephanie Invernizzi, Edith Prost

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 32, n° 145, septembre 2023, pp. 60-63.

Mots clés : Santé, Formation, Violence, Femme, Infirmier

Les violences faites aux femmes constituent un phénomène social grave pour lequel les soignants peuvent jouer un rôle, notamment dans la détection et l’orientation. En formation infirmière, un dispositif a été mis en place afin de sensibiliser et former les étudiants. Il permet de centrer leur regard sur la victime plutôt que sur l’agresseur. D’autre part, il contribue à sortir d’une posture qui consisterait à vouloir sauver la victime, au profit d’une attitude d’écoute et de conseil.

Lutter contre les violences conjugales depuis les conseils départementaux : retour sur une expérience en Aveyron

Article de Claire Gabriac

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 103-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accompagnement social, Femme, Conseil départemental, Droits des femmes, Action sociale, Famille, Prévention, Formation, Innovation sociale, Vulnérabilité, ASE, Protection de l'enfance, Aveyron

Les conseils départementaux occupent une place centrale dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales. Dans les maisons de la solidarité comme à l’Aide sociale à l’enfance, les acteurs sociaux sont confrontés à cette question. En Aveyron, une attention particulière et des actions spécifiques innovantes sont consacrées à cette question. Nous avons donné la parole à Claire Gabriac. À travers ses missions de référente violences conjugales et de coordinatrice du « Schéma majeurs en situation de vulnérabilité », elle nous permet de saisir une des formes d’engagement des conseils départementaux.

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Genre : déconstruire les représentations

Article de Marie Nahmias, Cassandre Leverrier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 6-10.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Perception, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Violence, Femme, Stéréotype, Formation, Travail social

Dossier composé de 3 articles :
Genre : déconstruire les représentations
Un « chantier prioritaire » à Carton plein
« Nous sommes tous vecteurs de normes »

Violences faites aux femmes en situation de handicap - Accompagner la libération de la parole

Article de Claudine Colozzi, Johanna Dagora

Paru dans la revue Lien social, n° 1314, 29 mars au 11 avril 2022, pp. 18-24.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Femme, Personne handicapée, Maltraitance, Abus sexuel, Discrimination, Prévention, Violence, Victime, Autisme, Formation, Parole, Travailleur social, Violence conjugale, AFFA (Association francophone de femmes autistes)

Maltraitance physique, agressions sexuelles, discriminations… Les femmes en situation de handicap sont plus souvent victimes de violences que les autres. Pourtant, contrairement au reste de la société, la parole peine à se libérer dans le champ du handicap, même si la question investit de plus en plus le débat public. Pour encourager les victimes à s’exprimer et accompagner les professionnels, des initiatives se multiplient.

Accompagner la libération de la parole
Autisme et violences - Porter la parole des plus vulnérables
Entretien avec Johanna Dagora - Accueillir la parole des femmes victimes

Repérer une victime de violences conjugales et permettre la parole

Article de Karine Briand Feuardent

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 352, décembre 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Enfance-Famille, Empathie, Écoute, Violence conjugale, Formation, Secret professionnel, Victime, Confiance, Outil, Femme

Aborder le sujet des violences conjugales n’est pas un exercice facile pour les professionnels médico-sociaux, tant les relations de couple relèvent de la sphère intime. Pourtant, évoquer la question des conflits intrafamiliaux est indispensable afin de repérer et d’aider les femmes à prendre conscience de leur statut de victimes, de leur permettre de se protéger, et par là même d’épargner leurs enfants.

« Les femmes handicapées se méfient des institutions »

Article de Leslie Fauvel, Johanna Dagorn

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3235, 26 novembre 2021, pp. 30-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Violence conjugale, Handicap, Femme, Institution, Confiance, Conduite à risque, Violence, Formation

Les professionnels du secteur médico-social se trouvent très souvent démunis face aux violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les femmes en situation de handicap. Selon Johanna Dagorn, auteure d’un rapport sur la question, l’accent est d’abord à mettre sur la formation.

La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation

Professionnaliser les bénévoles. Le "travail gratuit" au sein d’un dispositif pour femmes sans domicile

Article de Marie Loison Leruste, Rosane Braud, Camille Noûs

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 79-92.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Accueil d'urgence, Bénévolat, Professionnalisation, Relation professionnelle, Accueil, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Accompagnement

Cet article interroge la place des bénévoles dans un dispositif d’accueil d’urgence pour femmes sans domicile. L’Escale fonctionne grâce à la présence d’une équipe salariée et de nombreuses intervenantes, « profanes » ou « professionnelles », qui effectuent un « travail gratuit » essentiel à l’accompagnement de ces femmes. Malgré les efforts réalisés pour les professionnaliser, le dispositif ne parvient pas à éviter le désengagement des bénévoles. La porosité des frontières entre bénévolat et salariat questionne l’organisation, le sens et la pérennité du dispositif et fragilise l’ensemble des acteur·trices.

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