PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 50-57.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Surdité, Enseignement supérieur, Étudiant, Langue des signes, Formation, Témoignage, Handicap sensoriel
Un AESH doit s’adapter à l’étudiant ou l’enfant qu’il accompagne. Comment faire lorsque l’étudiant accompagné ne parle pas la même langue que ses professeurs et camarades ? Les étudiants sourds sont dans cette situation et nous soulignons ici l’importance de recruter des AESH connaissant la langue des signes et la culture sourde pour accompagner les Sourds. Spécialisée en langue des signes, j’ai accompagné un étudiant sourd en master de cinéma et témoigne de la nécessité de ma présence à ses côtés comme de l’absence de formation pour devenir AESH.
Dans l’enseignement supérieur, l’engagement des étudiants influence largement leur réussite. Cette étude vise à évaluer si l’orientation de performance, ainsi que la timidité, influencent cet engagement. 394 étudiants français de premier et deuxième cycles universitaires ont rempli des échelles de timidité, de buts de performance et d’évitement de la maîtrise, ainsi que d’engagement dans les études. Les résultats indiquent que les buts de performance prédisent l’enthousiasme dans les études. Également, la timidité est médiatrice du lien entre le but de performance et l’engagement de l’étudiant. La recherche propose divers moyens de favoriser l’engagement dans les études.
Article de Oriane Petiot, Jean François Desbiens, Jérôme Visioli
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 140-150.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Étudiant, Isolement, Enseignement à distance, Technologie numérique, Sport, Implication personnelle, Covid-19
Dans une allocution télévisée diffusée le 28 octobre 2020, le président de la République française, Emmanuel Macron, a annoncé le début d’un deuxième confinement visant à contrer l’épidémie de Covid-19. Deux jours plus tard, les Français pouvaient sortir de chez eux uniquement sous conditions et munis d’une attestation dérogatoire. La formation dispensée au sein des établissements d’enseignement supérieur s’est alors poursuivie à distance. Dans un article publié sur le site « france24.com », une étudiante s’est confiée : « Huit heures seul derrière un ordi, c’est interminable. L’attention se perd, on se sent complètement perdu […] en décembre, c’est devenu trop difficile, j’ai vraiment décroché . »
Article de Nathalie Gopelein, Maïlys Rio Grivaud, Mégane Cuvelier Taochy, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 361-362, novembre-décembre 2022, pp. 33-37.
Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Génération, Étudiant, Puéricultrice, Adolescent, Collège, Diplôme, Interaction, Écoute, Enquête
L’action d’information en matière d’éducation à la santé est une épreuve du diplôme d’État de puéricultrice qui consiste à mener, dans une structure prédéfinie et auprès d’un public-cible, une action éducative à la santé. Un groupe d’infirmières étudiantes puéricultrices de l’institut d’enseignement et de formation VYV 3 a réalisé ce projet auprès d’une classe de collégiens de la région parisienne. Ce travail est intéressant à double titre : il a nécessité des recherches importantes sur cette nouvelle génération d’élèves et leur rapport à l’autorité et au savoir, et sur la façon dont ils communiquent entre eux et avec les autres. Les données collectées ont été recensées et fournissent un socle solide d’informations nouvelles sur ces adolescents. De plus, les actions se révèlent adaptées, pertinentes et vecteurs de dialogue entre les jeunes et les adultes.
Depuis la fin de l’année 2019 et jusqu’à aujourd’hui, le monde fait face à une des plus graves crises sanitaires depuis près d’un siècle, « l’épidémie mondiale du coronavirus », qui bouleverse l’humanité. Durant les différents confinements, le monde a parfois cessé de tourner et certains ont été piégés dans les pays dans lesquels ils se trouvaient (nationaux ou internationaux), au-delà des difficultés vécues durant cet « enfermement ».
Cet article relate les expériences de onze étudiants, préparant un master international des migrations, en mobilité Erasmus à l’université catholique de Lille. Provenant d’Espagne, ils sont arrivés à Lille début mars 2020, pour commencer les cours, mais une semaine après, le président de la République française décrétait le confinement, en confrontant ces étudiants à un dilemme : retourner en Espagne, en Italie, en Colombie, au Brésil, en Allemagne, ou rester en France ?
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 145-151.
