PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
L’histoire fourmille d’exemples discrets, mais puissants, de comportements solidaires, des « justes parmi les nations » aux individus anonymes qui accueillent les migrants. En psychologie, en histoire, en relations internationales, en neurosciences, en biologie, les chercheurs ne cessent d’approfondir cette vérité. Ils proposent ainsi un nouveau récit de l’humanité, où les mots « coopération », « altruisme », « solidarité », « bienveillance » jouent un rôle au moins aussi important que ceux de « compétition », « calcul » et « lutte ».
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 361, août-septembre 2023, pp. 23-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Éducation, Bientraitance, Courant de pensée, Conflit
En quelques années, l’éducation positive s’est imposée comme un nouveau paradigme. Idéal éducatif aux yeux de certains psychologues, elle est décriée par d’autres qui en font l’emblème d’une société en perte de repères. Mais pourquoi une telle guerre de tranchées ?
Article de Maud Navarre, Salomé Tissolong, Marc Olano, François Bernard Huygueet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 346, avril 2022, pp. 29-47.
Mots clés : Culture-Loisirs, Information, Rumeur, Média, Manipulation mentale, Éducation, Internet, Technologie de l'information et de la communication
"La désinformation est une arme de guerre psychologique de longue date. […] Comment lutter ? Des outils de contrôle mis en place sur les réseaux sociaux aux ateliers d’éducation aux médias et à l’information dans les établissements scolaires, les pistes ne manquent pas, mais sont-elles toutes aussi efficaces ?"
Ce dossier contient les articles suivants :
- La désinformation d'hier à aujourd'hui
- Les mots de la désinformation
- Une grande vague de complotisme ?
- Fake news, pourquoi sommes-nous si crédules ?
- Ce que les réseaux font à l'info
- Quatre remèdes à la désinformation
- Des ateliers pour éduquer aux médias
Malgré notre volonté de pacifier les mœurs, réaffirmée notamment suite aux deux guerres mondiales, la violence existe encore. Comment l’expliquer ? Les travaux pionniers des années 1970 se sont intéressés notamment aux effets de l’autorité ou encore à l’influence des groupes. Depuis, la pédopsychologie ou encore la neurologie ont perfectionné notre compréhension du phénomène.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 337, juin 2021, pp. 18-23.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Émotion, Enfant, Enseignement, Psychologie du développement
L’éducation émotionnelle figure depuis 2015 dans les directives de l’éducation nationale. Si le principe paraît bénéfique, les méthodes et objectifs restent souvent flous.
Ce dossier ne prétend pas donner la recette de fabrication du « superadulte » que bien des parents appellent de leurs vœux. Mais mieux comprendre comment grandissent les jeunes générations, qui seront demain aux commandes de la société, n’est-ce pas déjà les aider à construire leur avenir ?
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 315, juin 2019, pp. 26-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Éducation, Parentalité, Bientraitance, Culpabilité
Bienveillance, empathie, respect de l’enfant… Tels sont les principes prônés par l’éducation positive. Ce modèle s’impose comme le standard à atteindre. Au risque de culpabiliser les parents.
Article de Jean Louis Fabiani, Muriel Darmon, Sophie Viguier Vinson, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 301, mars 2018, pp. 28-51.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Socialisation, Éducation, Terrorisme, Inégalité, Hôpital, Travail, Bourdieu (Pierre)
Durant l’hiver 2017, le petit monde de la sociologie française a été agité par la sortie d’un livre polémique (Le Danger sociologique, Gérald Bronner et Étienne Géhin) qui s’en prenait aux tenants de « l’approche critique » accusée de défendre une vision déterministe (« c’est la faute à la société »), de faire de la sociologie un « sport de combat » et d’asservir la discipline à des causes plus idéologiques que scientifique. L’attaque a créé un petit électrochoc. Les accusés se sont défendus vigoureusement, chaque camp renvoyant l’autre à ses chères études et à plus de rigueur. Mais cette querelle, à vrai dire presque aussi vieille que la discipline, ne rend pas justice à une discipline qui, au-delà des remous de surface, connaît aussi de vrais renouvellements. Dans ce dossier, nous avons voulu mettre le projecteur sur ceux qui défrichent de nouveaux terrains – de la classe de maternelle au bloc opératoire – ou ceux qui s’attachent à dépasser l’opposition traditionnelle entre l’acteur et le système, l’individu et le milieu, pour tenter de penser des phénomènes aussi complexes et intrigants que l’engagement de jeunes dans des actions terroristes ou les raisons qui font que certains réussissent à l’école alors que leur milieu social et culturel ne les y prédisposait pas.