Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 21

Votre recherche : *

À bout de souffle

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 71-82.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Crise, Institution, Accompagnement, Vie quotidienne, Posture professionnelle, Conditions de travail, Analyse de la pratique, Risques psychosociaux, Relation d'aide

Dans un contexte d’essoufflement des institutions du travail social, les groupes d’analyses de pratiques deviennent les témoins du malaise de ces institutions ayant subi l’impact d’un contexte sanitaire qui n’a fait que renforcer les fragilités des métiers du travail social. L’incertain constitutif de l’activité imprègne le cadre d’un travail en quête de sens. Ces espaces réflexifs sont aujourd’hui incontournables pour des équipes exténuées, et comme toute soupape, ils peuvent éviter une pression trop importante. Mais la surchauffe est réelle.

Accès à la version en ligne

Mutations et satisfaction au travail en protection de l’enfance : le cas des assistants familiaux

Article de Nathalie Chapon

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 53-65.

Mots clés : Travail-Emploi, Protection de l'enfance, Assistant familial, Conditions de travail, Travail, Changement, Pratique professionnelle, Identité professionnelle, Compétence professionnelle, Recherche

L’article propose une analyse du travail social plus particulièrement dans le champ de la protection de l’enfance, à partir d’une enquête réalisée sous la forme d’un baromètre auprès des assistants familiaux afin de mieux comprendre leurs conditions de travail et leur qualité de vie au travail. Il s’appuie sur une recherche quantitative réalisée auprès de 2 680 assistants familiaux. Deux perspectives sont abordées : l’une concerne leur profil sociologique en fonction de la satisfaction éprouvée au travail ; l’autre aborde leurs conditions d’exercice de la profession et la qualité de vie qui y est liée. Les assistants familiaux sont-ils heureux dans leur métier ?

Accès à la version en ligne

Les rapports sociaux dans la gig economy : d'employeur à gate keeper ?

Article de Laurent Wartel, Patricia Vendramin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 24-37.

Mots clés : Travail-Emploi, Plateforme, Technologie numérique, Économie, Travail, Libéralisme, Capitalisme, Conditions de travail

Depuis quelques années, des plateformes numériques coordonnent la mise en relation d’une offre et d’une demande sur des marchés multifaces. En cela, elles court-circuitent les professionnels, les producteurs, les prestataires, les réseaux et les modèles classiques d’une profession. L’originalité de certaines de ces plateformes est de mettre en relation l’offre et la demande d’une marchandise particulière : du travail rémunéré à la tâche. Ce phénomène est qualifié de gig economy. Cet article propose de mieux cerner cette mutation du travail : dans un premier temps, il caractérise les plateformes de travail à partir d’une typologie ; ensuite, il propose un cadre pour saisir les rapports sociaux de production en passant de la figure de l’employeur à celle du gate keeper, plus à même d’intégrer la place du marché et du réseau dans la gig economy.

Accès à la version en ligne

La valeur travail, vraiment ? Souffrance éthique et transgressions

Article de Catherine Bert

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 91-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Interprétation, Valeur, Éthique, Conditions de travail, Souffrance, Transgression

"Les valeurs donnent un sens, une orientation, à l’existence. Elles reflètent ce qui importe et ce qui compte vraiment dans une vie. Le contexte de mutations analysé dans ce numéro questionne à la fois la valeur du travail et la valeur dans le travail. Ces questionnements renvoient à la place que le travail occupe – ou non – dans une vie, aux motivations qui incitent à réaliser des tâches et peut-être aussi à se réaliser, à s’accomplir à travers ces tâches. Ces questionnements engagent en outre une réflexion sur ce qui compte pour la personne qui travaille, pour la personne qui l’engage et pour la société dans laquelle les tâches sont accomplies. S’il est souhaitable de choisir personnellement les valeurs attribuées au travail, ce choix éthique reste un privilège dans la mesure où les valeurs choisies ne font pas toujours l’objet d’une reconnaissance."

Accès à la version en ligne

Bilan de compétences et travail soutenable

Article de David Laloy

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Bilan de compétences, Parcours professionnel, Accompagnement, Conditions de travail, Bien-être, Risques psychosociaux, Orientation professionnelle

L’article propose d’analyser, à travers le prisme du concept de travail soutenable, le bilan de compétences, un dispositif d’accompagnement individuel à l’orientation et à l’évolution professionnelle. Ce concept a une portée heuristique pour comprendre ce que vivent les travailleurs dans ce cheminement de questionnement et d’orientation professionnelle. L’auteur s’appuie sur les résultats d’une évaluation du bilan de compétences qu’il mène depuis de nombreuses années. Après une discussion et une présentation de la genèse du concept de travail soutenable, il décrit le bilan de compétences, ses objectifs, son mode de fonctionnement. Enfin, à partir des données récoltées dans le cadre de l’évaluation, il montre ce qui rend le travail « non-soutenable » et en quoi le bilan de compétences permet d’outiller le travailleur pour s’inscrire dans un parcours professionnel davantage soutenable.

Accès à la version en ligne

"Suivre la règle", ou le (non)-usage du pouvoir discrétionnaire

Article de Carla Mascia, Adriana Costa Santos

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles

Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.