Mots clés : Travail social : Formation, Migration, Pauvreté, Guerre, Danger, Peur, Étudiant, Travail social, Récit de vie, Écriture, Formation, Éducateur spécialisé
Les étudiants éducateurs spécialisés de première année du Pôle de formation et de recherche de l'Arseaa, site d'Albi, dans le cadre de l'unité de formation DF4, à propos des phénomènes migratoires, ont rédigé des "parcours de migrants", sous forme de narration, soutenus par la connaissance de diverses causes de la migration et des textes législatifs en vigueur dans les pays concernés. Il en est résulté des documents variés, les rédacteurs tentant d'être au plus près de la vie réelle de ces migrants. Nous publions ici quelques-uns d'entre eux.
Article de Julie Noel, Annie Lambert, Sophie Norbert Bordeleau, et al.et al.
Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 83-95.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation professionnelle, Théâtre, Étudiant, Famille monoparentale, Empowerment, Expérience pédagogique, Organisme de formation, Participation, Participation des usagers, Théâtre forum, Québec (Province du)
L’article porte sur une expérience de théâtre-forum réalisée dans le cadre d’un projet de recherche visant l’augmentation de la capacité d’agir de membres d’un organisme communautaire, le Réseau d’Appui aux familles Monoparentales et recomposées de l’Estrie (RAME). Il expose le positionnement de l’École de travail social quant à l’implication des personnes au sein de ses formations et montre comment le théâtre-forum renforce les capacités d’agir personnelles et collectives par la transformation du vécu en savoirs partagés. Particulièrement, cet article décrit l’expérience vécue par huit participantes ayant coconstruit et présenté un théâtre-forum devant public. Les résultats s’appuient sur la perspective des participantes recueillies au cours de cinq entrevues individuelles et d’une rencontre préparatoire à la rédaction de cet article où trois participantes étaient présentes. Les résultats portent sur les défis qu’elles ont dû relever au cours des différentes activités et des retombées individuelles et collectives qu’elles observent au terme du projet. L’article se conclut en exposant les apprentissages utiles pour l’actualisation d’un exercice de coconstruction comme celui du projet de recherche avec le RAME.
Cet article s’inspire de l’approche intersectionnelle pour réaliser une analyse des difficultés rencontrées par les doctorants d’Afrique subsaharienne lors de leur mobilité en Europe. Il explore la manière dont l’origine, la couleur du passeport et les contraintes réglementaires influencent les expériences de recherche de ces étudiants. En proposant une analyse biographique, l’auteur examine les conséquences de la mobilité réduite des doctorants subsahariens. Les résultats suggèrent que les barrières de classe, de race et administratives ont un impact lourd sur cette population étudiante.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 107-124.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Étudiant, Enseignement supérieur, Handicap, Cognition, Socialisation, Classe sociale, Université, Scolarité, Espace transitionnel, Sociologie, Soutien psychologique, Parents
Cet article s’intéresse aux vécus et aux parcours dans l’enseignement supérieur d’étudiants reconnus handicapés par l’institution universitaire. À partir de données qualitatives issues d’une enquête longitudinale, menée dans le cadre d’une recherche doctorale compréhensive, il questionne l’influence de la scolarité antérieure et de la famille sur l’expérience et l’apprentissage universitaires de l’étudiant. Apprendre à l’université renvoie à des processus de cognition et de socialisation qui sont influencés par des variables contextuelles, liées aux environnements d’apprentissage, mais aussi par les caractéristiques personnelles de l’étudiant. Le passé scolaire de l’étudiant, son origine sociale et l’engagement de ses parents dans sa scolarité sont susceptibles d’avoir une influence sur le vécu de l’expérience universitaire et de produire des différenciations dans les parcours étudiants. L’université apparaît comme un espace transitionnel, un passage vers le devenir adulte, un lieu d’apprentissage mais également un lieu d’expérimentation et d’émancipation.
La crise de la Covid-19, qui a initialement durement frappé le Grand Est, a conduit les enseignants de l’institut de formation de puériculture de Strasbourg (Bas-Rhin) à réinventer leurs missions dans l’urgence, pour assurer la continuité pédagogique auprès de leurs 45 étudiants. Nouveaux supports d’enseignement à distance, nouvelles modalités d’évaluation, stages écourtés ou annulés, étudiants mobilisés pour faire face à la pandémie… Comment faire pour apporter les connaissances et les compétences requises à ces puériculteurs en devenir et pour leur transmettre les savoir-faire et savoir-être ? Témoignage de deux cadres formateurs.