Accès à la version en ligne

L'espace temporel du salariat : une lecture articulée et qualitative à partir de l'enquête "Parlons Travail"

Article de Valerya Viera Giraldo

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 9-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Aménagement du temps, Durée du travail, Enquête, Catégorie socioprofessionnelle, Genre, Salarié, Santé, Vie privée

L’articulation des temps sociaux est surtout approchée par la notion de « conciliation travail-famille », en réduisant parfois les enjeux à des stratégies individuelles optimisables. À l’inverse, cet article se propose d’aborder la question depuis une perspective macrosociale, afin de saisir les temporalités sociales dans leur complexité en employant une lecture en miroir des temporalités de travail salarié, et d’analyser leur articulation avec le vécu hors emploi. À l’appui d’une analyse géométrique des données de l’enquête Parlons Travail, nous présentons comment, en fonction de la marge de manœuvre temporelle et de l’intensité horaire, les configurations d’articulation varient et comment elles influencent le vécu hors emploi ; et cela notamment en jouant un rôle dans la santé des travailleurs, montrant ainsi qu’il ne s’agit pas tout à fait d’un « conflit individuel » mais d’une problématique sociale, de laquelle découlent non seulement des inégalités de genre et de classe, mais aussi des conséquences jusqu’à présent plus invisibles et qui transforment les conditions de vie dans la sphère privée.

Accès à la version en ligne

Heur et malheur des familles confinées en France : une analyse exploratoire de l'expérience du confinement à domicile

Article de Pascal Barbier, Myriam Chatot, Bernard Fusulier, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 94-113.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Sociologie, Enquête, Épidémie, Vie quotidienne, Conditions de vie, Bien-être, Famille, Conditions de travail, Relation familiale, Genre, Aménagement du temps, Inégalité

De mars à juin 2020, du début du confinement aux premières phases de déconfinement, un collectif de sociologues a suivi dix-huit familles françaises lors de télé-entretiens réguliers, afin de comprendre les vécus de cette situation inédite et la manière dont ces familles ont réorganisé leurs activités alors qu’elles étaient repliées dans un seul espace : le lieu de résidence. Les auteur·e·s distinguent trois rapports au confinement (heureux, malheureux et mitigé), et observent que si les conditions matérielles d’existence jouent un rôle déterminant dans l’expérience du confinement, elles ne suffisent pas à elles seules à expliquer sa tonalité générale. La répartition sexuée des tâches, l’autonomie dans l’organisation de l’activité professionnelle, et plus globalement le degré de maîtrise de l’emploi du temps, sont des dimensions structurantes de cette expérience, tout comme la place accordée à la vie familiale dans le projet de vie des personnes et des couples.

Accès à la version en ligne

Concilier emploi et famille en temps de pandémie : les résultats d'une recherche au Québec

Article de Diane Gabrielle Tremblay, Sophie Mathieu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 75-93.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance-Famille, Organisation du travail, Épidémie, Évolution, Télétravail, Travail, Famille, Salarié, Employeur, Genre, Conditions de travail, Productivité, Enquête, Québec

Au Québec, le contexte de pandémie de Covid-19 s’est traduit par des transformations radicales de l’organisation du travail. On est passé d’un taux d’environ 15 % d’organisations proposant le télétravail à 40 % en mai 2020. Comment les parents ont-ils vécu leur situation de conciliation travail-famille dans cette province où promor ? Comment les employeurs se sont-ils comportés face à leurs salariés en situation de télétravail ? Est-ce que le soutien organisationnel offert, en termes de réduction des attentes et du niveau de compréhension de l’employeur, est différent selon le genre, le type d’organisation et la catégorie d’emploi ? Afin de répondre à ces questions, nous analysons les données d’une enquête effectuée en mai 2020 auprès de 2 293 travailleurs québécois qui ont des enfants.

Accès à la version en ligne

Des vocations techniques "désintéressées" ? Le cas du spectacle vivant en Suisse à l'épreuve de l'articulation des temps sociaux

Article de Robin Casse

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 59-74.

Mots clés : Travail-Emploi, Artiste, Spectacle, Précarité, Vocation, Catégorie socioprofessionnelle, Aménagement du temps, Conditions de travail, Parcours professionnel, Suisse

Dans cet article, l’auteur s’intéresse à des métiers composant les mondes de l’art mais qui ont été jusqu’ici peu étudiés : les technicien∙ne∙s du spectacle. Il y retrace le déroulement de deux carrières, celle d’un « technicien d’accueil » et celle d’une « technicienne de compagnie », pour examiner la pluralité des formes d’engagement dans le travail technique et les ressorts de celles-ci. Pour ce faire, il compare les conditions d’entrée et de maintien – ou de navigation – entre les différents secteurs professionnels de la technique en Suisse romande, et il analyse la tension entre « l’art et le métier » qui structure cet espace professionnel. Par l’étude des articulations des temps sociaux différenciées chez les technicien∙ne∙s, cette comparaison montre que le « don de soi » désintéressé propre aux vocations artistiques ne permet pas de caractériser l’ensemble des carrières techniques.

Accès à la version en ligne